CRISE AU CCAS : LES 6 ÉLUS de la MAJORITÉ DÉMISSIONNENT
Aujourd’hui une commission municipale entérinera la démission de Nicolas Kada le Président, Kheira Capdepon, Antoine Flechet, Elisa Martin, Céline Deslattes, Chloé le Bret les 6 membres de la majorité municipale qui «tenaient » le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) pour Eric Piolle. Cette démission collective surprise n’a fait l’objet d’aucune information d’aucune sorte à personne. Nicolas Pinel qui siège au nom de l’opposition n’a été informé de rien. On se souvient notamment de la gestion désastreuse par Nicolas Kada de l'épisode des dealers investissant la crèche de Villeneuve. Balloté entre des ordres contradictoires il avait fait piètre figure.
N.BERON-PEREZ (PCF) AVAIT ABANDONNÉ LE DOSSIER SOCIAL
Visiblement le Centre Communal d’action sociale est devenu une chasse gardée du clan. Déjà Nicolas Beron-Perez (PCF) qui y avait été désigné avait démissionné en cours de route après avoir obtenu les postes rémunérateurs d’Adjoint au Maire et de Vice-Président de la Métro (environ 3000€/mois) tandis que celui d’administrateur du CCAS ne donne pas lieu à indemnisation. Cet élu communiste qui se revendiquait chômeur lors de son élection avait préféré laisser la lourde question sociale à d’autres…. Remplacé dans l’ordre de la liste par Chloé Le Bret.
A.BACK FAIT TÂCHE ? LA MAJORITÉ N'EN VEUT PAS
Maintenant il semble qu’un autre élu veuille démissionner : Antoine Fléchet. Or le suivant de la liste qui devrait le remplacer est l’inénarrable et imprévisible Antoine Back qui a été couvert d’un titre vide d’Adjoint au Maire. Pourquoi les Rouge/Verts ne veulent-ils pas qu’il remplace simplement Fléchet, étant le suivant de liste. Fait-il tâche ? Eprouvent-ils une gêne à le voir siège au CCAS ?
TOUS CONTRAINTS à la DÉMISSION
Aucune explication n’a été donnée à cette heure ou nous écrivons. En tout cas pour l’éviter tous les membres ont reçu l’ordre de démissionner -ils ont tous obéi montrant leur marge de liberté- afin de produire de nouvelles élections de désignation de tous les administrateurs du CCAS par le Conseil Municipal.
"LA DÉCAPITATION SOUDAINE DE L'OUTIL SOCIAL"
Dès lundi soir le groupe d’opposition s’est indigné estimant que « la décapitation soudaine de l’outil social de la ville en pleine pandémie, alors que la solidarité devrait être la priorité municipale démontre la totale désorganisation municipale depuis que le Maire a abandonné la ville. Les plus fragiles en sont les premières victimes car l’action sociale de la ville ne peut pas être conduite par soubresaut au gré des problèmes politiques de la majorité municipale. Nous demandons à Eric Piolle de s’expliquer sur cette nouvelle crise et nous lui rappelons que l’institution municipale n’appartient pas à un clan qui place ses hommes au gré des circonstances. Il doit tirer vite maintenant les conséquences politiques de son abandon de la ville »
APRÈS LA GESTION CALAMITEUSE DU PONT ESCLANGON...
Ce nouvel épisode tombe mal pour le Grand Timonier. Les Tuiles s’accumulent. La gestion calamiteuse de la fermeture du Pont Esclangon qui prouve que la municipalité a déjà pris seule toutes les décisions concernant la piétonisation du cours Berriat. Le conflit avec la Métropole risque de se termine devant le tribunal, Eric Piolle n’ayant aucun droit de fermer seul un pont entre deux communes !
... ET DU PLAN COM' "PLACE AUX ENFANTS"
Le plan com « place aux enfants » se termine mal lui aussi. Les artisans taxis manifestent à nouveau ce jeudi. Les promesses de Gilles Namur (Verts/FI) ne permettent pas aux artisans taxis de bénéficier de l’accessibilité aux personnes âgées, accidentés ou suivant des soins lourds.
B.BOER AVAIT AVERTI AU CONSEIL MUNICIPAL du 17 MAI
Le problème pour la municipalité est que Brigitte Boer, Conseillère municipale d'opposition, avait averti de ces problèmes en amont au Conseil Municipal du 17 mai : « les élèves en situation de handicap, souvent, soit arrivent à l’école en taxi, soit quittent l’école en taxi en cours de journée pour se rendre par exemple au Centre Médico Pédagogique ou dans d’autres centres de soins. Dans ces cas-là, les chauffeurs de taxis, pris en charge par le département, viennent généralement les chercher dans l’école. Comment pourront-ils faire ? Pour les personnes en situation de handicap physique, élèves, parents ou autres qui doivent se rendre à l’école, quels seront les aménagements ? Restera-t-il un accès à l’école accessible en voiture ? «
C.GARNIER, A.BRETTON, G.NAMUR AVAIENT TOUT PRÉVU
Evidemment ne sachant rien, Christine Garnier, Annabelle Breton, Gilles Namur répondaient que tout était prévu, organisé, la première, dans la grande tradition du clan Avrillier affirmant péremptoirement que les riverains, les taxis auraient accès aux écoles. On sait ce qu’il en est de ce mensonge puisque Gilles Namur a du reconnaître publiquement dans le DL (10/9/21) qu’il fallait refaire l’arrêté municipal.
"LE STAGIAIRE" DÉSIGNE Enzo LESOURT LE VRAI PATRON de la VILLE
A ce stade de désorganisation municipale et d’incompétence on mesure la réalité municipale. Et encore ne voit on que la partie émergée de l’iceberg. Parmi les élus à chaque dysfonctionnement le code consiste à incriminer «le stagiaire » désignant ainsi ironiquement Enzo Lesourt, le patron de la ville et du cabinet puisqu’il peut parler à Piolle et transmettre ses ordres. Tourné en dérision par la majorité municipale elle-même, ce fonctionnement ne peut plus durer. Tout le monde en est conscient. Il ne reste plus qu’à pénétrer l’entendement du principal concerné. Ce n'est pas le plus aisé compte tenu du melon.