UN JOURNALISTE FUSTIGE « l’impunité pour les racailles » à Grenoble
Sous le titre « L'impunité pour les racailles », Gérard Fourgeaud, journaliste à France Bleu Isère raconte le 4 août dernier sur sa page Facebook personnelle : « Je me suis fait voler un vélo de course, dans le coffre de ma voiture, ce mercredi entre 18 et 19h sur un boulevard fréquenté de Grenoble. Vitre cassée. Vélo envolé. Je savais que la nuit, il ne fallait pas. Mais le jour ?!! Ces nazillons savent qu'ils ne risquent rien. Surtout s'ils sont mineurs, il faudra 10 ou 15 passages devant les juges pour être vraiment sanctionnés. Ils traversent la ville sur des 2-roues sans casque. Un cadre des forces de l'ordre annonce dans notre presse que ses propres agents ne doivent pas poursuivre les délinquants.
"DE QUI JE FAIS LE JEU, ÇA M'EST ÉGAL..."
"Nous sommes la nuit du 4 août. Symbole de l'abolition des privilèges (1789) Et si on arrêtait de tout pardonner à ces racailles ? Et qu'on leur enlève le privilège d'échapper à toute sanction ? Et si les victimes faisaient preuve de solidarité entre elles ? Évidemment 80 % de la population est lâche. Classique. Mais les 20% restants, nous pouvons être vigilants, dans le respect de la loi et nous soutenir contre ce genre d'actes. De qui je fais le jeu ? Ça m'est égal! Et sûrement pas celui des racailles. Je veux juste que la délinquance cesse en bas de chez moi. »
GRENOBLE 1ère POUR LES AGRESSIONS POUR 1000 HABITANTS
Mieux qu’une statistique ce faits divers -comme diraient des journalistes- éclaire la situation grenobloise en matière d’insécurité. Rappelons qu’elle est la première des grandes villes pour les agressions violentes et les vols à la tire pour 1000 habitants, ce que les médias locaux se gardent bien de faire savoir aux grenoblois, y compris France Bleu Isère. Car il faudrait ensuite poser la question de savoir, pourquoi Grenoble ?
"CHAMPIONNE DE FRANCE POUR LES VOLS DE VÉLOS"
Jean Gadrat, le directeur général adjoint d’Indigo Weel avait déclaré il y a 2 ans que Grenoble à "la réputation de championne de France de vol de vélo". Rien ne justifie qu’elle soit la première dans ces domaines. Il existe donc des causes locales. Gérard Fourgeaud, interpellé sur sa page répond qu’il ne veut évidemment stigmatiser personne et surtout pas la municipalité : « On peut faire de la politique, attaquer le maire, le ministère etc .... ça ne changera pas grand chose dans mon quartier. »
"COURS de la LIBÉRATION: 30 VOITURES RETOURNÉES SUR LE TOIT"
Pourtant il raconte le réel de Grenoble : « Ceux qui ont fait le coup hier ont agi entre 18h et 19h15, au début du cours de la Libération. Ce sont des gosses qui arpentent les rues à la recherche d'argent facile. Mon vélo sera revendu 2 ou 300 euros. A cet endroit, j'ai vu 30 voitures retournées sur le toit, le soir de la finale de la Coupe du monde par 50 racailles. Régulièrement, le soir, il y a des rodéos entre le carrefour Foch-libération et les Alliés. Toujours à 20h.Les vélos, trottinettes et parfois scooters circulent sur les trottoirs, alors qu'il y a une contre-allée. C'est ça la Métropole apaisée ? »
REFUS DE COMPARER LES RÉSULTATS ENTRE VILLES
Ses amis journalistes qui se revendiquent de la gauche, tel Patrice Morel fustigent sur sa page Facebook… Nicolas Sarkozy et la suppression de la police de proximité, qui est justement la police municipale absente sous Piolle parce que désarmée. Tous ces « observateurs » engagés refusent de comparer les résultats des Maires de droite avec ceux de leurs amis. Par exemple la Maire LR de Décines vient de décider que, qui dit rodéo urbain dit mariage annulé. Imagine-t-on ça à Grenoble chez Piolle ? il faudrait la volonté politique et les caméras…
A.CARIGNON ALERTE SECTEUR PAR SECTEUR
Hasard Alain Carignon vient d'écrire à Eric Piolle : « Mon attention est à nouveau attirée sur la dégradation de la situation au Lys Rouge, ainsi que sur votre responsabilité directe et celle du bailleur ACTIS du fait des choix d’attribution de locaux publics et de logements qui favorisent le développement du deal dans ces immeubles. Le risque d’une telle inconséquence est d’accentuer les départs de locataires et de poursuivre la ghettoïsation dramatique du secteur engagée depuis quelques années sous votre présidence d’ACTIS. La présence policière ne peut en aucun cas suppléer à ces carences. Aussi, je sollicite à nouveau votre intervention et notamment un contrôle strict des attributaires de locaux et de logements et des sanctions immédiates à l’égard de ceux qui contreviennent au règlement d’ACTIS «
LA DÉLINQUANCE EST INSTALLÉE PAR PIOLLE LUI-MÊME
En réalité c’est ilot par ilot que la source de la délinquance se forme. Du fait du désintérêt de Piolle, de sa négation même du problème. La présence policière ne résout pas grand chose dans la mesure ou la délinquance est installée par la puissance publique elle-même. Pourquoi Hoche, un quartier maitrisé sous la municipalité Carignon est-il devenu un nid supplémentaire d’insécurité ? Du fait des attributions de logements décidées par Eric Piolle, Président d’Actis.
DES PROCÉDURES D'EXPULSION
Les voyous qui traversent le cours de la Libération sans casque, volent dans la voiture de Gérard Fourgeaud comme dans tant d’autres viennent d’un logement et y retournent. Les caméras de vidéo protection permettraient de les tracer. Des enquêtes fiscales sur les locataires de HLM au train de vie visiblement sans rapport avec le logement social et signalés par le Président d’Actis permettraient d’engager des procédures d’expulsion des familles concernées, mineurs ou pas. La police municipale pourrait accompagner les agents du fisc qui ne s’y risquent pas.
AJOUTER LA MISÈRE à la MISÈRE
Chaque fois que les bonnes âmes applaudissent aux camps relogés dans les HLM ajoutant la misère à la misère sans accompagnement social ni d'insertion, la ville franchit un degré supplémentaire dans la délinquance qui ne se limite pas aux quartiers ou elle vit.
L'OPPOSITION MUNICIPALE FORMULE DES PROPOSITIONS
Police municipale armée, renforcée, les caméras de vidéo-protection et un PC opérationnel 24 h sur 24, la police montée dans les parcs et jardins, la multiplication des brigades canines, mais aussi l'expulsion des dealers condamnés et de leur famille des HLM comme la loi le permet, un critère de tranquillité publique pour l'attribution des logements, l'habilitation des gardiens d'immeubles pour dresser procès verbal , l'installation des services municipaux dans les HLM et les locaux vides avec l'objectif d'un tiers de HLM, un tiers de copropriétaires et un tiers d'activités dans les quartiers … figurent parmi les propositions concrètes répétées du groupe d’opposition.
É. PIOLLE : 4 LIGNES SUR L'INSÉCURITÉ DANS SON PROGRAMME
Dans son programme de campagne de 2020 le chapitre "garantir toutes les sécurités" comptait 4 lignes pour évoquer la police municipale qui" continuera à être l'objet de toute notre attention"(!) et 22 paragraphes pour évoquer "les sécurités de nos mobilités, sociales, sanitaire et alimentaire..." Sur cette base il a été réélu, avec une forte abstention il est vrai.
LA RESPONSABILITÉ DES MÉDIAS EST GRANDE
Mais la responsabilité des médias qui évitent soigneusement de comparer Grenoble aux autres villes de même catégorie sur ces questions est grande. Les grenoblois entendent parler à satiété de la pratique du vélo qui représente 10 % des déplacements, mais ils ne lisent ou n’entendent jamais que Grenoble est devenue la première pour l’insécurité sous Piolle.
90 % DES DÉPLACEMENTS PAS EN VÉLO, MAIS 90 % de L'ESPACE MÉDIA POUR LE VÉLO
Ainsi paradoxalement, la liste des faits divers s’égraine quotidiennement sans que jamais une comparaison ne soit établie permettant une connaissance et une réflexion sur le sujet majeur de la sécurité, liberté fondamentale, tandis que pour un mode de déplacement ignoré par 90 % de ceux qui se déplacent -le vélo- ils sont matraqués par une culture ambiante dominatrice et d’essence totalitaire puisqu’il s’agit de culpabiliser les réfractaires et d’en faire de mauvais citoyens sur la seule base de leur seul comportement personnel, qui est pourtant aussi une liberté fondamentale.
L'IDÉOLOGIE DOMINANTE EMPÊCHE LE DÉBAT SUR L'INSÉCURITÉ
Imagine-t-on ce qu’il en serait si seulement une part de l’espace médiatique consacré au vélo l’était à ces questions, avec des exemples, des témoignages, des comparaisons de ville à ville, des calendriers, des infographies, des réponses des élus ? Comme on le fait avec le vélo. Il n’en est rien parce que les Verts ont installé une idéologie dominante qui contraint les esprits à s’y conformer sous peine d’être condamné par le tribunal de l’opinion publique.
INÉLUCTABLEMENT LE RÉVEIL DOULOUREUX AURA LIEU
Les médias ne sont pas ce recours qu’ils devraient être par leur éthique qui consiste notamment à hiérarchiser l’information. Le résultat est sous nos yeux. Le débat n’a pas lieu sur l’insécurité endémique de Grenoble et la responsablité écrasante de la municipalité. Jusque là elle a donc pu échapper à la sanction électorale et les victimes sont de plus en plus nombreuses. Inéluctablement, du fait de leur nombre justement, le réveil aura lieu. Espérons que ce soit sans drame et dans des conditions respectueuses de la démocratie.
J’ai habité 13 ans à Grenoble (1969-82) pendant les années de lycée (Eaux Claires) et de fac (Stendhal). C’est sans regret que j’ai quitté cette ville, déjà gangrenée à l’époque par la mafia sicilienne…
Rien à voir entre les bandes de l’époque très marginales et la prise du pouvoir de la ville par la délinquance et les mafias aujourd’hui. Ce n’est pas un hasard si Grenoble est devenue la première pour les agressions violentes pour 1000 habitants ce qu’elle était loin d’être à l’époque