Parc TARZE : ILOT DE CHALEUR EN FORMATION
Un parc de 3000 M2 végétalisé, naturel, arboré, avec des herbes folles comme la municipalité l’affectionne dans toute la ville. C'est le parc Tarze quartier Jean Macé.
O.BERTRAND AVOUE : ELLE VOULAIT L'URBANISATION du PARC
Depuis 10 ans (!) cet espace vert est abandonné. Il devrait être dépollué et ne l’est pas. La municipalité voulait l’urbaniser complètement avoue encore, pas gêné du tout, Olivier Bertrand (Verts/Ades) dans le DL (20/7/21). Sous la pression des habitants elle a renoncé à une partie de son projet fou de faire disparaitre totalement un parc, projet qui en dit long sur sa schizophrénie, compte tenu de ses discours sur le réchauffement climatique.
E.PIOLLE A TELLEMENT ABAISSÉ LE NIVEAU D'EXIGENCE ...
Evidemment, ayant échappé au pire l’Union de Quartier s’accommode du projet actuel. Alain Lauriot son Président accepte son urbanisation partielle puisque la municipalité en fait une condition à son aménagement. Eric Piolle a tellement abaissé le niveau d’exigence que chacun se contente de très peu : « On ne se fait aucune illusion, on sait qu’il y en a pour des années » accepte même encore facilement Alain Lauriot (DL du 20/7/21).
PAS DE BANCS NI DE POUBELLES DEPUIS 10 ANS....
L’union de quartier interpelle seulement Yann Mongaburu, conseiller municipal en charge de l’urbanisme transitoire (!) pour « faire deux ou trois choses dans le parc, comme le traçage réel du chemin qui le traverse, l’installation de quelques bancs et poubelles, et éventuellement l’aplanissement de la zone centrale pour permettre aux enfants de jouer ».
....DANS LA VILLE AUX IMPÔTS LES PLUS ÉLEVÉS
Après 10 ans d’immobilisme l’Union de Quartier espère voir tracer un chemin, installer des bancs et des poubelles et aplanir une zone pour les jeux des enfants ! Et même, actuellement « s’il est propre, c’est que quelques habitants, toujours les mêmes, s’occupent de le débarrasser des déchets, comme les canettes de bières, les bouteilles vides, les masques usagés » dit aussi Alain Lauriot. Dans la commune aux impôts les plus élevés des grandes villes!
LA MÉDIOCRITÉ MUNICIPALE INTÉGRÉE
La médiocrité municipale et son inefficacité sont en quelque sorte intégrées par des habitants. Ils acceptent de ne pas demander le minimum de services. Pourquoi ? Alors que les grenoblois ont été souvent habitués au meilleur.
UN SITE NATUREL QUI MÉRITE D'ETRE PROTÉGÉ
Pourtant, le groupe d’opposition municipale est saisi par de nombreux habitants qui ne comprennent pas, eux, pourquoi ce site naturel n’est pas tout simplement dépollué et aménagé en tenant compte, au contraire, de sa réalité un peu sauvage qui en fait un espace de fraicheur remarquable et original. Dans un quartier déjà très densifié. Etrangement, la municipalité qui déconstruit tous les parcs, les rendant parfois inaccessibles tellement elle renonce à tout entretien, voudrait formater celui-là! Dans le seul but de l'urbaniser.
PARC TARZE, LA THÈSE CONTRAIRE à SON HABITUDE
Isabelle Calendre, aidée de Serge Massé, fait le point du dossier dans le «Dauphiné « (20/7/21) en donnant la parole à tous les protagonistes. Mais la » thèse » municipale portée pour ce parc n’est pas confrontée à celle qu’elle développe pour tous les autres parcs de la ville ou "la nature" prend le dessus.
A.CARIGNON OPPOSÉ à la BÉTONISATION
Il ne se trouve donc que les élus de l’opposition, Nicolas Pinel, Brigitte Boer, Dominique Spini et Chérif Boutafa qui rencontraient les habitants sur place pour défendre ce site naturel et pointer la contradiction entre les discours et les actes : « Les parcs existants doivent être sanctuarisés à Grenoble, et ne jamais être urbanisés. Nous avons été les seuls à nous opposer au plan local d’urbanisme (PLUI) qui organise cette bétonisation systématique. Nous jugeons incompréhensible qu’en 2021 une municipalité puisse encore agir de manière si rétrograde » a estimé Alain Carignon. (DL du 20/7/21) .
LE COMMISSAIRE à L'ENVIRONNEMENT EST SAISI
Isabelle Calendre rappelle que « l’élu a donc annoncé que son groupe allait saisir le Commissaire européen à l’environnement, qui a accordé le label de Ville verte à Grenoble, pour lui demander d’intervenir auprès d’Éric Piolle « pour qu’il respecte les chartes qu’il signe ».
O.BERTRAND (Verts/Ades) : CONSTRUIRE C'EST CONSERVER LE LIEU
Avec sa mauvaise foi et son sectarisme à toute épreuve Olivier Bertrand affirme même que construire dans ce parc ce n’est pas« comme veut le faire croire M. Carignon, d’une bétonisation. Au contraire, il s’agit là de conserver ce lieu ». Ainsi, au fur et à mesure que cette construction démarrerait on pourrait remercier Eric Piolle de « conserver ce lieu ».
E.PIOLLE REFUSAIT DE PARLER DE "PARC" !
Avec les Rouge/Verts grenoblois tout est possible en matière sémantique aussi. Le rapport à la vérité n’a aucune importance. D’ailleurs Alain Lauriot révèle que le Grand Timonier refusait de l’appeler parc: « Eric Piolle parlait de “terrain” pour ne pas reconnaître que c’était un vrai parc » .
LA DIALECTIQUE DU FAUX
A cette dialectique du faux par contre, on le reconnaît très bien. Il crée la réalité qui correspond à Son idée. Heureusement, parfois, celle-ci résiste et les arbres ne peuvent pas être tout le temps arrachés dans un silence approbateur. La lenteur municipale, inhérente à son désintérêt du quotidien et à son incompétence, a permis aussi d’asseoir cette réalité : le «terrain » est bien un parc.
L'AFFAIRE EST LOIN D'ÊTRE PLIÉE
Mais l’affaire est loin d'être pliée. De tous les côtés -y compris dans la majorité- ça tousse à l’idée si originale d’urbaniser un parc existant. Et puis ça pourrait se nationaliser pour le mirobolant candidat. On ne connaît pas la réaction du Commissaire Européen qui a été saisi. M. Virginijus Sinkevičius a donné, « sur dossier », fourni par la municipalité elle-même (!), le label «capitale verte» à Grenoble. Il appartient lui-même aux Verts. On ne peut donc pas savoir s’il exercera ou non sa vigilance. Mais les autres candidats à la primaire des Verts ont été informés.
UN SYMBOLE DE LA BÉTONISATION DE GRENOBLE
Après Victor Hugo ou des arbres en bonne santé ont été remplacés par des lampadaires, après tant d’arbres également en bonne santé abattus (piscine Jean Bron, cerisiers du japon place de la gare…) le Parc Tarze est un symbole de cette bétonisation absurde de Grenoble. Comme si les années 60 étaient à nouveau en mouvement. Comme si toutes les données sur le réchauffement n’étaient que des sujets de discours, d’envolées, de main sur le cœur. Mais aucunement des actes.