« LIBÉRATION »: « PERSONNE NE VOIT PIOLLE à L’ÉLYSÉE »

« On ne peut pas dire ou écrire qu’il existe un « effet Piolle » dans le pays. Personne ne voit le Maire de Grenoble à l’Elysée. Sauf lui ». Paul  Quinio dans « Libération «  (9/7/21) donne hier le coup de pied de l’âne. Après l’éditorial du « Point » sous le titre « le plus anti-écolo de France » le journal de la gauche bobo fait encore plus mal. Il est même appelé » Le forcené « ! 

"INCONNU DU GRAND PUBLIC..."

Alors que le Grand Timonier annonce incarner la « majorité culturelle », il fait le «coucou » à travers la France pour s’adjoindre à une manifestation ici, un comité Théodule-là afin de multiplier les tweets, les vidéos pour faire croire à une grande armée en marche, au lendemain de l’annonce de sa candidature, il semble que le glas soit tombé.  « inconnu du grand public » tranche durement Paul Quinio après tant de médias labourés au détriment des dossiers Grenoblois. Echec sur tous les tableaux. 

SA CANDIDATURE SOMBRE DANS LE FLOU

Les deux pages du quotidien de la gauche bienpensante sont mortifères pour le prétentieux. Sa candidature sombre dans le flou aux côtés de celle légitime et sérieuse de Yannick Jadot et celle de la rupture incarnée par Sandrine Rousseau.

JL MELENCHON : "PAS DE POSSIBILITÉ AUTRE QUE S.ROUSSEAU..."

Jean-Luc Mélenchon juge à propos de Rousseau dans « Libération » que « si elle gagne la primaire des Verts ça ouvre des possibilités qui n’existent pas autrement ». A quoi ça sert qu’il se décarcasse à coller avec la culture Woque, à épouser tous les extémismes ?

IL AVAIT DÉCIDÉ QUE HIDALGO LE SOUTIENDRAIT !

D’autant que, de l’autre côté, le quotidien confirme ce que nous avons dit à plusieurs reprises : sa rupture avec Anne Hidalgo (PS) est consommée. Ne s’était-il pas mis dans sa seule tête qu’elle le soutiendrait ! Comme il s’est mis dans la tête qu’il arriverait en vélo sur le tapis rouge de l’Elysée. Le problème, comme le relève Paul Quinio, est qu'il est seul à le penser et prend ses désirs pour des réalités. Autour de lui, même le plus conciliants, s'en inquiètent aussi et certains partent sur la pointe des pieds.

Que reste-t-il après un an de campagne du « forcené « ?

E.BENBASSA ACCUSÉE DE HARCELEMENT, PAS EN RETRAIT

Comme les ennuis volent en escadrille voilà que l’un de ses deux soutiens notables explose en vol : Esther Benbassa la Sénatrice Verts qui était à ses côtés lors du lancement de sa campagne est accusée de harcélement par la quasi totalité de ses collaborateurs. Tous évoquent le « climat » de terreur instauré par la sénatrice, fait de pressions, de chantage à l’emploi et d’humiliations systématiques, souvent à l’occasion de mails, individuels ou collectifs, et de SMS. Jugeant dans un communiqué ces accusations «extrêmement graves «  le groupe Vert du Sénat a décidé unanimement de la mettre en retrait. 

IL LUI RESTE Eva JOLY et Juan BRANCO

Il lui reste Eva Joly modèle de modération, d’équilibre et de réussite politique. et son collègue de garde à vue, Juan Branco...

L'EXPLOSION DE LA BULLE VA ÉCLABOUSSER

Le vide abyssal de sa candidature portée par une ambition personnelle démesurée est en train d’éclater nationalement. L’explosion de la bulle va éclabousser. Sa tactique de sauter comme un cabri afin qu’un « événement» chasse l’autre ne marche pas. Ainsi pour effacer son échec départemental et régional, a-t-il immédiatement lancé sa candidature.

LES CLANS D'APPARATCHIKS AU GRAND JOUR

Outre Esther Benbassa figurait à sa droite l’apparatchik local Jérôme Curarollo,dépêché à Pantin pour singer  la foule des Français en liesse en train de rejoindre le nouveau phare de la France…  Élu Conseiller départemental le dimanche précédent il n’avait pas mieux à faire qu’obéir aux consignes. Il est malheureux que les électeurs de Grenoble II n’aient pas vu à qui ils avaient à faire avec le trio qu’il constitue avec  Laurent Amadieu  et Alexis Akrich, trois ex attachés du groupe Verts au Conseil départemental qui ont pris le pouvoir dans ce territoire au détriment des intérêts de la population, au seul service de Piolle. Il le prouve dès le lendemain de son élection. 

 

E.LESOURT CONSEILLER FINANCÉ PAR LE CONTRIBUABLE GRENOBLOIS

Il n’est pas exclu que tous ces aspects périphériques, graves manquement à toute déontologie, apparaissent aussi au grand jour si des journalistes s’y mettent. Déjà la semaine dernière à Paris, la présence de Enzo Lesourt accompagnant Eric Piolle à tous ses rendez-vous avec les médias posait question à nombre d’entre eux :  le « Conseiller spécial «  membre de son cabinet de Maire est payé par les contribuables Grenoblois et l’accumulation des conflits d’intérêt ne peut plus durer non plus.

 

B.BOER : "QUAND COMPTEZ VOUS DEMISSIONNER ? "

Lundi au Conseil Municipal, Brigitte Boer, Conseillère Municipale, posera publiquement la question qui court au sein de la majorité municipale et dans la ville : « Grenoble a besoin d’un capitaine à la barre, d'un chef d'équipe et les grenoblois de réponses dans leur vie quotidienne perturbée. Comptez-vous, M. Piolle, démissionner de votre mandat pour vous consacrer à votre campagne nationale et quand afin de proposer l’élection d’un nouveau Maire de votre majorité qui se consacrera à notre ville ? A l'heure où de nombreux habitants se sentent délaissés par leurs élus, ce serait là faire preuve d’un minimum de respect à l’égard des grenoblois. » conclut elle son intervention

Les grenoblois attendent lundi la réponse de leur Maire, espérant qu’il ne continuera pas à entrainer Grenoble dans les sables mouvants dans lesquels il s’enfonce

 

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