COMMERCE GRENOBLOIS : LE CRI D’ALARME
Lundi l'ensemble des commerçants, cafés, bars, restaurants, hôtels, discothèques, traiteurs battront le pavé : rendez-vous à 15 heures place de Verdun.
"L'HEURE EST GRAVE"
Pour l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH) et de Label ville "l'heure est grave. Notre espace travail est purement arrêté. Nos professions coulent. Nous ne sommes pas respectés. Les mesures d'aides et d'accompagnement face à cette crise sanitaire sont insignifiantes. Les assureurs brillent par leur absence. Les loyers nous tuent, les charges sont trop lourdes, les critères d'obtention des aides bien trop restrictifs".
LUNDI 23 NOVEMBRE à 15 h Place de VERDUN
Ils vont donc faire entendre leur voix ce lundi 23 novembre. C'est nécessaire. En effet visiblement les élus de la majorité grenobloise sont totalement à côté de la plaque
LA MÉTROPOLE DE FERRARI : A CÔTÉ DE LA PLAQUE
Hier vendredi, le Conseil Métropolitain sous la présidence de Christophe Ferrari avec sa majorité Rouge/Verts grenoblois votait une aide à ... l'investissement liée aux critères de performance énergétique de leurs travaux!
Au nom de l'opposition Alain Carignon a dénoncé une "délibération totalement hors sol et démonstrative de la bulle bureaucratique dans laquelle vous êtes enfermés.
"ILS NE SAVENT PAS S'ILS SERONT ENCORE LA DEMAIN"
"Je vous signale que lundi les commerçants manifestent à Grenoble parce que leurs professions coulent. Ils ne sont visiblement pas dans la position de se demander à quel niveau ils vont investir en réfléchissant bien aux critères de performance énergétique de leurs travaux. Ils ne savent pas s’ils seront encore là demain.
IL SERAIT TEMPS QUE LA MÉTROPOLE S'EN SAISISSE
"Il serait temps que la Métropole qui a la compétence économique s’en saisisse puisque dans son rapport la Chambre Régionale des Comptes note que vous ne vous êtes pas saisi de cette question au plan de l’organisation constatant aussi avant la crise que les entreprises ont une faible lisibilité en matière de subventions et aides aux entreprises.
LES CONSÉQUENCES DÉSASTREUSES du PLAN de CIRCULATION
"Je vous rappelle qu’à Grenoble les commerces, les services et les artisans ont déjà subi les conséquences désastreuses du plan de circulation que vous leur avait imposé qui a fait fuir la clientèle à revenu du centre de la Métropole."
VICTIMES DE LA LUTTE DES PLACES
Ajoutant : "Ils ont aussi subi la lutte des places entre vous et Eric PIolle puisque c’est à cause d’elle que vous êtes la seule agglomération de l’Isère à n’avoir pas exonéré les entreprises de l’Isère de la cotisation foncière, la CFE, car il fallait le faire avant le 31 juillet et vous n’aviez pas pu mettre en place votre exécutif à cette date. Qui en sont les victimes sinon ceux qui ont à payer la CFE avant le 15 décembre sans en avoir le premier sous ?"
Alain CARIGNON : "IL FAUT AGIR"
Pour Alain Carignon "aujourd’hui il faut agir. Les aides directes ont cessé au 31 août alors que c’est maintenant que notre tissu économique en a un impérieux besoin. Vous êtes à côté de la plaque en ne faisant rien, en n’agissant pas."
RÉTABLIR L'AIDE D'URGENCE
"Notre groupe ne peut que proposer de rétablir l’aide d’urgence mise en œuvre avec le fonds de solidarité. Bien entendu l’exécutif pourrait faire beaucoup mieux est instaurer cette aide mensuellement pendant la durée du confinement. Mais il faut vite redonner espoir aux commerçants à tous les actifs de ces secteurs en leur envoyant immédiatement une bouée de secours."
Espérant "que l’assemblée ayant conscience de l’ampleur de la crise et des emplois à la clef , adoptera notre amendement" présenté avec Nicolas Pinel et Dominique Spini élus de l'opposition.
ILS MAINTIENNENT LE PAIEMENT DE LA CFE
La majorité n'a pas voulu. Guy Jullien chargé de l'économie dans la majorité PS/PC/Verts/FI a même affirmé que la majorité avait décidé de maintenir la CFE contrairement aux agglomérations qui l'ont exceptionnellement supprimée (Voironnais, Matheysine, Grésivaudan...) . C'est dire.
LES ROUGE/VERTS NE VEULENT PAS d'AIDE D'URGENCE
Christophe Ferrari, a estimé que les aides existantes suffisaient et que la Métropole n'avait rien de plus à faire, demandant que l'amendement sur l'aide d'urgence proposé par Alain Carignon soit rejeté. Le rejet par Eric Piolle et les élus de la majorité Rouge/Verts Grenobloise n'a pas permis de le faire adopter.
LES COMMERCANTS ABANDONNÉS
Même les élus LREM, Emilie Chalas et Olivier Six ont refusé de rétablir cette aide d'urgence ! C'est dire leur attention à la situation des commerces... Les commerçants grenoblois sont bien seuls malgré les bonnes paroles. Le cumul de la politique locale avec le développement de la pandémie et le confinement n'est pas une bonne nouvelle pour eux.
Nos faux socialo-humanistes-solidaires laissent crever les petits commerces.
Puis nos écolos pesteront car le traffic auto montera de 20% pour aller faire les achats en périphérie !