INSÉCURITÉ : LES RÉVÉLATIONS DES POLICIERS MUNICIPAUX
Ils montent aussi au créneau. Ils n'en peuvent plus du dogmatisme d'Eric Piolle.
"L’exaspération est montée d’un cran, attisée par les propos d’Éric Piolle notamment sur BFM. Par SMS, un policier écrit : « Cette interview est scandaleuse, l’effectif de la police municipale n’est pas plus important depuis sa nomination ; ses propos, c’est de la provocation. Il veut qu’on se mette en grève ? »"écrit Jean-Benoit Vigny dans un reportage du "Dauphiné" qui est visiblement allé à la source et fait mal aux oreilles de la majorité municipale.
L'EFFECTIF SUR LE TERRAIN AMPUTÉ D'UN TIERS
Tout à sa promotion personnelle nationale Eric Piolle manie le mensonge comme toute sa municipalité en a pris désormais l'habitude. En ce qui concerne les effectifs : « Oui l’effectif théorique est à 100 mais, en réalité, nous sommes entre 85 et 90. Et dans ces 100, il faut compter les agents de la fourrière et ceux qui travaillent dans les bureaux. Ce qui ampute l’effectif sur le terrain d’un tiers » explique les policiers.
DEUXIÉME ÉQUIPE DE NUIT : "C'EST UN MENSONGE"
Quant aux postes encore non pourvus, « la ville a une si mauvaise image qu’on ne parvient pas à recruter, les gens ne postulent pas ». Ils affirment également, contrairement aux assertions du maire : « L’équipe de nuit n’a pas augmenté non plus. En 2014, on était 24 agents, en 2015 ça a été revu à la baisse à 18 pour 21 aujourd’hui. Il nous est même arrivé d’être seulement neuf pendant des mois. Alors, quand on entend Éric Piolle dire qu’il a instauré une deuxième équipe de nuit, les poils se dressent sur nos bras. Elle est où cette deuxième équipe ? C’est un mensonge. Par exemple ce lundi, on était quatre agents de nuit alors que vendredi et samedi il n’y avait qu’une patrouille de trois pour tout Grenoble. »
"LA NUIT ON NE FRANCHIT PAS LES GRANDS BOULEVARDS"
En réponse à l'opposition qui lui réclamait un plan pour la sécurité, Eric Piolle professait encore ces mensonges-là estimant parfaite l'organisation de sa police municipale !
Dans le "Dauphiné" les policiers confirment ce qu'Alain Carignon et l'opposition n'ont cessé de dénoncer avec tous ces grenoblois abandonnés face à la délinquance : « la nuit on ne patrouille que dans le 38000, on ne franchit pas les grands boulevards. On nous dit de ne pas y aller, que c’est trop sensible. Les mauvais garçons n’ont pourtant pas de frontières…
Les policiers municipaux se sont expliqué aussi sur BFM
"PAS QUESTION D'ALLER à HOCHE OU A L'ALMA"
"Vous pouvez appeler tant que vous voulez pour des nuisances sonores le soir, on ne viendra pas dans le 38100, on basculera l’appel sur la police nationale qui a souvent d’autres choses à faire… Et dans le 38000, pas question pour nous d’aller non plus à Hoche ou dans le quartier de l’Alma ».
LE COURANT EST ROMPU AVEC LA HIÉRARCHIE POLITIQUE
Un autre policier insiste : « Même la journée, on va de moins en moins dans le 38100 ». Jean-Benoit Vigny constate que "le courant semble désormais rompu entre la base et sa hiérarchie, qu’elle soit politique ou administrative."
"ON A PAS VU Maud TAVEL DEPUIS SON ÉLECTION..."
« On n’a toujours pas vu l’élue depuis son élection d’ailleurs », notent les policiers. Maud Tavel à autre chose à faire. Eric Piolle l'a désignée comme candidate à la Région pour affronter Laurent Wauquiez, pendant que lui veut remplacer Emmanuel Macron (!). Grenoble a disparu de leurs radars d'ambitions.
... ELLE A DES CONTRAINTES D'AGENDA(!)
"Nous avons tenté de joindre Maud Tavel, adjointe à la tranquillité publique, mais elle n’a pas pu nous répondre (“contrainte d’agenda”)" écrit sobrement Jean-Benoit Vigny en ayant la pudeur de ne pas évoquer sa candidature à la Région...
CE MALAISE TRAINE : SOIT LE MAIRE EST SOURD...
« Ce malaise, on le traîne depuis un moment. Soit nos revendications ne remontent pas, soit le maire est sourd. On nous a seulement félicités une fois quand on a atteint prés de 20 000 contraventions dans une année … ». On le sait l'augmentation des recettes de contraventions a considérablement alimenté le budget municipal
Ils tempèrent leur mécontentement par une blague : « Ah si, on a fait quelque chose pour nous en juillet. Il y avait tellement d’arrêts de travail qu’ils nous ont envoyé une psy ».
"LE MAIRE EST PRÉSENT à la TÉLÉ, MAIS DE NOUS IL S'EN FOUT"
« Le maire, reprend un agent, est présent dans les médias, à la télé, mais de nous il s’en fout alors qu’on veut seulement bosser en sécurité et pour la sécurité de cette ville. Oui on réfléchit à quitter la police grenobloise, ce serait un renoncement mais notre qualité de travail c’est aussi notre qualité de vie ».
L'OPPOSITION PROPOSE LE FINANCEMENT de L.WAUQUIEZ
Les policiers municipaux grenoblois réclament d’être équipés en armes létales, « comme nos collègues d’Échirolles, Meylan ou Fontaine qui rigolent quand ils voient notre équipement ». Une demande à nouveau effectuée par l'opposition lundi au Conseil Municipal, avec le financement de la Région proposé par Laurent Wauquiez, évidemment rejetée avec mépris par Eric Piolle.
M.DESTOT et J.SAFAR AVAIT ACQUIS LES ARMES POUR LES ÉLECTIONS
Jean-Benoit Vigny rappelle que ces armes avaient été acquises par la municipalité Destot deux mois avant la fin de son mandat. Il s'agissait d'en faire un argument électoral pour Jérôme Safar, le candidat PS, qui était Adjoint sortant à la... sécurité. La dégradation de la situation avait commencé et la municipalité PS ne pouvait plus tenir sur la ligne angélique, alors commune avec les Verts, pour se faire réélire, pensait-elle. On sait ce qu'il advint.
"NULLEMENT DÉCIDÉ AVEC NOUS, C'EST FAUX, ARCHI FAUX"
À son arrivée, la majorité Piolle avait appliqué sa doctrine. « C’est dogmatique (...) Par contre, l’équipement en pistolet à impulsion électrique n’a nullement été décidé en collaboration avec nous comme on l’entend dire. C’est faux, archi faux, Oui, nous réclamons toujours cet armement car c’est un outil de travail. Et non, nous ne voulons pas jouer aux héros, les héros il y en a plein les cimetières ».
"ON EST LA FAUSSE POLICE"
Ils précisent : « Cette arme, ça sécurise l’agent, ses collègues et avant tout les administrés. Et les mauvais garçons nous verraient d’un autre œil, on n’entendrait pas dire comme souvent qu’on est “la fausse police” de leur part. L’arme létale est un outil de dissuasion, elle nous offrirait un ascendant psychologique, c’est de la posture, pas pour tirer. »
" ILS FONT LEUR MÉTIER SANS RIEN, SANS LE MOINDRE BÂTON"
Quant à l’équipement validé par l’actuelle majorité, « certains attendent depuis deux ans l’agrément préfectoral pour porter leur armement. En attendant, ils font donc leur métier sans rien, sans le moindre bâton télescopique alors que des communes voisines l’obtiennent beaucoup plus vite. On ignore totalement pourquoi. »
LA TRUMPÉRISATION DE PIOLLE S'ACCÉLÈRE
Une fois de plus le réel fait son irruption dans le discours hors sol des Rouge/Verts grenoblois. Si les journalistes font leur travail et s'intéressent aux faits, Eric Piolle qui discours de partout n'importe comment va être de plus en plus difficultés. Sa "Trumpérisation" va s'accélérer.
JB VIGNY : "E.PIOLLE PAS MAL CHAHUTÉ"
D'ailleurs à l'issue du dernier Conseil Municipal de lundi le même journaliste notait qu'"Eric Piolle a été pas mal chahuté par Alain Carignon, Olivier Noblecourt et plusieurs membres de l'opposition". Relevant "le ton général d'une assemblée assez houleuse pour la majorité qui a du faire face à un tir incessant des oppositions". Et encore le "Dauphiné" n'a pas rendu compte à ce jour de tous les débats, de la demande de partie civile dans les affaires, ni des refus d'Eric Piolle de voir la minorité représentée dans les organismes extérieurs.
INCOMPATIBILITÉ : SA CANDIDATURE et SA FONCTION de MAIRE
Même si personne n'ose encore poser la vraie question soulevée par Alain Carignon dés l'élection du maire le 3 juillet, à savoir la compatibilité de sa fonction de Maire avec sa candidature à la présidentielle -qui se posera inéluctablement- les conséquences du "facteur national" pour Eric Piolle n'ont pas échappé à Jean-Benoit Vigny sur un point important :"face à l'ascension nationale d'Eric Piolle et à une certaine incarnation du pouvoir, les oppositions ont taxé le discours de la majorité "d'incantatoire" leur demandant à l'image d'Alain Carignon de "faire rentrer le réel dans les délibérations" "
E.PIOLLE A ABANDONNÉ GRENOBLE
En effet le national percute et percutera de plus en plus fortement la gestion locale. Sur le fond quand des journalistes nationaux ne se contenteront plus seulement de sortes de "publi-reportage" sur Piolle reproduisant ses affirmations sans les vérifier, et sur la forme, quand la vérité sur sa mobilisation nationale au détriment de Grenoble, seront comprises.
E.PIOLLE EST DEVENU COMME UN ROBOT
Lundi au Conseil Municipal ceux qui ont suivi le début de la séance en vidéo ont été frappés par un fait qui échappait un peu à la salle : Eric Piolle répondait comme un robot, lisant les textes de son cabinet répétant les Mantras municipaux sans aucunement les lier à l'actualité et à des faits concrets.
UN DÉCALAGE ENTRE LE RÉEL et la BUREAUCRATIE
Ses lectures illustraient mieux que tout le décalage qui apparaitraient tout au long du Conseil entre le réel et la bureaucratie qui a pris le pouvoir et s'exprimait. Mais la preuve qu'Eric Piolle ne sait plus tout à fait ou il se trouve parmi tous ses déplacements et ses discours, se retrouvait dans sa réponse à la question orale sur la sécurité : celle-ci, envoyée par Alain Carignon comme Président de groupe, a été portée par Nathalie Béranger, Conseillère municipale.
E.PIOLLE RÉPOND A QUI N'A PAS POSÉ LA QUESTION
Il ne s'en ai même pas aperçu. En lisant la réponse écrite rédigée par d'autres que lui, Eric Piolle n'avait même pas la présence d'esprit, chaque fois que celui-ci était écrit, de remplacer le nom d'Alain Carignon par celui de Nathalie Béranger.
A ce détail, tout observateur objectif peut comprendre que l'automate qui s'exprime désormais dans le fauteuil du Maire, ne l'est évidemment plus.
A toujours mentir pour faire de la gonflette, le Maire n’est-il pas en train de se lobotomiser ?