O.NOBLECOURT (PS) ABANDONNERAIT LA PARTIE
Le sémillant Délégué aux pauvres serait sur le bord de renoncer à sa candidature. Il vient d'annuler sa réunion hebdomadaire de campagne de samedi.
Tous les échos qui remontent de ses opérations de com' et son marketing poussif sont négatifs. Le "nouvel air " est décidément vicié et l'habillage des apparatchiks PS en nouveau citoyen a décrédibilisé le montage.
LES APPARATCHIKS SONT DE RETOUR
Aligner Michel Orier, présenter David Bousquet en "fringant trentenaire" lequel a passé 9 ans de sa carrière comme employé de Destot et l'a poursuivie dans une confusion des sentiments habituelle à l'écosystème local comme prestataire de la Métro, ou mettre en avant Cécile Cenatiempo, une historique du PS était voué à l'échec.
LA BULLE S'EST DÉGONFLÉE
La bulle s'est dégonflée à peine formée et des membres qui ont découvert le degré d'impréparation et la légèreté de l'entreprise ont pris la poudre d'escampette. En l'absence d'Olivier Noblecourt aucune décision n'était prise. Et lui-même n'ayant laissé aucun souvenir - sauf négatif- entre 1995 et 2014 ou il a pourtant été successivement Directeur de cabinet, Adjoint au Maire et suppléant de Destot , le vide des soutiens a été ressenti de façon mordante.
LA RÉUNION DE VILLENEUVE a SONNÉ LE GLAS des AMBITIONS
La première réunion organisée au gymnase Motte à Villeneuve a sonné le glas des ambitions: on a retrouvé une partie du vieux fond de sauce PS. Avec l'absence remarquée de tous les élus PS actuels du conseil municipal et de l'appareil PS choqué de la brutalité de ses méthodes. Un véritable boycott.
O.NOBLECOURT ANNONCE SON ALLIANCE AVEC PIOLLE
Avec un Noblecourt mal à l'aise pour répondre. A la question sur l'abandon des quartiers par Piolle, il a balbutié n'osant pas critiquer le bilan . Et pour cause.
A une autre lui demandant qu'elle serait son alliance au second tour il n'a pas caché qu'il s'allierait avec Piolle. La messe était dite. Son rôle de supplétif, voiture-balais électoral était défini.
DES TURBULENCES AVEC SON EMPLOYEUR, le GOUVERNEMENT
Patatrac. En sonnant tout espoir il prenait le risque de se situer en dessous de la barre des 12 % attribués au PS dans le sondage.
S'ajoutent les turbulences avec son employeur , le gouvernement. L'incohérence politique qu'il y a être payé ( grassement) pour servir Macron et annoncer une alliance avec Mélenchon ....
G.FIORASO ( PS repentie) EN APPELLE à P.LÉVY
Bref de tremplin la candidature Noblecourt est vite devenue un plongeoir.Le délitement est assez rapide. Geneviève Fioraso (PS repentie) chercherait à ranimer la candidature de Patrick Lévy , le Président de l'Université, déjà maintes fois évoquée.
NI ENGAGEMENT PERSONNEL, NI PROJET
En réalité ces tenants de la politique à l'ancienne n'ont pas perçu que l'électorat captif était très réduit. Ils n'ont pas compris que les grenoblois attendaient un véritable engagement personnel, un projet fort et concret. Olivier Noblecourt n'offrait ni l'un ni l'autre. Il voulait garder le beurre et l'argent du beurre et surfer sur la com' à deux balles. Cette insincérité criante tue.
E.CHALAS VEUT PLANTER LE DRAPEAU LREM
Toute proportion gardée la situation d'Emilie Chalas est la même: il s'agit de faire figurer le drapeau LREM à Grenoble. Sauf que l'enjeu des municipales n'est pas là. Elle ne peut donc entrainer aucune mobilisation.
" TOUT CE QUI GROUILLE, GRENOUILLE, SCRIBOUILLE..."
Si le retrait d'Olivier Noblecourt se confirmait, la drôle de campagne municipale prendrait un tour nouveau : " tout ce qui grouille, grenouille et scribouille n'a pas d'importance" avait lancé Alain Carignon sur France Bleu Isère, citant le Général de Gaulle.
LE MATCH CARIGNON/PIOLLE: la CONTINUATION ou le PROJET
Le match Carignon/Piolle se dessine de plus en plus clairement et les grenoblois devront choisir entre " la continuation" prônée par Eric Piolle et le projet disruptif, écologique et novateur de la société civile.
30 GRENOBLOIS ONT RÉPONDU à l'APPEL DE PIOLLE
Le dernier indice de ce qu'ils désirent a été fourni par leur réponse à l'appel d'Eric Piolle à le rejoindre sur sa future affiche électorale : ils étaient 30 grenoblois selon le" Dauphiné " ( 7/11/19) sur le Pont St Laurent hier. Dont pas mal d'élus.
Décidément le vent de panique risque de s'étendre.