BERRIAT : DES IMMEUBLES de 14 Mètres dans les PETITES RUES
La bétonisation continue de plus belle. Le Plan Local d’urbanisme intercommunal (PLUI) est dans la continuité complète du Plan Grenoblois de 2004 : du béton partout. De Vigny-Musset à la Presqu’ile (1 M2 d’espaces verts par habitant) du Nord au Sud de la ville, dans toutes les dents creuses -même à l’Ile Verte (!)- on bétonne sans ménagement.
V.FRISTOT (Verts/Ades) IMPOSE SES DOGMES
Dans tous les quartiers la révolte s’exprime à chaque étape, sur chaque projet, de Flaubert à l’Esplanade. On se souvient du cri du cœur de cet architecte du cours de la Libération effaré de la suppression des jardins pour poursuivre la densification. Même dans les quartiers denses comme l’Abbaye, Vincent Fristot l’adjoint (Verts/Ades) à imposé ses dogmes aux habitants malheureux de perdre le soleil et la vue sur les montagnes.
SI VOUS ÊTES CONTRE LA BÉTONISATION, VOUS ÊTES CONTRE LES MALHEUREUX
Car si la politique de densification intensive est globale, malheureusement la réponse est dispersée. Depuis la bataille contre le projet Destot de l’esplanade qui a embrasé la ville et qu’Eric Piolle a récupéré à son avantage électoral, promettant qu’il reverrait tous les projets d’urbanisme, aucune bataille frontale n’a été menée contre la municipalité. Celle-ci culpabilise les grenoblois sur le mal logement et l’étalement urbain : ceux qui sont hostiles à la densification à outrance sont opposés au logement des malheureux et pour le réchauffement de la planète… Le tour est joué.
6000 NOUVEAUX LOGEMENTS DANS LE DERNIER MANDAT DESTOT
On a même vu à l'Ile Verte un promoteur reprendre l'argumentation.
Rappelons que Grenoble conduit cette politique folle d’urbanisme depuis… 2004. La municipalité Destot avait encore construit 6000 nouveaux logements dans son dernier mandat mais le nombre de demandeurs de logements n’a pas varié et personne n’a remarqué d’amélioration des niveaux de pollution. Au contraire.
LES GHETTOS SE MULTIPLIENT, LA VALEUR DES BIENS S'EFFONDRE
Par contre les ghettos se multiplient, la valeur des biens s’écroule, la classe moyenne est spoliée et la ville explose avec une délinquance endémique. Cette politique urbanistique n’y est pour rien ?
E.PIOLLE PROMETTAIT DE "CONSERVER L'IDENTITÉ des QUARTIERS"...
C’est encore Guy Tuscher ,un ex membre de la liste Piolle, de sa majorité qui a le mieux porté le fer sur cette question selon le Dauphiné (17/12/18). Rappelant « l’engagement « N°78 selon lequel « dès le début du mandat nous oeuvrerons à la réalisation d’un plan local d’Urbanisme compréhensible par tous, ( …) limitant les droits à construire (…) conservant l’identité de chaque quartier (… !) refusant la densité à tout prix… »
... ET DE "REMETTRE A PLAT TOUS LES GRANDS PROJETS URBAINS"
Tandis que « l’engagement « N°80 annonçait que « Esplanade, Flaubert, Presqu’ile, Rénovation de Villeneuve autant de projets sur lesquels nous reviendrons « car Eric Piolle annonçait « remettre à plat tous les grands projets urbains » promettant « une densité acceptable ». Les grenoblois savent ce qu’il est advenu.
LE MAUVAIS EXEMPLE DE LA RUE RASPAIL DÉMULTIPLIÉ
Mais ce qu’ont vécu les habitants de la rue Raspail à Chorier-Berriat promet d’être démultiplié dans tout le quartier avec le Plan d’Urbanisme en train d'être voté : « Des petites rues, dans le quartier Berriat, pourront accueillir des bâtiments de 14 m de haut contre 9 m aujourd’hui... » a dénoncé Guy Tuscher.
Ainsi, comme à l’Ile Verte, comme dans toute la ville « l’identité « du quartier est bafouée, l’uniformisation est imposée à marche forcée. Le collectif de la société civile avec les citoyens veut y mettre fin par un moratoire et la reprise du dialogue avec les habitants pour définir les besoins.
Il faudra engager vite la révision du Plan Local d'Urbanisme intercommunal.