LA MUNICIPALITÉ VEUT ÉTRANGLER AUSSI LA MJC PRÉMOL
Après le Plateau à Mistral, La Cordée à Villeneuve, la prise en mains de la programmation des théâtres, les menaces sur la MJC Mutualité, la municipalité veut achever la MJC Prémol au Village Olympique. Ce quartier défavorisé, très en difficultés, classé "politique de la ville" n'avait pas besoin de cette déstabilisation supplémentaire. Avec son cynisme et sa froideur habituels, la municipalité n'en a cure. Elle vient d'annoncer brutalement mettre fin à la convention d'objectifs et de moyens de la MJC !
LES ADJOINTS AU MAIRE GARANTISSAIENT LE RENFORCEMENT DE LA STRUCTURE
Dans un premier temps, en juin, la municipalité a mis fin à la gestion du théâtre Prémol par la MJC. En garantissant à l'opposition au Conseil Municipal que celle-ci retrouverait ses financements en septembre ! Chloé Pantel, Annabelle Bretton et Lucille Lheureux, les adjointes au Maire (Verts/LFI) assuraient aux habitants et à la presse qu'avec cette décision de retirer la gestion du théâtre à la MJC elle garantissait de " renforcer la structure MJC" (!).
A. BRETON, C. PANTEL, L. LHEUREUX MENTAIENT-ELLES ?
Mentaient-elles effrontément ? C'est le plus probable. Mais on ne peut exclure que le cabinet noir - le vrai politburo - qui gouverne la ville aux côtés d'Eric Piolle aient distribué ces éléments de langage sans les informer de la suite. En ce cas, elles devraient en tirer les conséquences. Dans l'autre, elles sont totalement déconsidérées. Annabelle Breton à des précédents avec ses mensonges sur la participation citoyenne, Chloé Pantel aussi qui garantit que "la pollution de la nappe phréatique disparaissent par simple évaporation" et Lucille Lheureux beaucoup qui accumule les bourdes et les bévues dans la pose de l'éteignoir idéologique sur la culture grenobloise.
LA MAJORITÉ MUNICIPALE S'ATTAQUE À UNE MÉMOIRE VIVE
Mais avec la MJC Prémol au coeur de ce quartier populaire, avec un équipement mixte original qui mêlait culture et socio-culturel, une institution qui a traversé toutes les alternances de la ville, la majorité municipale s'attaque à beaucoup plus qu'une structure : une mémoire vive de la ville et du quartier.
LA JEUNESSE À L'ABANDON DANS LES QUARTIERS
En mettant fin l'activité de la MJC, comme avec le Plateau, la Cordée et ailleurs Annabelle Breton se dit « confiante qu’un modèle d’éducation populaire ambitieux verra le jour rapidement à Prémol ». Ensuite il ne se passe rien. La jeunesse est laissée à l'abandon dans les quartiers. Ainsi la municipalité refuse toute action pour lutter contre l'insécurité et abandonne en parallèle toute la politique de prévention. On se demande pourquoi la ville explose ?
C. GARNIER (Verts/Ades) NE PEUT PAS PASSER UN COUP DE FIL AU MAIRE
L'impréparation est totale. Informée de ces menaces, la directrice de la MJC, inquiète, a immédiatement porté au Conseil d'Administration de la Maison de l'Enfance (MDE) début septembre la question de la reprise des activités de la MJC en direction de la jeunesse et du soutien scolaire. L'adjointe présente au CA, Christine Garnier (Verts/Ades) faisant connaitre son incompétence sur la question ayant été absente pour des raisons personnelles. Un simple coup de fil au Maire est donc impossible ?
LE PERSONNEL COMMUNAL JOUE UN RÔLE QUI N'EST PAS LE SIEN
Le personnel de la ville est ainsi placé en première ligne pour répondre afin de protéger les élus de leurs décisions incohérentes et brutales. Il est amené à jouer un rôle politique qui n'est pas conforme à la neutralité du service public.
L'OPPOSITION DEMANDE UN DÉBAT AU CONSEIL MUNICIPAL
Pour tenter de limiter ces dérives, le groupe d'opposition a saisi Eric Piolle pour lui demander un débat au Conseil Municipal du 30 septembre prochain. Dans un communiqué il indique que "toutes ces mesures sont prises en toute opacité, sans consultation des habitants et évidemment sans consultation du Conseil Municipal" .
Alain Carignon demande ce débat "afin que la MJC Prémol ne rejoigne pas la longue liste des équipements socio-culturels fermés dans les quartiers abandonnés".
PIOLLE SUR LA DÉFENSIVE, SES ADJOINTS MIS EN CAUSE
La municipalité espérait peut être échapper à ce débat en escomptant que la dramatique actualité grenobloise le rendrait caduque. Mais Eric Piolle ne pourra éviter ni l'un ni l'autre. Comme le site d'information Alpes1 le fait remarquer il est sur une défensive et en difficultés à propos de l'insécurité. Ses Adjoints Gilles Namur et Pierre Mériaux sont mis en cause pour un fou rire pendant la cérémonie à la mémoire de Lilian Dejean.
PIERRE MÉRIAUX (Verts/Ades) DEVRAIT RENDRE SA DÉLÉGATION
On voit mal comment le second, adjoint au personnel, pourrait désormais continuer de parler aux salariés de la ville du haut de sa suffisance. Avec un peu de dignité il rendrait sa délégation. Ses adjoints chargés du socio-culturel, de la culture sont décrédibilisés.
Dans ce cadre, le débat sur le socio-culturel et les quartiers, s'il est engagé, sera aussi périlleux que l'autre. On comprend pourquoi il veut les éviter.
Dégagisme un nouvel exemple PIOLLE & CO
PIERRE BOURDIEU DISAIT:
La culture c’est ce qui reste quand on a tout oublié.
POUR PIOLLE &Co C’EST PLUTOT:
La culture c’est ce qui restera lorsque l’on aura tout fermé…
Cette phrase est attribuée à Edouard Herriot.
Attribuée plutôt à Ellen Key pédagogue suédoise
Vous avez raison, et je ne l’ignorais pas. J’aurais du dire c’est E. Herriot qui a popularisé et fait connaître la sentence, qu’il attribue d’ailleurs à « un sage oriental »
Le Maire :
un dictateur, adepte de la politique punitive.
Ses adjoints :
de minables pigeons.
Les grenoblois :
les victimes des interdits et d’une sinistrose imposée.
Adieu « liberté, égalité, fraternité ». Ca mériterait une véritable révolte.