AFFAIRES E. PIOLLE / E. MARTIN: R. AVRILLIER ET ANTICOR AUX ABONNÉS ABSENTS

Les condamnations et les affaires qui empoisonnent la municipalité de Grenoble auront un mérite supplémentaire : mettre à nu le système mis en place depuis 40 ans par Raymond Avrillier et la tartufferie de l'officine des Rouge/Verts, Anticor. Ces machines de guerre contre les élus de droite avaient pour objet d'épargner leurs élus de toute investigation et mises en cause.

PAS VU LE RAPPORT DE LA CHAMBRE DES COMPTES DE 2018

Le premier aveuglement volontaire a été l'ignorance du rapport de la Chambre Régionale des comptes de septembre 2018 qui mettait en cause le marché de la fêtes des Tuiles consenti sans appel d'offres. S'agissant d'une municipalité de droite Raymond Avrillier et Anticor auraient immédiatement eux mêmes saisi la justice et les médias.

R.AVRILLIER VOYAIT UN "DÉBAT TECHNIQUE" ET PAS DE FAVORITISME

Au contraire l'Ades de Raymond Avrillier a collé à la thèse municipale selon laquelle il s'agissait "d'un débat technique" (!). Les amis politiques investis dans la campagne municipale de 2014, les réunions au siège de l'association qui a bénéficié des marchés n'existaient pas. La justice a tranché autrement : Piolle a bien été condamné pour favoritisme.

LE SILENCE SUR LE DOSSIER ALPEXPO

Le dossier d'Alpexpo est tout aussi significatif puisque les dysfonctionnements ont été publics pendant des années sans que Raymond Avrillier et Anticor ne lèvent le petit doigt. Il est vrai que l'un des leurs, Pierre Kermen a longtemps siégé au Conseil d'administration pendant une période litigieuse. Ce même Kermen qui aura été récompensé par la direction générale de la SEM Innovia. E. Piolle a même vidé la directrice générale, dont la compétence était reconnue par lui-même, seule femme dirigeant une SEM, Valérie Dioré, pour le seul motif d'y placer ce copain. Une note salée pour le contribuable.

K. HABFAST(Adjoint au Maire) CONDAMNÉ POUR FAVORITISME

Au final Klauss Habfast, Adjoint au Maire, a été condamné pour favoritisme dans deux importants marchés dont l'un, la sécurité, a souvent de fortes connotations politiques. Sans qu'Anticor et Raymond Avrillier, jamais ne s'y intéressent.

SUR SALAIRE D'E.MARTIN : UN "ARRANGEMENT" DE PIOLLE ?

La dernière affaire qui fait l'objet de l'ouverture d'une enquête judiciaire est évidemment explosive en elle-même : le principal collaborateur d'Eric Piolle affirme qu'un arrangement a été monté par le Maire dans son bureau, en présence d'Odile Barnola, la directrice de cabinet, afin qu'un sur salaire lui soit versé qu'il aurait transféré directement à ... Elisa Martin la Première Adjointe (LFI). En toute opacité pour les grenoblois, pour le fisc, permettant à Eric Piolle de continuer à communiquer sur la baisse des indemnités des élus !

DE NOMBREUX PROCHES D'AVRILLIER INFORMÉS ?

Le site d'information en ligne Place Gre'Net a retenu les noms des nombreux Adjoints au Maire cités dans un échange entre Elisa Martin et Alan Confesson, Adjoint (LFI) au Maire, qui auraient été informés du montage, dont de nombreux proches de la secte politique de Raymond Avrillier. Compte-tenu du fonctionnement clanique de celle-ci on voit mal comment ce dernier n'aurait rien su ?

AVEC DES ÉLUS DE DROITE, AVRILLIER AURAIT HURLÉ

Aux premiers soubresauts d'une telle affaire avec un Maire de droite, Raymond Avrillier et Anticor seraient monté sur leurs grands chevaux. Rappelons qu'Anticor avait saisi la justice parce que Christian Estrosi avait envoyé un courrier depuis l'Assemblée Nationale où il mentionnait son soutien à Nicolas Sarkozy... Les médias complaisants auraient relayé.

UN SUMMUM DE TROMPERIE ET UNE OMERTA COMPLÈTE

Ici l'Omerta a été complète. Le système qui trompe allègrement le gogo pratique la loi du silence. Sous la pression, l'ADES a finit par évoquer une "mise en retrait" des protagonistes de l'affaire. Eric Piolle a expliqué que ça signifiait une mise en retrait des dossiers qui concernent cette affaire ! C'est à dire au moment de désigner... Vincent Fristot, Adjoint au Maire (Verts/Ades) pour défendre les intérêts de la ville (!), Eric Piolle ne participe pas au vote. Ce summum de tromperie s'est déroulé à Grenoble en juin 2024.

AVRILLIER VOIT TOUT À PARIS, RIEN À GRENOBLE

Mais celui qui se présentait avantageusement comme "le détecteur de failles", qui avait lu dans le rapport de la Chambre des Comptes sur l'Elysée les factures des sondages réalisés à la demande de Nicolas Sarkozy et déposé plainte, n'a rien vu à Grenoble, sous ses yeux, dans les instances où il est directement et indirectement partie prenante.

ADJOINT AU MAIRE QUAND LA VILLE A PAYÉ LA LYONNAISE DES EAUX !

Il était d'ailleurs Adjoint au Maire de Michel Destot, quand la ville a versé 10 millions de F pour racheter le contrat d'eau à la Lyonnaise des Eaux pourtant entaché de corruption selon lui, au moment où une filiale Belge de la Lyonnaise des Eaux rachetait la société en faillite du même Michel Destot. Son radar était en panne.

DES PERSONNAGES HONTEUX DE LA DÉMOCRATIE

Cette cécité volontaire le disqualifie avec Anticor, son bras armé. Thierry Labelle, le délégué officiel d'Anticor en Isère a rempli ce rôle peu reluisant de couverture. Utilisant Anticor pour tromper le citoyen. On l'a vu avec une banderole place Victor Hugo en pleine campagne électorale pour demander à Fillon, Balkany, Le Pen de "rembourser". Suivez mon regard sur les amalgames grossiers qui ont pour objet de duper le citoyen. Ces méthodes qui abusent de l'attente de probité pour la mettre au service d'une fraction politique elle-même coupable sont écoeurantes. Ceux qui s'y livrent sont des personnages honteux de la démocratie.

ANTICOR NE RÉCLAME PAS À PIOLLE LE RESPECT DE SES ENGAGEMENTS

Anticor a fait signer des chartes en grandes pompes aux candidats avant les élections les engageant à démissionner en cas de condamnation. Ces signatures ont pour objet de mettre en valeur les candidats amis qui en rajoutent dans la com' sur le sujet.

Quand Eric Piolle a été condamné pour favoritisme, Thierry Labelle et Anticor ont été plus que taiseux. Alors que s'agissant d'un élu hors de leur secte, la demande de respecter la signature serait allée jusqu'à des manifestations et des banderoles, des sitting, envahissements, perturbations... Pour Eric Piolle, Anticor a répondu après nombre de pressions que « c’est au maire de considérer qu’il a démérité et ne peut plus exercer ses fonctions »... Une complicité affichée.

PIOLLE, ACTIONNAIRE À SINGAPOUR...

D'ailleurs ni le "détecteur", ni Anticor ne sont intéressés à l'actionnariat de Piolle à Singapour. Rappelons que la société dont il est actionnaire a perçu à Grenoble des subventions et des avances remboursables. Puis elle a transféré son siège à Singapour. À ce moment des administrateurs ont désapprouvé l'opération pour des raisons morales et se sont retirés. Pas Piolle.

Depuis lors il aurait transféré ses actions à son épouse, directrice dans la société, ce qui ne change évidemment rien. La société vend des logiciels de sécurisation financière sans aucun critère environnemental, social ou autre à ... des banques y compris installées dans des paradis fiscaux.

R. AVRILLIER À SES CÔTÉS POUR DÉNONCER "L'EMPRISE DES BANQUES"...

Raymond Avrillier était aux côtés d'Eric Piolle avant les élections pour inaugurer une plaque "rue BNPParibas" dans le quartier Jean Macé pour protester contre "l'emprise des banques". La même municipalité a acquis a grand frais le siège du Crédit Agricole qu'elle a remis aux normes (16 millions d'euros) et dans le quartier où elle a apposé la plaque, elle a fait cadeau de 2,4 millions d'euros de subventions à ... Bouygues Construction pour un immeuble ABC futuriste pour lequel rien ne fonctionne.

LE MONTAGE EXPLOSE...

Tout le temps ces "redresseurs de torts" ont regardé ailleurs ciblant leurs attaques sur des élus dangereux pour leur pouvoir et leur main mise. Maintenant qu'une partie des affaires de cette extrême gauche passe au crible de la justice, tout le montage explose.

... ILS SONT DÉFINITIVEMENT DISQUALIFIÉS

Il faudrait être un média engagé pour considérer encore Raymond Avrillier et Anticor comme des acteurs non militants d'un parti. Ils sont une branche des Rouge/verts qui couvre un secteur pour elle. Comme tel ils utilisent tous les moyens pour tenter de disqualifier leurs adversaires.

Mais avec l'exercice du pouvoir ce sont eux et leurs méthodes qui sont définitivement disqualifiées.

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