L’EXTRÊME GAUCHE PREND TOUS LES POUVOIRS À GRENOBLE

La campagne électorale s'est achevée par un incident significatif : un Adjoint au Maire de la Tronche, Bernard Dupré, qui collait des affiches pour Olivier Véran a été agressé par un militant se revendiquant de LFI.

À la suite Nathalie Béranger, Henri Baile, Dominique Escaron, Alain Carignon, élus LR, se sont immédiatement associés à la protestation organisée sur les lieux à La Tronche vendredi par Olivier Véran. Aucun élu ou représentant de la gauche locale n'y participait. Même pas Bertrand Spindler, Maire (PS) de La Tronche pour soutenir son Adjoint agressé. La domination de l'extrême gauche violente sur celle-ci le lui interdisait.

L'EXTRÉMISME DE GAUCHE, TALON D'ACHILLE DES ROUGE/VERTS GRENOBLOIS

Ce symbole de la soumission de toute la gauche à cet extrémisme est certainement ce qui sera demain le talon d'Achille du pouvoir local. Malheureusement, jusque là, les élus Macronistes eux-mêmes avaient été absents : lorsque des jeunes militants, tel Maximin Ytournel, ont été tabassés par des nervis d'extrême gauche, ils n'ont manifesté aucune solidarité.

On se souvient que le Sénateur Verts Gontard et tous les groupuscules et fausses ONG avaient même soutenu les agresseurs arrêtés et jugés coupables.

LA GAUCHE SOCIAL DÉMOCRATE ET LES ÉLUS MACRONISTES REFUSENT DE CONDAMNER

Malgré les actes de sabotages, les incendies criminels revendiqués par l'extrême gauche qui ont détruit l'église St Jacques, France Bleu Isère, la centre culturel et scientifique, la salle du Conseil Municipal, un pont, des transformateurs, au Conseil Municipal, la gauche dite "social-démocrate" et les élus Macronistes (Emilie Chalas et Delphine Bense) ont refusé de les condamner et d'en appeler au Ministre de l'Intérieur comme le groupe d'opposition le proposait au Conseil Municipal.

L'ÉCHEC DE E. CHALAS ET SON RETRAIT RENFORCENT LE RN

Les élections du premier tour démontrait déjà que cette soumission ne conduit à rien. Emilie Chalas a réduit son score de 2020 et, cette fois, a même abandonné au premier tour pour laisser la place nette à Elisa Martin (LFI) qui n'était nullement menacée par le RN. Ce faisant elle a renforcé le vote RN par la voix de tous ceux qui ne voulaient pas voter LFI et pour une candidate mise en cause pour un financement personnel sur fonds public. Elle a permis au RN de se hisser à 30 % des suffrages dans la circonscription, alors que la réélection d'Elisa Martin était de de tout façon acquise

OLIVIER VÉRAN A TROP TARDIVEMENT RÉTROPÉDALÉ

Dans la première circonscription, Olivier Véran a été bousculé par un calendrier qu'il n'avait pas anticipé. Ses déclarations au "Dauphiné" (19/3/24) tirant à boulets rouge contre Alain Carignon, annonçant qu'il "reviendrait" tous les 10 jours en Isère, confirmant qu'il allait faire de la médecine esthétique dans une clinique chic de la région parisienne, étaient plus que maladroites. Elles témoignaient d'un manque d'analyse de la réalité et des attentes de nos concitoyens... Après la dissolution le rétropédalage a été immédiat : il s'installerait à Grenoble, abandonnerait la médecine esthétique, deviendrait bénévole au CHU et il ne s'en prenait plus publiquement à Alain Carignon. Malgré ses efforts le doute sur sa sincérité était installé.

N.BÉRANGER ET A.CARIGNON PENSENT D'ABORD À L'INTÉRÊT GÉNÉRAL...

Malgré son attitude, Nathalie Béranger, la candidate (LR) du premier tour, Conseillère municipale d'opposition qui a sauvé l'honneur par son score dans la circonscription et Alain Carignon, le leader de l'opposition, ont pris une position conforme à l'intérêt général et à celui de Grenoble. Démontrant leur sens des responsabilités.

... ET APPELLENT À FAIRE BARRAGE AU CANDIDAT LFI

"La priorité doit être le barrage au candidat LFI dans la 1ere circonscription. La prise en mains de ce territoire par les mêmes qui ont fait tant de dégâts dans notre ville ne ferait qu’aggraver ce que les Grenoblois subissent déjà. Il faut l'empêcher" a publié Alain Carignon sur sa page Facebook. Ils étaient aux côtés d'Olivier Véran à La Tronche après l'agression de l'Adjoint au Maire. Cela n'a pas suffit. L'étudiant sans études, le manifestant professionnel, Hugo Prévost (LFI) est devenu Député avec 42 % des voix, contre 40 % à Olivier Véran et 18 % à Alexandre Lacroix (LR/RN).

Rappelons qu'en 2020, arrivée loin derrière la liste de la société civile conduite par Alain Carignon, Emilie Chalas avait refusé de faire alliance ou de se retirer poursuivant sa course pathétique derrière la gauche qui ne veut pas d'elle, favorisant Eric Piolle. Avec cette tactique de refus d'alliance avec la droite et le centre, le parti présidentiel est éliminé de la ville.

E. PIOLLE VEUT ÉTRANGLER MINALOGIC ET L'INNOVATION GRENOBLOISE

La première circonscription qui comprend le Grésivaudan est le territoire de la recherche, de l'université, de l'innovation. De niveau mondial, il est la locomotive de la Métropole, par ses emplois. Alors que la paupérisation des quartiers s'aggrave, il est une pépinière pour sortir Grenoble de la crise.

Eric Piolle et ses élus du noyau dur ont toujours affiché leur méfiance à l'égard de ce pole. Vendredi encore au Conseil Métropolitain ils votaient contre les subventions à Minalogic, Lyonbiopole, Tenerrdis, Axelera, Cimes, Medicalps, Tasda, Outdoor Sport Valley, Cluster Montagne, la fondation Innovation et transitions, French Tech Alpes Grenoble... Combien de ceux qui sont engagés dans ces aventures ont-ils voté Hugo Prévost, le candidat LFI qui veut les détruire ?

NOTRE TERRITOIRE SANS DEFENSEUR EST EN DANGER

La domination de cette extrême gauche dogmatique, hors réel, qu'Eric Piolle drive, met évidemment notre territoire en danger, sans défenseur. Sa destruction s'opère par tous les bouts. Les élections  européennes et législatives font ressortir avec clarté que, face à elle, le mensonge et les atermoiements ne paient pas.

LE GROUPE D'OPPOSITION POINT D'ANCRAGE ET DE RALLIEMENT

Le groupe d'opposition de la société civile devient encore un peu plus fortement le point d'ancrage et de ralliement de tous ceux qui imaginent une autre méthode et d'autres moyens pour gérer Grenoble. Il réunissait près du quart des Grenoblois en 2020 et on peut imaginer qu'il se trouve à un niveau bien plus élevé en 2024 car toutes ses prophéties se sont réalisées.

On se souvient qu'Alain Carignon préconisait un "big bang" de la gestion municipale sous peine d'envoyer la ville dans le mur de la dette et de l'impôt. Nous y sommes.

LA GRANDE COALITION DOIT PRENDRE EN COMPTE LA RÉALITÉ

La grande coalition qui doit naitre au lendemain de ces élections, respectant les histoires et les valeurs de chacun, doit prendre en compte la réalité de l'action de ce groupe d'opposition. "Il n'y a pas de politique en dehors des réalités" professait déjà le Général de Gaulle.

Tous ceux qui ont essayé de se soustraire aux données locales, qui veulent en nier les acteurs essentiels, se sont cassés les dents. Le scrutin de dimanche qui fait disparaitre la Macronie du paysage local ne dit rien du vote municipal qui interviendra dans 18 mois.

LA PROMESSE INITIALE AVEC D'AUTRES MÉTHODES et D'AUTRES MOYENS

L'intérêt de la ville est de voir naitre une grande équipe qui oeuvre ensemble sur la base d'un constat partagé et d'un projet élaboré avec les Grenoblois. Pour Alain Carignon par exemple, il faut renouer avec la promesse initiale d'Eric Piolle, celle de 2014, d'une ville apaisée et de son adaptation au changement climatique. Mais avec d'autres méthodes et d'autres moyens permettant d'avancer vers ces objectifs.

La fait que l'aile dure ait pris les manettes de la ville et que le temps des affaires s'ouvre pour elle dans des conditions qui vont lui porter des coups décisifs, ouvre plutôt un espace à tous les démocrates et républicains qui n'ont que Grenoble au coeur.

 

 

4 Comments

Laisser un commentaire

"LES INFORMÉS" : LES COULISSES DE LA VIE GRENOBLOISE !

X