MJC PRÉMOL, CORRESPONDANTS DE NUIT, NAPPE PHRÉATIQUE… LES OUBLIÉS DU CONSEIL MUNICIPAL

Rien qui fâche. Le Conseil Municipal qui se réunit aujourd'hui à nouveau à l'hôtel de ville - après 5 ans !- voudrait éviter tous les sujets qu'Eric Piolle met sur la place publique et tous les dossiers sur lesquels il prend une décision solitairement.

Ainsi sa volonté d'asphyxier le Théâtre Prémol au Village Olympique ne fait-elle l'objet d'aucun débat dans aucune commission et d'aucune décision du Conseil Municipal. Lucille Lheureux, l'Adjointe aux cultures (!), exécutante maladroite, sectaire et disciplinée, applique les consignes sans discernement personnel, dans la lignée de la malheureuse Corinne Bernard (Verts/Ades), congédiée après un mandat. Les acteurs culturels vont finir par la regretter. C'est dire.

MJC ET THEÂTRE PRÉMOL : LE FAIT DU PRINCE

Mais pas question même d'informer le Conseil Municipal, représentant les grenoblois, de ce virage à 180 degrés. Jusque là la municipalité se félicitait de la porosité réussie de la MJC Prémol et du théâtre entre le socio-culturel et le culturel et tout à coup, par le fait du Prince, il s'agit de les séparer et de faire disparaitre le second. Où cette décision a été prise? Par qui ? Dans le fonctionnement totalement opaque de la secte politique au pouvoir, impossible de le savoir. Mais le Conseil Municipal sera tenu à l'écart.

CORRESPONDANTS DE NUIT : UNE STRUCTURE À SA BOTTE

Même mépris à l'égard de l'entreprise de remise en cause des correspondants de nuit qui interviennent à Villeneuve, au Village Olympique et place des Géants. La municipalité veut les retirer à la Régie de Quartier pour les confier à une nouvelle structure à sa botte qu'elle est en train de créer. Dont la première tache sera de recruter ... un directeur. Ils sont devenus fous de dépenses de fonctionnement, ne savent plus faire que cela : créer des structures.

POLLUTION DE LA NAPPE PHRÉATIQUE : PIOLLE A CACHÉ LA VÉRITÉ

Il n'en sera pas question au Conseil Municipal. Tout ce qui a de l'importance n'est pas débattu, mais solitairement décidé. Eric Piolle n'a pas prévu non plus de s'expliquer sur les raisons pour lesquelles il a caché au Conseil Municipal en 2021 le rapport de l'ARS (Agence Régionale de Santé) qui avait analysé la nappe phréatique et relevé de graves pollutions. Il avait dû renoncer à alimenter la piscine Jean Bron par l'eau de la nappe après avoir creusé un puit (35 000 €) inutile...

IL JUGE QU'IL N'A PAS À S'EXPLIQUER

Entre 2021 et 2024 l'omerta a régné sur le sujet. Pourquoi ? D'autant que c'est une élue grenobloise de son groupe, Anne-Sophie Olmos, qui est Vice-Présidente de la Métropole chargée de l'eau. Les grenoblois ne méritent-ils pas à travers le Conseil Municipal une légère explication ? Piolle n'a rien mis à l'ordre du jour pour y répondre. Du haut de Sa Suffisance on imagine qu'il juge ne pas avoir à se justifier d'un quelconque manquement à ses devoirs. Comment, en effet, pourrait il être coupable de quoi que ce soit, alors qu'il est le Bien incarné.

DES DÉLIBÉRATIONS-FLEUVES QUI SE GARGARISENT DE MOTS

Au lieu de débattre de ces décisions, le Conseil Municipal se penchera longuement sur des rapports d'autant plus fleuves qu'ils se gargarisent de mots. Des sortes de "délibération-cadre" sur "la politique de la ville en faveur des ainés" ou "la stratégie de végétalisation". Des centaines de pages dans lesquelles on apprend par exemple que la ville veut "protéger les arbres quand il y a des travaux" ou bien "améliorer le paysage et la qualité des aménagements". On ne s'en doutait pas !

"PROTÉGER LES ARBRES QUAND IL Y A DES TRAVAUX" (!)

Après 10 ans de mandat se fixer de tels objectifs aussi évidents alors que sur le terrain les grenoblois ont observé l'indifférence municipale à cet égard relève de la provocation. Les superbes cerisiers du japon de la place de la gare ont été abattus pendant les travaux de la voie cyclable et les arbres qui faisaient le fierté de la piscine Jean Bron de même. Pour ne citer que deux exemples. Mais en remplissant le Conseil Municipal de mots sur ces sujets - les ainés et la végétalisation- il espère faire croire qu'il agit sur ces sujets et lui permet d'éviter de parler de ce qu'il décide dans le dos des grenoblois et du Conseil Municipal.

SOUTENIR LES HIJABEUSES CONTRE LA "VIOLENCE RACISTE"

Cette technique répétitive et lassante ne satisfait plus que le noyau dur. Nombre d'élus de ce qui reste de la majorité (35 membres) ne cachent pas en privé "qu'on marche sur la tête". La prochaine opération sur les hijabeuses entre dans cette catégorie. Le Conseil Municipal n'aura pas non plus à débattre de la décision solitaire du Maire de considérer que contester le port du Hijab dans le sport relève de la "violence raciste" (!). C'est donc au nom de "l'anti-racisme" qu'il accueille celles-ci le 28 mai prochain. Transformant à nouveau Grenoble en terrain de jeu de l'islamisme.

NATHALIE BÉRANGER (OPPOSITION) : "UN VÊTEMENT D'INTENTION POLITIQUE"

Ce qu'a dénoncé Nathalie Béranger au titre de la Présidence des femmes élues, mais qui est aussi Conseillère Municipale du groupe d'opposition : "ce vêtement patriarcal pour la contrainte faite aux femmes de le porter pour cacher leurs cheveux en toutes circonstances". Relevant "l'intention politique de vouloir dissimuler le corps des femmes en présence des hommes".

Si Eric Piolle avait soumis sa décision de parrainer cette présence à Grenoble, Nathalie Béranger et le groupe d'opposition lui auraient demandé d'inviter des associations Iraniennes qui revendiquent de ne pas le porter et expliquent pourquoi.

COMMENT UN TEL SYSTÈME POURRAIT-IL TENIR ENCORE 2 ANS ?

Cette stratégie d'évitement démontre aussi la faiblesse de la municipalité. Elle n'est pas en capacité de défendre ses décisions. Elle doit les prendre en catimini et les appliquer brutalement afin de laisser le moins de traces possibles. Mais au fur et à mesure que les dégâts sont visibles dans la ville et que monte la colère, il deviendra de plus en plus difficile de maintenir le Conseil Municipal comme une coquille vide des décisions qui concernent les grenoblois. Ici encore, comme chaque fois, et de plus en plus intensément au fur et à mesure que les mois passent, la question se pose avec plus d'acuité : comment un tel système pourrait-il encore tenir deux ans sur de telles bases ?

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