LEUR BOOMERANG VIENT FRAPPER LES ROUGE/VERTS GRENOBLOIS

Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Rouge/verts a expliqué prendre l'avion une fois par an pour aller voir pousser un arbre qu'elle a planté en Guyane . Elle "assume" selon "Le Point : "c'est un arbre qui symbolise notre engagement écolo. Je reviens tous les ans maintenant pour voir comment cet arbre a poussé". Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, les Verts souhaitent établir une règle selon laquelle on aurait plus droit qu'à 4 vols en avion par existence : deux vols pendant sa jeunesse et deux autres dans sa vieillesse. Le reste devant être limité et professionnel. Eric Piolle est sur cette ligne. Comme Marine Tondelier il ne prend jamais l'avion. Sauf quand Il le juge nécessaire. 

PIOLLE NE PREND PAS L'AVION SAUF POUR ALLER À RIO ET CHARM EL-CHEIKH...

Il a jugé indispensable de se rendre à... Rio de Janeiro en novembre dernier pour un fumeux "observatoire de la démocratie locale..." et à Charm el-Cheikh auparavant parmi les 30 000 participants à la COP27. Des destinations plutôt charmantes et évidemment sans aucun compte rendu ou résultat. Il ne prend donc "jamais l'avion".

IL S'AGISSAIT DE DÉLÉGITIMER LA DROITE AU PLAN POLITIQUE ET MORAL

Plus on avance, sujet par sujet, plus la tartufferie de l'idéologie des Rouge/verts éclate. Eux qui ont considérablement affaibli la démocratie représentative par la judiciarisation de tous les dossiers et rapports en société sont en train de se ramasser le boomerang en long, en large et en travers.

Au plan local et national ils ont réclamé des lois, traqué tout vide juridique créé des délits pour le moindre propos ou attitude afin de délégitimer la droite aux plans politique et moral. L'anti-racisme dévoyé est devenu l'un de leurs instruments favoris pour faire condamner et étouffer tout débat sur l'immigration, devenu par nature "nauséabond".

ILS SONT MAINTENANT INQUIETS DE LA JUDICIARISATION DU DÉBAT

Maintenant la nébuleuse est très inquiète de « l’utilisation très large du délit d’apologie du terrorisme » depuis que Mathilde Panot, la Présidente du groupe LFI à l'Assemblée Nationale et quelques autres doivent s'expliquer. Pour le "Monde" (28/29/4/24), si heureux de voir déférées des personnalités de droite en toutes occasions, « l’inquiétude monte de la part des défenseurs des libertés individuelles » devant ces «convocations policières ». La justice a disparu, il est question de "convocations policières" (!). La judiciarisation tant prônée devrait être limitée à ce qu'ils jugent, eux, intolérable dans le débat.

QUATTENENS, BAUPIN, BAYOU, MILLER... LA LISTE S'ALLONGE

Avec le sexisme, les violences sexuelles, l'homophobie ils pensaient avoir tiré le gros lot. Le gros beauf' de droite plutôt aviné était la cible. Un mot, un geste et il était conduit dans l'enfer de la relégation sociale. Mais voilà que c'est Adrien Quattennens (LFI) qui gifle sa femme, le Député Verts Denis Baupin qui doit démissionner de la Vice-Présidence de l'Assemblée Nationale pour soupçons de violence sexuelle  - il avait la réputation de serrer de près dans les couloirs sans que les Verts ne s'en émeuvent -, le leader des Verts Julien Bayou qui se met en retrait car accusé de harcèlement et d'abus de faiblesse, Gérard Miller, la coqueluche médiatique des Rouge/Verts qui mettait son aura au service de son tempérament de prédateur, accusé de viol...

LA PÉDOPHILIE AVAIT SA VITRINE ET SES DÉFENSEURS

Avant la judiciarisation la gauche se permettait tout : Gabriel Mazneff, qui avait son billet au "Monde", coqueluche littéraire de la gauche pour qui il fallait éveiller la sexualité des enfants - une thèse que défendra Daniel Cohn-Bendit - est accusé de pédophilie et les témoignages se sont succédé. Les livres de Camille Kouchner et - dans une mesure moindre - de Raphaël Enthoven ont décrit les moeurs d'une certaine gauche qui allait de vivre la sexualité devant les enfants jusqu'aux abus perpétrés en bonne compagnie.

PIOLLE CONDAMNÉ DEVRAIT DÉMISSIONNER

Contrairement à ce que pensaient les adeptes du tout judiciaire, la boite de Pandore s'est ouverte sur la partie gauche de la société et ce n'est pas fini. Elle n'a pas échappé non plus au volet politico-financier. Le plus spectaculaire est évidemment la condamnation pour favoritisme d'Eric Piolle. Celle-ci qui met en cause la probité de la personne selon le code pénal, aurait dû donner lieu à sa démission de Maire conformément à "la charte" Anticor qu'il a signé. À cette occasion toute la fausseté du système est apparue au grand jour. Les "chartes" ne servent qu'à impressionner le gogo, "Anticor" est une officine des Rouge/Verts...

Mais alors que jusque-là un élu condamné était sujet à leur opprobre, les élus grenoblois cherchent à faire glisser cette grave condamnation comme une lettre à la poste. Ce n'est évidemment pas possible et dans le climat hystérique qu'ils ont créé sur ces questions, Piolle est définitivement enfoncé.

LES LETTRES QUI MOUCHARDENT PLEUVENT

Localement cette instrumentalisation de la justice qui a été systématiquement mise en oeuvre par la secte politique de Raymond Avrillier depuis 40 ans se retourne contre eux. En utilisant tous azimuts la délation - mais la main sur le coeur, au nom de la morale - ils ont ouvert une autre boite de Pandore. Certes leur nouvel ennemi, Christophe Ferrari, devrait passer à la casserole judiciaire, mais un pilier du Piollisme outrancier, Lionel Coiffard, Vice-Président de la Métropole est accusé pour les mêmes éventuelles turpitudes automobiles... Les lettres qui mouchardent pleuvent : "l'article 40" qui fait obligation de signaler un fait possiblement délictueux dont un élu ou un fonctionnaire à connaissance est le nouveau moyen de démolir quelqu'un. On imagine les dégâts de l'utilisation de cet article avec le gouvernement de Vichy.

Y. MONGABURU (Verts/Ades) FLIC, INQUISITEUR ...

Yann Mongaburu formé par la secte des Verts/Ades affectionne ce rôle de flic inquisiteur, dénonciateur. Il aurait été parfait sous Staline. Il saisit chaque opportunité pour tenter de judiciariser un mot afin de tenter de déconsidérer tous ceux qui résistent : Guy Tuscher, Alain Carignon, Chérif Boutafa ... l'ont entendu une fois ou l'autre réclamer, accusateur, comme un torquemada de sous-préfecture, que "ces propos figurent au procés-verbal" (!) histoire de menacer d'un procès pour un mot détourné de son contexte. 

... DÉNONCIATEUR DE CHRISTOPHE FERRARI AUSSI

C'est lui qui a effectué le premier signalement au Procureur de la République concernant la voiture de service de Christophe Ferrari : il avait été 6 ans vice-président à ses côtés sans rien voir et à découvert les abus après avoir été battu à la Présidence de la Métropole par... Christophe Ferrari. Ici aussi on mesure parfaitement le rôle politique qu'ils font jouer à la justice et le niveau de leur morale.

ILS PRÉFÈRENT LA SOCIÉTÉ DE DÉFIANCE À LA SOCIÉTÉ DE RESPONSABILITÉ

On connait le bilan de cet abus de "l'état de droit" qui s'est substitué aux débats de fond, a transféré le pouvoir au juge, paralysant les élus privés de tout pouvoir d'agir. Des élus qui font de la surenchère dans la transparence et les contrôles afin de faire croire que chacun lave plus blanc.

Une société de défiance, où tout le monde dénonce tout le monde, à l'opposé d'une société de responsabilité où les abus et manquements sont sanctionnés à postériori et non pas considérés comme un postulat. En réalité l'idéologie des Rouge/Verts a voulu utiliser l'autorité judiciaire pour abattre l'Etat. Le trotskyste Edwy Plenel, reçu en grandes pompes à Grenoble, qui a officié à la tête du "Monde", est un activiste de cette technique. "Une sorte de dictature du Bien s'installe. Les juges ont remplacé les curés. Et n'importe quel emmerdeur peut chercher à censurer la liberté de parole par le biais des tribunaux" écrivait Philippe Murray dans son journal en ... 1993. Que dirait-il maintenant ?

La dévitalisation de la démocratie qui en résulte se lit à livre ouvert : les citoyens choisissent la violence pour se faire entendre et se détournent des urnes.

ILS VONT DEVOIR RENDRE DES COMPTES SUR LA BASE DE LEURS CRITERES

Cette posture morale et ce désir permanent de pénal démontrent la faiblesse de cette idéologie pour traiter les problématiques des collectivités et des citoyens. Mais elle a construit un modèle apparent, une sorte de société du spectacle médiatique sans rapport avec la réalité de la vie. Il devait servir nos parangons de vertus, nos moralistes tartuffiers et terrasser l'adversaire. Leur création leur échappe. Le boomerang revient sur chacun d'eux et ils doivent rendre des comptes sur la base des critères qu'ils ont eux mêmes proclamé. Ça fait mal.

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