INSÉCURITÉ DANS LES TRANSPORTS : LA GRATUITÉ EST EN MARCHE

La réponse au débat ouvert par "le Dauphiné" est sans appel : 94 % des grenoblois répondent qu’il faut plus de sécurité dans les transports. Toutes les nuances apportées sur la réalité de cette situation n’y change rien. Combien de personnes ont-elles déjà abandonné les transports en communs du fait de cette insécurité, des incivilités et du « climat » qui règne dans les bus et les rames ? Une "ambiance" faisant craindre que la moindre remarque dégénère ?

« Sur une échelle de la peur de 1 à 10, nous sommes à 3 ou 4, ce n’est pas rien » estime Fernando Martins, secrétaire et délégué syndical FO (majoritaire) à M'Tag (DL du 12/3/24).

"PLUS PERSONNE NE RÉCLAME LE TICKET..."

Beaucoup se sont lassés, en particulier des femmes seules victimes d’injures en tous genres. Une stigmatisation qui ne gêne aucunement les féministes extrémistes et les woquistes si sensibles aux victimes…

« S’il revient normalement aux conducteurs de demander à chacun de voyager avec un billet, plus aucun ou presque ne le réclame » relève Jean-Benoit Vigny (DL du 11/4/24). La « gratuité «  est en route !

DES DEALERS BLOQUENT LE BUS POUR VENDRE

D’ailleurs « parfois, on voit des dealers emprunter cette ligne pour vendre de la drogue, descendre à un arrêt avant de remonter, quitte à bloquer le départ du bus le temps de la transaction ! Et à nous menacer si on ne veut pas l’attendre… » raconte un chauffeur. Leur recette abondante ne les incite même pas à payer leur billet.

N’évoquons pas les bus caillassés, les balles qui sifflent. En 10 ans, l'image négative des transports dans la métropole est passée de 41% à 48%, soit près d'1 habitant sur 2 qui en a une mauvaise image.

COÛT DE LA GRATUITÉ : 60 MILLIONS D'EUROS PAR AN

La "gratuité" est donc bien en route.  La suppression de la recette passager aurait un cout annuel évalué à 60 millions d’euros qu'il faudrait transférer sur le contribuable.  De plus il est établi par toutes les études qu'elle ne produit pas d'effets pour la neutralité carbone. Ceux qui paient la taxe foncière seront très heureux d’apprendre qu’elle sert déjà à transporter gratuitement la délinquance.

Une délinquance à laquelle il  faut ajouter 8 millions d’euros de coût annuel direct, chiffrée par la Chambre Régionale des Comptes en 2019. Et depuis ?

LES TRANSPORTS EN COMMUNS TRANSFORMÉS EN ZONE

Si on va au bout de la démagogie Piolle, ses affidés et des élus PCF sur la "gratuité", on mesure exactement ce que seront les transports collectifs de demain : un moyen de déplacement des zonards de tous acabits, qui en feront leur nouveau terrain de chasse. On peut compter sur leur imagination. Au lieu de camper dans la rue, les miséreux victimes des mafias pourront s'installer dans les trams à la journée. Il faudra un abri pour les chauffeurs, calfeutrés dans leurs cabines. Ceux qui voudront encore exercer leur métier bénéficieront d’une prime de risques. Les transports ressembleront pleinement à la ville idéale des gauchos qui la gouvernent sans en subir les inconvénients.

TOUS LES ACQUIS DU TRAM SERONT PERDUS

Tout l’acquis du tram des années 80, quand il a été installé par la municipalité Carignon sera définitivement perdu : amener aux transports en communs des clientèles qui en étaient éloignées du fait de leur image de régularité, de confort et de modernité sobre. Le succès a été complet durant des années de progression pendant lesquelles il était quasiment  devenu « mode » d'emprunter le tram.

LES TRANSPORTS EN COMMUNS RECULENT DEPUIS PIOLLE

Il a fallu la période Piolle/Mongaburu à la tête des transports collectifs pour que ceux-ci stagnent, c’est-à-dire reculent.

Avec 16 % de part modale dans les déplacements ils font du surplace depuis 10 ans. L’insécurité est un facteur important de cette régression. Le taux de fraude "officiel" a doublé passant de 7,5 % à 13,5% . Les chauffeurs baissent la tête, portent des lunettes noires pour éviter « un mauvais regard » qui déclenchera l’agression. « Beaucoup affirment ne plus signaler également les incivilités dont ils sont victimes » relève aussi Jean-Benoit Vigny, « les plaintes ne sont pas suivies d’effet, à quoi ça sert ? » soupire un chauffeur.

LA POLICE NE PEUT LIBÉRER NI LES HALLS D'IMMEUBLES, NI LES BUS

Alors la connaissance exacte du  taux de fraude….

Jérôme Chappa, le directeur de la police dans l’Isère annonce dans ce même DL qu’il a mis en place une brigade d’une douzaine d’hommes dédiés aux transports et qu’elle sera renforcée à la rentrée.

Pas plus que la police ne peut évacuer les halls d’immeubles, elle ne pourra libérer les bus et les trams avec ses petits moyens et les contraintes qui pèsent sur elle dans une ville où les élus ne communiquent que sur « les violences policières ». Jamais sur les autres violences. Va-t-on arrêter pour des pieds sur les sièges, les bandes verbalement agressives, les menaces voilées ? Tout ce qui impose à un passager lambda de baisser les yeux et ne pas ouvrir la bouche afin de ne pas risquer une agression physique ?

PORTE OUVERTE À TOUS LES PRIMO ARRIVANTS

Non évidemment. Les fondements de cette situation relèvent du choix de peuplement de la ville. Il n’est pas possible d'être irresponsable dans les attributions de logements, d’avoir porte ouverte à tous les primo arrivants en situation irrégulière, donc sans ressources, d’accueillir des  populations dont le mode de vie est principalement le trafic – faute d’une éducation à nos mœurs et à nos lois - et espérer un espace public apaisé.

LA DÉMAGOGIE DES ROUGE/VERTS CRÉE UN GRENOBLE INSUPPORTABLE À VIVRE

Comment la Police Nationale pourrait-elle, avec la meilleure volonté du monde, faire face à de véritables tribus installées dans des cités totalement ghettoïsées dont elles sont maitresses ? La démagogie des Rouge/Verts grenoblois qui ont la charge du logement a créé ce Grenoble insupportable à vivre.

L’insécurité dans les transports est désormais établie, reconnue (fini les "fantasmes" évoqués par Céline Deslattes, une porte-parole d’Eric Piolle). Elle est un effet des choix effectués par la municipalité Piolle. Comme l'exprime Fernando Martins, secrétaire et délégué syndical FO (majoritaire) à M'Tag : « à la notion de transport en commun, je préfère celle d’espace public urbain car il n’y a pas qu’à l’intérieur des trams et des bus que l’on peut se retrouver à gérer des problèmes d’insécurité. Il y a aussi en proximité les arrêts, les stations, les quais ». Elle est en effet partout.

UNE INSÉCURITÉ SUPÉRIEURE DE 67 % AUX VILLES COMPARABLES

Après l'arrivée de Piolle, un Ministre de l’Intérieur PS, Bernard Cazeneuve avait indiqué que l'insécurité était à Grenoble de 67 % supérieure aux villes comparables ! Pas besoin d’être devin pour présager que ces chiffres ne se sont pas améliorés.

LE DÉNI EST LA LIGNE DE CONDUITE DE NOMBREUX ÉLUS DE GAUCHE

Le déni qui est la ligne de conduite d’une grande partie des élus de gauche est frappant. Cécile Cénatiempo n’annonce t-elle pas que son groupe PS du Conseil Municipal suivra les consignes d’alliance qui lui seront données par le parti. Ces élus pourraient allégrement devenir les supplétifs d’une politique qui produit de tels dégâts ?

LA BOITE DE PANDORE EST OUVERTE

Combien de temps encore la réalité de la ville va être niée par certains élus ? Ils la laissent à la charge des grenoblois en campant sur des postures de générosité : gratuité pour tous, accueil inconditionnel... Qui paie ? quelles en sont les conséquences ? Quelles populations supportent? Que devient la ville ? Ces questions ne se posent pas.

Mais le dossier ouvert avec précaution par le "Dauphiné" ouvre la boite de Pandore : la situation dans les transports en communs n'est pas une exception. Elle est au contraire un symbole bien visible des effets (paupérisation, fuite de ceux qui peuvent, mal vivre pour les autres) d'une politique qui transforme l'espace public en une jungle ou règne la loi du plus fort.

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