PÉRISCOLAIRE : TOUT VA TRÈS BIEN POUR CHRISTINE GARNIER
Quel que soit le sujet, la majorité Piolle brille par sa capacité à étaler toute son autosatisfaction... quand bien même la réalité est loin d'être aussi rose qu'ils la dépeignent.
LE VERBIAGE HABITUEL
Sur le site de la majorité municipale, l'adjointe aux écoles Christine Garnier, élue depuis 1995 avec les Verts/ADES, parle du périscolaire à Grenoble. La répétitrice d'éléments de langage depuis 30 ans, toujours spécialiste de la mauvaise foi et toujours au taquet pour défendre le clan, empile les formules creuses habituelles : rendre le périscolaire "le plus émancipateur et solidaire possible", priorité au "bien-être et la prise en compte des besoins des enfants" (encore heureux ?)...
FORMATER L'ENFANT DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE
Elle énumère aussi les "ambitions" de la municipalité pour les enfants, avec notamment comme pilier fort : "favoriser l’émancipation des enfants et des jeunes comme “écocitoyen-nes”". La prise en main de la culture et du sport à Grenoble avec des critères pour les subventions imposant aux associations et institutions de souscrire à l'agenda idéologique des Verts ne suffit pas. Ils s'attaquent également aux enfants, qu'il faut imprégner dès le plus jeune âge de leurs thèses, à qui il ne faudrait surtout pas laisser la moindre liberté de conscience.
PAS DE PLACE POUR L'ESPRIT CRITIQUE
On comprend pourquoi : des esprits capables de pensée critique pourraient se rendre compte des foutaises répétées des Verts, entre leur ligne anti-nucléaire meilleur alliée des émissions de gaz à effet de serre, ou leur promotion de la densification à outrance et donc du réchauffement des villes. Mieux vaut formater les citoyens pour en faire des "éco" militants dès le plus jeune âge, quand ils sont malléables.
POUR GARNIER, TOUT VA BIEN POUR LE PÉRISCOLAIRE...
Christine Garnier nous fait également une présentation idyllique du périscolaire, avec une liste à la Prévert idyllique de toutes les activités proposées. Un programme évidemment "toujours adapté aux besoins et envies de chaque jeune qui choisit son activité". Tout va bien dans le meilleur des mondes grâce à la municipalité phare de l'humanité donc.
... QUI EST POURTANT RÉGULIÈREMENT FERMÉ
Il est donc étonnant que malgré ce tableau presque paradisiaque, la ville soit très régulièrement dans l'incapacité d'assurer l'accueil périscolaire. La situation n'est pas isolée et concerne nombre d'écoles, où les parents d'élèves sont régulièrement prévenus au dernier moment que l'accueil ne sera pas assuré (du périsco, de la cantine)... allant même jusqu'à leur demander d'intervenir en tant que "bénévole occasionnel" !
LA FAUTE AU CONTEXTE NATIONAL
L'adjointe minimise évidemment ces problèmes pourtant majeurs, en usant des techniques habituelles du système Piolle pour noyer le poisson. Les fermetures "de temps en temps" ? La faute à "une crise de la profession au niveau national". Comme d'habitude, les Rouge/Verts refusent de s'interroger sur la piètre attractivité de la ville pour le recrutement, et sur leur propre organisation qui entraine des difficultés d'embauche alors que nombre de communes parviennent à pallier ces problèmes. Alors que chaque année Christine Garnier annonce que la rentrée se passera grâce à un "plan d'action" municipal, il manque à chaque fois des animateurs (encore 90 manquants à la rentrée de septembre dernier !).
LA CRÉATION D'UN ÉNIÈME GROUPE DE TRAVAIL
Puisqu'on ne voit aucun effet du fameux "plan" promis, les élus ont sorti un autre tour de leur chapeau. Ils lancent un "atelier citoyen" pour "émettre des préconisations à destination des élu-es, pour améliorer la qualité de l'accueil périscolaire à Grenoble". Une initiative qui vise à donner l'illusion de l'action, qui s'apparente à un vaste enfumage pour tenir jusqu'aux municipales en faisait mine d'avancer, en récupérant une pétition lancée par des parents excédés.
QU'EST CE QUI S'EST AMÉLIORÉ ?
La pétition lancée début 2023 résumait clairement le problème : "la Municipalité de Grenoble est responsable du périscolaire. Depuis maintenant plusieurs mois, ces responsabilités et engagements ne sont plus assumés, laissant des enfants et parents grenoblois sans solution, laissant des professeurs des écoles sous pression (…) des temps d’accueil, le matin ou le soir, qui ne sont plus assurés, laissant ainsi les parents et les enfants se débrouiller (…) des temps d’accueil restauration qui ne sont plus assumés. (…) quand ces temps périscolaires sont maintenus, le faible nombre d’animateurs-trices, déjà sous pression, ne leur permet pas d’assurer un travail qualitatif". Depuis qu'est ce qui s'est amélioré ?
GARNIER ET CONSORTS ONT DÉGRADÉ LE PÉRISCO
La réalité, c'est que Christine Garnier et les Rouge/Verts ont contribué à dégrader davantage la situation du périscolaire grenoblois. Réduction de l'offre d'aide aux leçons, fin des deux premières soirées d'accueil gratuit, hausse des prix pour les classes moyennes vaches à lait de la municipalité, sabrage des associations qui permettaient un périscolaire non municipal comme Le Plateau à Mistral qui accueillait des centaines d'enfants...
LES RÉSULTATS VS LES DISCOURS
Impossible de compter sur ceux qui aggravent les problèmes pour les résoudre. Et la méthode consistant à enchainer les déclarations d'intention et multiplier les groupes de travail pour noyer un problème trompe de moins en moins de Grenoblois. Sur ce sujet comme sur tant d'autres, la réalité du bilan des élus piollistes après deux mandats aux manettes devrait enterrer toutes leurs vaines promesses et démonétiser leurs éléments de langage.
Collaborateur.s.trice.s exceptionnel.les. quelle bonne idée et s’il y a un accident c’est le.a pauvre parent.e qui se retrouve responsable au civil et au pénal? C’est l’Etat qui indemnise? S’agissant d’enfants mineurs, il y a intérêt à bien relire le contrat. Et bientôt, entre d’une part les parents qui viendront bosser bénévolement à l’école, désertant leur propore travail, qui sera donc repris pas des immigrants volontaires sous-payés, et d’autre part les médecins cubains venus nous soigner, nous ouvrons la porte à un avenir sans avenir.
GLC, d’habitude j’ai tendance à m’étaler sur mes commentaires.
Là, non… Entre mon fils scolarisé en CM2 dans une école de la ville et mon propre boulot auprès des enfants, j’ai trop de textes en stock évoquant le périscolaire, ce serait long…
Vous pointez judicieusement quelques aspects de sa « fragilisation » et l’ironie de Torcan vise, hélas, juste.
Quant à la « charte de la laïcité » qui oblige le périscolaire partout en France, j’imagine volontiers qu’au nom du combat contre « l’islamophobie », Garnier poursuivra son contournement, déjà bien engagé.
Finalement je me suis un peu étalé, le sujet me tient à coeur, pourvu que les parents s’interrogent davantage.
« L’accueil périscolaire ne doit pas être une garderie où se transmettent les lois de la rue » me disait une maman.
Déjà un bon début…
À ma lecture, un ami dans la profession a souhaité que j’apporte une précision indispensable.
Car oui, il a raison, beaucoup de directeurs de centres, d’animateurs, d’intervenants extérieurs d’ATSEM et d’enseignants effectuent un boulot remarquable auprès des petits grenoblois dans des conditions de plus en plus difficiles.
Ils ne sont pas RACISTES, n’en déplaise aux parents, grands frères…parfois extrêmement tatillons sur la question, qui font vivre un quotidien douloureux à trop d’instructeurs valeureux.
Certains flanchent.