VILLENEUVE : CRISE À L’ÉCOLE LE LAC

L'école maternelle Le Lac, à la Villeneuve, fait face à une accumulation de problèmes qui fait bondir les parents d'élèves, comme le rapporte le média en ligne Place Gre'net.

PÉNURIE D'ENSEIGNANTS

Premier problème : une pénurie de professeurs, avec cinq enseignants sur six absents dont certains non remplacés. Certains enfants n'ont ainsi eu que quelques jours d'école depuis des semaines. C'est également la valse des remplaçants, qui changent constamment, privant les enfants de la moindre stabilité à un âge où ils en ont besoin.

LA PÉNURIE D'ATSEM SE POURSUIT

Aux absences d'enseignants se cumule également la pénurie d'ATSEM (agent territorial spécialisé des écoles maternelles). Un problème pour les temps d'accueil du matin et du soir, mais également pour le temps du repas. Cette semaine, les repas de la cantine n'ont ainsi été assurés que deux jours.

UNE SITUATION LOIN D'ÊTRE ISOLÉE

Cette pénurie d'agents pour assurer les temps périscolaires, une compétence municipale, n'est pas spécifique à l'école Le Lac. On se rappelle ainsi de la pétition lancée au printemps dernier par l’Union des Représentants des Parents Délégués de Grenoble (URPDG) qui dénoncait : "la Municipalité de Grenoble est responsable du périscolaire. Depuis maintenant plusieurs mois, ces responsabilités et engagements ne sont plus assumés, laissant des enfants et parents grenoblois sans solution, laissant des professeurs des écoles sous pression (…)  des temps d’accueil, le matin ou le soir, qui ne sont plus assurés, laissant ainsi les parents et les enfants se débrouiller (…)  des temps d’accueil restauration qui ne sont plus assumés. (…) quand ces temps périscolaires sont maintenus, le faible nombre d’animateurs-trices, déjà sous pression, ne leur permet pas d’assurer un travail qualitatif". 

Christine Garnier, élue depuis 25 ans et habituée à doctement répéter les contrevérités des Verts.

CHRISTINE GARNIER (Verts/ADES), ADJOINTE PRÉPOSÉE AUX MENSONGES

Notons qu'à l'époque de la pétition, Christine Garnier, l'adjointe sectaire Verts/ADES qui ne recule devant aucun mensonge, expliquait que « la municipalité espère lancer un plan d’action qui sera en place pour la prochaine rentrée » (DL du 22/4/23). On voit ce qu'il en est aujourd'hui. À la rentrée, il manquait encore 90 animateurs pour assurer le périscolaire.

LA VILLE EN APPELLE... AU BÉNÉVOLAT DES PARENTS !

Nous voilà en décembre et la situation est toujours aussi problématique. À l'école Anthoard, un appel a même été lancé aux parents pour leur demander d'intervenir bénévolement pour assurer les temps périscolaires. Il fallait y penser : voilà qui coûtera moins cher à la "ville amie des enfants" (un autre label fumeux) que d'assurer des conditions de travail et de rémunération décentes aux animateurs !

L'appel à l'aide aux parents de l'école Anthoard...

LA FAUTE... AUX VIRUS !

Pour l'école Le Lac, et malgré cette pénurie qui touche toutes les écoles, Christine Garnier (qui n'a pas daigné répondre au courrier des parents délégués mais répond à la presse) a trouvé un nouvel élément de langage dans son sac à bobards : "c’est l’hiver, les virus circulent, et beaucoup d’Atsems sont tombées malades". Pratique que le sujet s'invite en décembre, elle n'avait pas pu utiliser un tel argument en avril dernier pour les pétitionnaires de l'URPDG...

DES ÉLUS QUI N'ONT RIEN À PROPOSER

L'adjointe admet bien des difficultés pour recruter également... sans pour autant rien proposer pour y remédier. Nous n'aurons ainsi pas droit à un quelconque bilan du fameux "plan d'action" de la municipalité évoqué au printemps dernier pour résoudre le problème. Une constante du système Piolle : ne pas lésiner sur les promesses pour endormir les Grenoblois, et miser sur le fait que la promesse sera vite oubliée.

La manie des fausses promesses. En 2016, Eric Piolle promettait la création d'une nouvelle résidence pour personnes âgées et l'annonçait en grande pompe. Depuis, plus de nouvelles de cet engagement à 5 millions...

LA COUR D'ÉCOLE DEVIENT UN DÉPOTOIR

Comme si ça ne suffisait pas, les parents alertent également sur l'état de saleté de la cour d'école, où les feuilles mortes s'accumulent et avec la pluie forment des sortes de dépôts de boue où les enfants pataugent. "On a trouvé un rat mort, un matin. C’est vraiment inadmissible de laisser des petits jouer là-dedans" explique une maman à Place Gre'net. Le média rapporte qu'un agent de la ville lui a avoué qu'ils ont pour consigne de ne ramasser les feuilles que lorsqu'elles sont toutes tombées... ce que Christine Garnier ne dément pas, mais le se paye le luxe de rejeter la faute sur la direction de l'école qu'elle charge de faire la demande de nettoyage. Bienvenue à Grenoble. 

LA VILLE... "AMIE DES ENFANTS" !

Les parents seront surement ravis d'apprendre, s'ils étaient passés à côté de la comm' municipale à ce sujet, que Grenoble est pourtant estampillée "ville amie des enfants". De quoi relativiser encore un peu plus ces labels et chartes auxquels la majorité fait la chasse et qui reposent plus sur des déclarations d'intention que sur des résultats concrets. Ces labels qui résonnent comme une insulte aux Grenoblois quand on les confronte à la réalité de la ville.

DERRIÈRE LES FAÇADES, LES PROBLÈMES

Pénurie de personnel par manque d'attractivité, incapacité à assurer un périscolaire qui soit autre que du simple gardiennage, et même problèmes de propreté ou encore écoles occupées par des familles sans-abri... Pendant que les élus de la majorité communiquent abondamment sur leurs "places aux enfants" (par ailleurs vides la plupart du temps) et les "cours dégenrées", la gestion des écoles grenobloises par la municipalité Piolle est à l'image des autres sujets : derrière les façades, les problèmes s'accumulent. 

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