COMMENT LA MUNICIPALITÉ PIOLLE SE DÉLITE

Même Anne-Sophie Olmos, l’une des élues (Verts/LFI) qui a participé à nombre de coups tordus de la majorité municipale, godillot parmi les godillots, est lasse des oukases du Grand Timonier et ne s’en cache pas auprès de ses proches.

MAUD TAVEL, EX EGÉRIE DE PIOLLE ....

De son côté, Maud Tavel, qui a été un temps l’égérie de Piolle, a décidé de se faire porter pâle pour assurer nombre de représentations de la ville afin de bien marquer sa bouderie. Celle-ci avait pourtant tout accepté , y compris d’aller au casse pipe dans un débat contre Alain Carignon sur France 3 Alpes, appliquant les consignes idiotes du cabinet de refuser le débat et simplement lire des extraits du jugement.

... ABANDONNÉE EN RASE CAMPAGNE

Puis Piolle l'a successivement programmée pour être tête de liste des Verts aux élections régionales, Vice-Présidente de la Métro, et même son successeur potentiel. Avant de l'abandonner en rase campagne. Elle a terminé 20ème Adjointe au Maire sur 22, chargée de la tranquillité publique, contrainte d'ânoner que la municipalité ne s’occupe pas de l’insécurité. Y'a mieux comme boulot.

AVRILLIER, LE PARRAIN DE LA MUNICIPALITÉ, INQUIET

La municipalité Piolle se délite donc jusqu’au cœur du système. En portant le conflit jusqu’au sein des Verts/Ades de Raymond Avrillier, le parrain de la municipalité, qui comptent 15 élus dans la majorité municipale, en demandant que Hakim Sabri soit exclu de l'ADES, Eric Piolle a démontré aux plus proches que ses outrances pouvaient faire n'importe quelle victime.

H. SABRI, EX ADJOINT AUX FINANCES (Verts/Ades) DÉGRADÉ PUBLIQUEMENT LE 15 MAI

En effet, Hakim Sabri, ex Adjoint aux Finances, Compagnon de route d’Avrillier depuis 25 ans a été jeté comme un malpropre, par le fait du prince : au  Conseil Municipal du 15 mai il devrait subir la dégradation publique de son poste d'Adjoint de secteur ! Comme les vulgaires ralliés. Personne n’est à l’abri.

V. COMPARAT ET R.AVRILLIER SE SONT OPPOSÉS AU CONSEIL DES ROUGES/VERTS/ADES

Sauf qu'au sein des Verts/Ades, Raymond Avrillier a refusé de suivre Vincent Comparat, le Président de l'ADES, son compère des mauvais coups depuis l’origine (on les appelle les Dupont et Dupond des Verts). Il a rameuté  les vieilles troupes du Conseil d’Administration pour empêcher son exclusion de l’ADES par 10 voix contre 2, à la grande fureur de Vincent Comparat et de sa fille Laurence, la passionaria Verte, ex Adjointe au Maire elle-même, vidée après le premier mandat. Ce qui donne un état du climat entre eux tous.

PIOLLE AVAIT RÉUSSI L'EXCLUSION DE BRUNO DE LESCURE

Ainsi, ce que Piolle avait réussi avec Bruno de Lescure a échoué contre Hakim Sabri démontrant son affaiblissement. En effet, « le premier “exclu” de la majorité fut un non élu, Bruno de Lescure. Artisan important du programme (les 120 engagements) et de la candidature rouge-verte-citoyenne à l’élection municipale de 2014, il avait choisi de ne pas être élu et d’être le représentant de l’Ades auprès du groupe de la majorité municipale du mandat 2014 – 2020 aux réunions hebdomadaires. La majorité et le maire qui supportaient de plus en plus difficilement les rappels de Bruno de Lescure aux 120 engagements en matière de démocratie et d’urbanisme notamment, ont fini, par l’action conjuguée de deux élus Ades, Pierre Mériaux et Laurence Comparat, ainsi que par son président, Vincent Comparat, à le faire exclure de la représentation auprès des élus en 2016 et ensuite du CA de l’Ades lors de l’AG 2017 par des méthodes staliniennes éprouvées. »  rappellent Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot, eux-mêmes deux ex-élus de la majorité Piolle, dans une tribune sanglante publiée par Place Gre’Net.

VERTS/ADES D'AVRILLIER : LE COEUR ET LE MOTEUR DU SYSTÉME

On apprend donc au passage qu'un non élu siège dans la municipalité au nom du groupe Avrillier. Après de Lescure ce sera vrai - encore aujourd'hui-  avec Vincent Comparat. Les Verts/Ades de Raymond Avrillier sont donc bien le cœur et le moteur du système Piolle, lequel est à la fois leur instrument et leur rejeton. En n’allant plus au bout de sa folie destructrice, Raymond Avrillier cherche certainement à sauver ses meubles, à éviter d’être totalement emporté avec lui.

LA DÉCOUVERTE DE LA COMÉDIE "CITOYENNE"

Car au fur et à mesure que les langues se délient, se découvrent des pans entiers de la comédie "citoyenne" jouée à Grenoble par les Verts/Ades. Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot rappellent aussi que sous Destot, membres de la majorité, les élus Verts/Ades allaient jusqu’à ne pas voter la totalité du budget afin de se différencier.

UN FONCTIONNEMENT STALINIEN

Comme la charte du groupe majoritaire unique qu’avait imposé Eric Piolle l’autorisait, ces deux élus avaient eux-mêmes prévu de s’abstenir lors du vote du budget : « deux heures avant le conseil, comme annoncé par Klaus Habfast, ce fut effectivement l’enfer qui s’invita lors de la réunion de pré-conseil : une modification de la charte du groupe majoritaire non inscrite à l’ordre du jour était présentée subrepticement en fin de réunion et votée en urgence à l’unanimité (moins deux voix, les nôtres). Tout élu de la majorité se devait dorénavant de voter positivement le budget. »

KLAUSS HABFAST (Verts/LFI) MENACE DES ÉLUS DE "L'ENFER"

Auparavant en effet, Klauss Habfast qu’on présente aujourd’hui qu’il comparait devant le tribunal correctionnel pour soupçons de favoritisme, comme un homme "citoyen", plutôt effacé, incapable d’accomplir un acte délictueux, menaçait ces deux élus avec une Laurence Comparat déchainée :  « Ça va être l’enfer pour vous… ».

DES ÉLUS ROUGES/VERTS TENUS PAR L'ARGENT !

Le plus sordide dans le fonctionnement par la menace concerne l’argent. Il semble motiver l’obéissance de ces tenants du mépris pour tout ce qui est financier ! Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot  estiment qu’il est l’instrument « de la soumission de chaque conseiller municipal grâce aux délégations (900 €/mois pour les conseillers délégués, 2 200 € pour les adjoints) distribuées à tous les conseillers de la majorité dans le dernier mandat ! ».

6 ADJOINTS AU MAIRE ONT RENONCÉ A LEUR CONVICTION POUR L'ARGENT

Ils révèlent – sans encore donner leurs noms - que pas moins de 6 Adjoints au Maire avaient voulu s’abstenir lors de l’attribution du marché de l’éclairage public à Bouygues/Vinci associés à Soitec, mais y avaient renoncé pour ne pas perdre leur indemnité ! À quoi ça tient les convictions…

LA FOLIE DESTRUCTRICE ACCÉLÉRE LA DÉCOMPOSITION

Mais après les départs "volontaires" ou les exclusions de Guy Tuscher, Bernadette Richard-Finot, Sadok Bouzaiene, Hosny Ben-Redjeb, Chloé Le Bret, Enzo Lesourt, Lionel Picollet, la nouvelle grosse fournée, née de la folie destructrice du Grand Timonier, accélère la décomposition.

7 ÉLUS "EXCOMMUNIÉS" LORS D'UN PROCÈS POLITIQUE

Anouche Agobian, Maxence Alloto, Pascal Clouaire, Hakim Sabri, Barbara Schuman, Laure Masson et Amel Zenati se sont vu supprimer leurs délégations le 24 mars 2023, exclus de la majorité municipale après avoir critiqué la hausse de 25 % de la taxe foncière alors qu’ils avaient tout de même voté le budget.  Ils se plaignent « [d’avoir] été excommuniés lors d’un véritable procès politique » (DL du 26/03/23)

TOUS DÉNONCENT "L'AUTORITARISME" D'ERIC PIOLLE

Désormais, tous ces élus reconnaissent « le manque d’empathie et l’autoritarisme » allant jusqu’à affirmer qu’« Eric Piolle fai[sai]t comme Macron, avec un 49 – 3 à la grenobloise ». Ils dénoncent le fonctionnement opaque, derrière un cabinet tout puissant, révèlent que lorsqu’un plan d’austérité est décidé, les élus de la majorité en sont seulement informés, mais n’ont même pas le droit de seulement conserver les documents budgétaires pour les étudier ! « Les techniques (information incomplètes et floues, pressions individuelles… n’ont manifestement pas changé » constatent encore les deux ex-élus, Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot.

"ALLER AU FOND DU SYSTÈME..."

Ces derniers souhaitent que la critique des « pratiques du maire-despote » aillent jusqu’au fond "du système qui permet au chef de l’arc dit humaniste de broyer qui lui résiste".

P. CLOUAIRE DEVRAIT RÉVÉLER POURQUOI IL A TRAHI LES ENGAGEMENTS ?

Un Pascal Clouaire devrait révéler pourquoi il a été contraint « en 2017 à la stupéfaction de tout le conseil, de justifier l’injustifiable : l’annulation arbitraire par le maire de la votation en octobre 2017 de la pétition contre la fermeture des trois bibliothèques de quartiers populaires, votation qui aurait dû obligatoirement suivre le désaccord entre les porteurs de la pétition et la municipalité. »  ( Place Gre’Net). 

H. SABRI EXPLIQUER POURQUOI IL AVAIT DÉMISSIONNÉ DE SON POSTE AUX FINANCES ?

Trahissant ses engagements d’Adjoint au Maire à la démocratie participative. Ou Hakim Sabri expliquer les véritables raisons qui l’ont amené à démissionner l’année dernière de son poste d’Adjoint aux Finances. Les grenoblois ont le droit de savoir.

ENZO LESOURT (EX 2ÈME CERVEAU DE PIOLLE) ALLER AU BOUT DE LA VÉRITÉ

Enzo Lesourt, le deuxième cerveau de Piolle est désormais en procès contre son ex patron. Lui aussi devrait aller au bout afin que la vérité soit connue de tous : « le néo-révolté Enzo Lesourt s’est abondamment épanché dans la presse sur la personnalité d’Eric Piolle qu’il vient, par surprise, de découvrir. Ce charmant compagnon de route a été la tête pensante du maire, l’auteur de tous ses discours creux (« le chemin », « la maison commune », « l’arc humaniste » etc), le soutien indéfectible de toutes les décisions de son patron, de l’organisation de son cabinet, omniprésent dans l’ombre dans tous les moments (et les plus emblématiques, notamment sur l’inculpation pour le marché de la Fête des Tuiles), l’artisan de son échec aux primaires écologistes. Il a validé si ce n’est impulsé tous les choix de son « mentor » écrivent Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot.

Par ses déclarations, par son action pour réclamer justice face à la brutalité Piollesque, Enzo Lesourt s’est engagé dans une voie qui le contraint à la transparence totale. On ne comprendrait pas qu’il s’arrête en chemin.

E. PIOLLE REDOUBLE D'AUTORITARISME

Le terrible pour Eric Piolle est que tous les constats des grenoblois et de son opposition se trouvent désormais corroborés par ses proches et de nombreux élus de sa majorité. La situation est d’autant plus tendue qu’au lieu de commencer à se retirer sur la pointe des pieds puisqu’il ne sera plus candidat-Maire, Eric Piolle redouble d’autoritarisme, voudrait être présent où il n’a jamais été en 9 ans de mandat, alors que sa personne révulse beaucoup et il multiplie les décisions dans le désordre comme un canard sans tête.

LE CONSEIL MUNICIPAL DU 15 MAI EST UNE BOMBE À RETARDEMENT

Le prochain Conseil Municipal du 15 mai est une véritable bombe à retardement. Piolle veut remplacer les 3 Adjoints au Maire exclus, tandis que les 7 ex-élus de la majorité formeront un nouveau groupe. Entre temps, le tribunal administratif qui a accepté de se saisir en urgence – le 3 mai – des requêtes en annulation du budget et de la vente de Grenoble-Habitat portées notamment par Me Thierry Aldeguer au nom du groupe d’opposition d’Alain Carignon, se sera prononcé.

DEUX PROCÈS EN JUIN POUR PIOLLE ET SES PROCHES

Le mois suivant, Klauss Habfast, l'élu qui a utilisé la menace de "l'enfer" contre d'autres élus, comparaitra devant le tribunal correctionnel pour les affaires concernant Alpexpo. Une semaine seulement avant son Maire, jugé en appel sur les marchés sans appel d’offres consentis à une association amie, qui a fortement participé à sa campagne municipale.

QUITTER LE TITANIC GRENOBLOIS

Ce calendrier judiciaire rapproché n’est pas neutre dans le délitement de la majorité municipale. Nombre d’élus découvrent que leur conscience et leurs intérêts politiques ne s’opposent plus. Il ne faudra donc pas être les derniers à quitter le navire Piolle, le Titanic Grenoblois.

 

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