L’ÉTUDE QUI CONFIRME L’INUTILITÉ DE LA « GRATUITÉ » DES TRANSPORTS
Le SMMAG a lancé une étude pour analyser les impacts des journées de gratuité organisées ponctuellement sur le réseau de transports en commun. Les résultats battent en brèche les discours des utopistes adeptes de la gratuité.
UNE RITOURNELLE ÉLECTORALE D'ERIC PIOLLE
Rappelons le d'emblée : la gratuité des transports grenoblois est une farce. Eric Piolle la remet régulièrement sur la table pour des raisons électorales alors qu'il l'avait promise en 2014, a eu les commandes du SMMAG avec Yann Mongaburu pendant 6 ans et ne l'a jamais mise en place. Il n'aura rien fait à part doubler la dette de l'institution et donc affaibli durablement ses marges de manœuvre. Pire : révélateur très clair de son hypocrisie, le PDU qu'il a impulsé et fait voter en 2019, censé organiser les transports pour la décennie... ne prévoit pas du tout la gratuité.
C. FERRARI : "LA GRATUITÉ POUR TOUS EST IMPOSSIBLE"
"La gratuité pour tous est impossible sur notre territoire [...] Éric Piolle est favorable à la gratuité ? C'est très bien, mais c'est impossible" réaffirmait d'ailleurs récemment le Président de la Métropole Christophe Ferrari dans une interview au site actu.fr. Confirmant les propos de début de mandat de son Vice-Président et Président du SMMAG, Sylvain Laval : "En a-t-on les moyens ? En l’état, non. Ce n’est pas possible et ce ne serait pas raisonnable".
IMAGE ET FRÉQUENTATION EN CHUTE LIBRE
L'enquête mobilité 2020 révélait qu'en 10 ans, l'image négative des transports dans la métropole est passée de 41% à 48%, soit près d'1 habitant sur 2 qui en a une mauvaise image. L'insécurité dans ces transports (qui représente un coût faramineux de 8 millions d'euros pour la collectivité) n'y est sans doute pas étrangère. Et logiquement, la fréquentation s'en ressent : la part modale des transports collectifs stagne à 16% depuis 10 ans, et le nombre de déplacements s'est même réduit.
UNE ÉTUDE AUPRÈS DE 1000 USAGERS
Voilà pour les éléments de contexte, qui nous amènent donc à cette étude réalisée auprès de 1000 usagers lors des journées de gratuité des transports en commun organisées par le SMMAG en décembre dernier. Et dont les résultats sont publiés par Le Dauphiné (27/03/23). Les répondants sont de tout âge, et habitent pour 96% d'entre eux sur le territoire métropolitain.
3/4 D'USAGERS QUI PRENNENT DÉJÀ LES TRANSPORTS EN COMMUN
Parmi les répondants, 3/4 sont déjà des habitués des transports en commun (près d'1 sur 2 les prend tous les jours, et 1/4 une à trois fois par semaine). Le déplacement était donc "exceptionnel" pour seulement 25% d'entre eux (et seulement 2% d'entre eux ne les prennent jamais !), probablement en raison de noël vue la période (34% des personnes interrogées ont déclaré prendre les transports ces jours-là pour aller faire des achats).
À PEINE 1 USAGER DE LA VOITURE SUR 10 MOTIVÉ PAR LA GRATUITÉ
La gratuité a motivé seulement 21% des usagers à utiliser les transports en commun. Un chiffre qu'il convient encore d'affiner : 69% des usagers déclarent qu'ils auraient de toute façon pris le bus ou tram ce jour-là, 15% auraient circulé avec des moyens bas carbone (à pied, à vélo ou en train) et un peu moins de 3% auraient renoncé à se déplacer. 13.5% seulement se seraient déplacés en voiture : donc en réalité, la gratuité n'aurait permis d'améliorer le bilan carbone que d'à peine 1 usager sur 10.
"LA PART DES NON-ABONNÉS EST SENSIBLEMENT LA MÊME"
Le SMMAG note que, par rapport à un samedi habituel, sans la gratuité, "la part des non-abonnés est sensiblement la même". Il relève par ailleurs un report modal "limité", confirmant un problème que les défenseurs de la gratuité se gardent bien d'évoquer.
LE REPORT MODAL NE TOUCHE PAS LA VOITURE
Le problème étant que les moyens de transports bas carbone ne parviennent pas à capter les automobilistes. Les politiques de mobilité menées depuis des années ont échoué en ce sens et n'ont donc eu qu'un très faible impact pour le climat. Nous avons évoqué plus haut le fait que la fréquentation des transports en commun a baissé en 10 ans. La plupart des usagers qui les ont abandonné se sont en effet tournés vers le vélo. Mais ni le vélo ni les transports en commun n'arrivent à attirer les utilisateurs de voitures. Le bilan pour la planète est donc nul, et nous tournons en rond.
100 MILLIONS D'INVESTISSEMENT PUIS 60 MILLIONS PAR AN POUR PRESQUE RIEN
À la lumière de ces éléments, la "gratuité" est donc un leurre dont le coût (près de 100 millions d'investissement et plus de 60 millions de fonctionnement par an selon une étude de 2019) serait insensé eu égard au report modal qu'elle permettrait (un usager sur 10 de voiture si tout va bien : c'est extrêmement faible). Et nous mettons de gros guillemets à "gratuité", car il n'y a rien de gratuit à faire payer l'intégralité des habitants du territoire (via l'impôt ou l'emprunt, sur un territoire à la pression fiscale et de la dette déjà records !) pour une poignée d'usagers.
À QUAND LE DÉVELOPPEMENT DU RÉSEAU ?
La solution réside non pas dans la gratuité, mais dans un développement raisonné et ambitieux du réseau de transports. Les automobilistes ne sont en effet pas tellement freinés par le coût, mais plutôt par les trous dans le maillage du territoire, qui ne permet pas de se rendre partout, sans contrainte, comme en voiture. Nous avons malheureusement pris du retard en la matière (et la baisse de fréquentation des transports le doit notamment à ça) sous la gouvernance Piolle/Mongaburu, qui a réussi l'exploit exceptionnel de ne pas parvenir à réaliser un km de tram supplémentaire en 6 ans, mais de tout de même doubler la dette du SMMAG et ainsi de paralyser ses possibilités d'investissement. La gratuité est aujourd'hui pour les rouges/verts le faux-nez bien démago, électoraliste, mais surtout irréalisable (eux mêmes l'ont pris en compte avec leur PDU), qui vise à masquer le fait qu'ils ont fait reculer notre territoire en matière de transports en commun. Nous ne le répéterons jamais assez.
Le problème est toujours le même de toute façons, si il y avait moins d’insécurité et de ce qui la provoque, on pourrait se déplacer en vélo sans avoir peur de se le faire voler, et tout les autres problèmes dans l’article peuvent aussi être résolu si on réduit la quantité de délinquants.
Alors 2 choses, premièrement, la gratuité ça n’existe pas. A part dans l’esprit tordu de la gauche, évidemment.
Ce qui est gratuit pour les uns, d’autres le financent.
Deuxièmement, les transports en commun à certains endroits, à certaines heures, c’est la jungle.
Qui a sérieusement envie, sous prétexte de sauver la planète, d’aller se mettre dans des transports en commun avec la délinquance sur certaines lignes et à certaines heures ?
Personne n’aura jamais ce genre d’inconvénients avec la voiture, tout simplement.
Retard grève panne etc etc le réel soucis est la j’ai pris le tram A et B pour aller au travail j’ai était en retard quasi la moitié du temps un trajet qui prend en théorie 45mn en tram prend en réalité plis d’une heure bien souvent donc oui je boycotte la tag de plus les tarifs pratiqué sont execivement chère au vue du réseau et de la qualité catastrophique du service fournit je prend ma motivation et le trajet ne fait que 20mn du coup la gratuité c’est un rêve mais des tarifs honnête serait déjà un bon début et aucun remboursement même partiel si le service n’est pas fournit votre abonnement vous coûtera le même ma femme travail au chu 3 fois elle a du rentré à pied résultat abonnement annulé et maintenant elle prend la voiture tant pis pour la pseudo écologie grenobloise
C’est chouette de parler d’une étude, d’en sortir des chiffres… Mais de pas mettre le lien, ni le commanditaire, etc.
Désolé mais tant que les sources ne sont pas transparentes, c’est du vent…
Il vous suffit de cliquer sur les hyperliens qui ponctuent l’article. L’un d’eux renvoie vers l’article du Dauphiné qui fait état de l’étude. Bonne journée
Étant donné la gravité dans lequel va nous conduire le réchauffement climatique, c’est pourtant l’avenir, vous verrez, les transports en communs, et les rendre gratuit permettrait à beaucoup plus de monde de les utiliser. Si vous croyez encore que le tout voiture, électrique ou pas est possible pour les décennies qui viennent, vous vous trompez lourdement. L’avenir vous le montrera.
C’est un des motifs d’augmentation de la taxe foncière… plutôt facile pour Mr Piolle qui n’est que locataire…
Les transports en commun ne sont pas sécurisés comme tout Grenoble et la gratuité ne sert à rien…
Les usagers actuels bénéficient de tarifs réduits, voir gratuits.
C’est juste de la « com » pour faire parler de lui en bien…
Et il en a besoin…
La ville est sale, tout se dégrade depuis son arrivée.
On fait concurrence à Paris pour les « surmulots »
Comment
Si le transport est gratuit pendant les pics de pollution, c’est que la gratuité incite à prendre les transports en commun !
Or la pollution, c’est tous les jours, en conséquence la gratuité aussi !
De plus en plus de grandes villes européenne l’ont admis !
L’augmentation des impôts est largement compensée par la gratuité de tous les transports urbains et les premeirs qui en bénéficieront sont les commerçants des centre ville, évidemment !