BORNES DE SÉCURITÉ QUARTIER DES ANTIQUAIRES: LA MUNICIPALITÉ RESPONSABLE

"Qui peut décider de poser des bornes de sécurité entre la ville et la Métropole ? les deux, ça peut être la Métropole comme ça peut être une commune. Qui peut les financer? je vous réponds aussi les deux. Il n'y a pas de blocage de notre côté. Ce sont des choix que les uns et les autres doivent opérer" a clairement répondu Sylvain Laval, le Président du Smmag et Vice-Président de la Métro à Alain Carignon qui l'interrogeait vendredi au Conseil Métropolitain à propos du quartier des Antiquaires.

PIOLLE VOULAIT FAIRE PÉTITIONNER CONTRE FERRARI  

Pour tenter de calmer le mécontentement des habitants qui ne comprennent pas qu'on puisse décider d'une zone piétonne sans les moyens de la faire respecter, mettant en danger les habitants, Gilles Namur (!) avait conseillé de ... pétitionner contre Sylvain Laval et Christophe Ferrari, Président de la Métro. Dans le cadre de la guerre de tranchée engagée. Oubliant de préciser aux grenoblois que l'exécutif de la Métro compte 6 vice-Présidents de la majorité Grenobloise et 8 Vice-Présidents du groupe Piolle au total. 

A. CARIGNON : "NOUS VOYONS PASSER LES BALLES SUR NOS TÊTES" 

"Nous voyons passer les balles au dessus de nos têtes" a lancé Alain Carignon au Conseil Métropolitain en demandant des explications , "nous lisons dans la presse que selon les uns c'est à la ville de les financer, selon les autres à la Métropole. Les habitants attendent depuis deux ans que la sécurité soit assurée". 

E.PIOLLE ENTÉRINE LA RÉPONSE DE SYLVAIN LAVAL

Eric Piolle et son répétiteur Gilles Namur (Verts/LFI)  ont écouté sans broncher la réponse de Sylvain Laval démontrant aux yeux de tous que leur opération politique faisait Pschitt. Il est évident que la Métropole ne peut pas automatiquement financer les conséquences des décisions des communes de créer une zone piétonne. Si chacune d'elles le décidait solitairement, il faudrait sortir le carnet de chèques en permanence, sans prévision budgétaire. On imagine que ces financements doivent résulter d'une co-décision de réalisation.

SA GESTION PAR FOUCADES POSE DE PLUS EN PLUS DE PROBLÉMES

Mais comme à son habitude, le Grand Timonier ne consulte personne et s'étonne que ça ne suive pas! En prenant seul et brutalement la décision de fermer le secteur Notre-Dame à la circulation, Eric Piolle aurait du mettre en place toutes les mesures d'accompagnement et leur financement. Il n'en a rien été. Sa gestion par foucades, sur ses fulgurances (!) pose de plus en plus de problèmes. Elles ont des conséquences y compris pour la sécurité des élèves qui fréquentent l'école Bayard. 

LA PAGAILLE EST LA RÉGLE DANS UN QUARTIER CHARGÉ D'ART ET D'HISTOIRE

Sa responsabilité est engagée. D'autant que rien n'a été prévu non plus pour l'embellissement du quartier, la mise en fonctionnement de la fontaine des Trois Ordres place Notre-Dame, devenue une poubelle à ciel ouvert. La pagaille est la règle dans un quartier chargé d'art et d'histoire auquel la municipalité Carignon a apporté, après la ligne de tram,  le nouveau Musée de Peinture, la création de la magnifique place Lavalette, la rénovation de l'Evêché-Cathédrale , le jardin de l'évêché, le stade de foot... 

LA TENTATIVE DE FAIRE DÉRIVER LA COLÉRE A ÉCHOUÉ

La tentative de faire dériver la colère des habitants sur Christophe Ferrari et Sylvain Laval semble donc avoir échoué. Le Roi est nu. Il peut tout à fait - c'est dans ses prérogatives- installer et financer les bornes de sécurité attendues depuis longtemps par le quartier. Elles sont la conséquence de la décision qu'il a pris. Les grenoblois concernés n'attendent pas des opérations politiciennes de règlements de comptes sur ces sujets. Ils désirent que leur ville avance. Piolle va t-il l'entendre ?

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