ILOTS DE CHALEUR: PIOLLE PULVÉRISE LA COUCHE D’OZONE

Grenoble est classée recordman de France ( hors Paris) pour les ilots de chaleur par une étude conjointe du CNRS et de Météo France que révèle le DL ( 17/6/22)  La façon dont les médias en rendent compte est hilarante. François Carrel ( "Libération" 17/6/22) omet même de relever ce classement ! Evidemment la municipalité n'y peut rien. Ou bien " il faudra des décennies" . D'ailleurs si Grenoble est une des villes centre les plus denses qu'y peut-elle? 

LA MOITIÉ DES 40 FONTAINES NE FONCTIONNENT PAS 

Les quartiers nés de la politique d'urbanisme commune aux Verts et à la gauche, Hoche,  Vigny-Musset, De Bonne, Presqu'ile, demain Flaubert ... n'y sont pour rien. 

G.NAMUR:  " L'ARRIVÉE DE LA CANICULE NOUS A PRIS DE COURT" 

Et si la moitié des 40 fontaines ne fonctionnent pas, les brumisateurs du parc Mistral, de Malherbe sont en panne," la plage de Grenoble" est sans eau, le lac de Villeneuve, les bassins du parc Paul Mistral sont à sec : " l'arrivée de la canicule nous a pris de court , ainsi que de nouvelles pannes qui mobilisent notre équipe " répond , ridicule, Gilles Namur ( Verts/FI) dans le même "Libération".  

La municipalité-phare de la planète " prise de court" par la canicule? 

LA MUNICIPALITÉ REFUSE D'ASSUMER LA CRÉATION D'ILOTS DE CHALEUR

Pour Jean-Benoit Vigny ( DL du 17/6/22) " si le sujet est éminemment complexe et ne possède aucune solution magique, c’est un fait : Grenoble explose les compteurs dans cette étude" . En quoi est-il complexe de choisir entre la bétonisation et les espaces de respiration? La municipalité choisit la construction mais refuse d'assumer ses conséquences et parle donc de "végétalisation" du béton. 

MALGRÉ 50 ANS DE CONSTRUCTIONS LE NOMBRE DE DEMANDEURS NE VARIE PAS 

Depuis les années 70 les élus de gauche trimballent le chiffre de 13 à 17 000 demandeurs de logements pour justifier la fin des espaces verts. Sauf que ce chiffre ne baisse jamais malgré leur politique. Ils y ont ajouté la farce de "l'étalement urbain" pour intimer à chacun l'obligation de vivre près de son lieu de travail et dans la densité urbaine afin de rentabiliser les transports collectifs. Comme si les couples travaillaient obligatoirement au même endroit dans des emplois immuables... 

AUCUN ÉLU NE S'INSTALLE DANS LES ÉCOQUARTIERS 

Comme si les désirs de chacun devaient être niés ( la Ministre du Logement, Emmanuelle Wargon donnant consigne de vivre en appartement, installée elle-même dans une maison individuelle). Ou bien quoi de commun entre ces élus de la majorité municipale vivant dans des maisons individuelles nichées dans la ville ( nous le les citerons pas) ou bien au sommet de confortables immeubles cossus qui ont tous - de plus -les moyens de s'en échapper et la vie dans les nouveaux quartiers? 

Combien d'entre eux s'installent-ils sur la Presqu'ile ou à Flaubert , les " écoquartiers" du futur? aucun. 

7000 LOCATAIRES DE HLM DEMANDENT à LES QUITTER

Quant aux demandeurs de logements , il est évident que la ville ne pourra jamais répondre à la demande. D'autant que sur le nombre ... 7000 sont des locataires qui veulent quitter leur logement social , pour la plupart mécontents de leur situation. Ils ne peuvent plus en sortir car la plupart des quartiers sont devenus en difficultés , dits " politique de la ville" et les attributions de logements y sont refusées. Les quartiers qu'on leur construit deviennent des "nasses". Et la municipalité continue.

REYNIES-BAYARD: L'URBANISME CARIGNON AVEC 5, 5 HECTARES DE PARC 

Il n'y a donc rien de " magique" dans les solutions mais la création de quartiers équilibrés. Alain Carignon rappelle que la seule caserne urbanisée par sa municipalité est celle de Reyniès-Bayard : 5, 5 hectares de parc pour 8 fois moins de logements que sur la Presqu'ile ou de Bonne ( 1 200 logements!) . La seule municipalité qui a anticipé le réchauffement climatique est la sienne . 

L'OPPOSITION DEMANDE L'ARRÊT DE L'URBANISATION DES PARCS

Après qu'Eric Piolle ait en quelque sorte pulvérisé la couche d'ozone en matière de réchauffement le groupe d'opposition (1) a,  "compte tenu de la gravité de la situation, " appelé "la majorité à renoncer immédiatement aux projets d’urbanisation du parc Henri Tarze et du dernier espace de respiration de Beauvert, de renoncer à la poursuite de la destruction de tous les jardins privés arborés  du cours de la Libération, de stopper le projet Flaubert et ses 2000 logements sans nouveau parc, de décider la sanctuarisation de tous les espaces verts privés ou publics existants encore dans Grenoble, d’adopter notre proposition sur le calcul en matière de suppression des arbres afin que leur nombre soit compensé à proportion de leur apport initial. "

CANICULE : L'OUVERTURE DES PISCINES RETARDÉE

Rappelons qu'en parallèle, la municipalité est tellement " prise de court" par la canicule (!) qu'après 8 ans de gestion de la ville par les Verts, les ouvertures des piscines – dont deux ont été fermées, à Villeneuve et Vaucanson- sont retardées au lieu d’être avancées comme ce devrait être le cas.

Fontaines de Grenoble en panne cet été : la municipalité "est prise de court" par la canicule selon Gilles Namur Adjoint ( Verts/FI) à la fraîcheur 

L'ILOT DE CHALEUR C'EST L'URBANISATION 

Dans le DL , Jean-Benoit Vigny prend la peine de faire rappeler la définition d'un ilot de chaleur par Julia Hidalgo, chargée de recherches CNRS : « L’îlot de chaleur urbain c’est l’excès de température par rapport à la campagne. Tandis qu’en zone rurale, une grande partie de la chaleur est dégagée vers l’atmosphère pendant la nuit, en zone urbaine, les immeubles ou les routes rejettent dans l’air la chaleur emmagasinée en journée. L’îlot de chaleur urbain représente donc la contribution de l’urbanisation à la température de l’air. Plus la ville a une activité anthropique importante plus elle est minéralisée et plus l’intensité sera importante. À l’inverse, avec la présence de parcs, des zones d’eau ou des phénomènes de brise, l’îlot de chaleur sera plus hétérogène et moins intense ».

Avec ces éléments comment peut on honnêtement développer l'idée que la municipalité Piolle oeuvre contre les ilots de chaleur? 

(1) le groupe d'opposition est composé de Alain Carignon, Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Chérif Boutafa , Nicolas Pinel et Dominique Spini 

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