BEAUX ARTS: LES COURS DU SOIR MENACÉS
Dans la lignée de Corinne Bernard et Lucille Lheureux les Adjointes à la culture et à la tronçonneuse de Piolle, Pascal Clouaire , Vice Président ( Verts/FI) de la Métropole s'y colle aussi. Il demeure à Grenoble un lieu d'accès à la culture existant depuis 40 ans. Les Ateliers tous publics , anciennement cours du soir de l'Ecole des Arts de la ville.
L'ACCÉS à la CULTURE POUR TOUS
« Je voudrais souligner le caractère exceptionnel de ces cours, la qualité de l’enseignement dispensé, l’équipement unique des ateliers de gravure et de photographie et le fait que ce soit un service public pratiquant des tarifs vraiment accessibles à tout le monde, puisque basés sur le quotient familial » écrit Anne-Marie Louvet, l'une des auditrices. ( DL du 9/6/22).
Une vingtaine de disciplines sont enseignées à près de 500 particuliers. Une éducation populaire telle que Grenoble la pratique, une richesse de la ville. Donc menacée à son tour par des élus à front de boeuf qui auront beaucoup détruit sur leur passage.
P.CLOUAIRE ( Verts/LFI) VEUT SE DÉBARRASSER DES ATELIERS TOUS PUBLICS
Le Conseil d'Administration de l'Esad ( nouveau nom de l'école) présidé par Clouaire veut se débarrasser de ces Ateliers tous publics pour des raisons financières. Sauf les ateliers de gravure qui devraient être maintenus à l’annexe rue Federico-Garcia-Lorca car les machines très lourdes ne peuvent être déplacées.
LES AUDITEURS ONT LANCÉ UNE PÉTITION
Les auditeurs ont lancé une pétition à laquelle on peut se joindre . Car Pascal Clouaire veut tuer ce service public par deux moyens : augmenter les tarifs et le refiler à d'autres. Sur le premier point il revendique: « Nous allons augmenter les tarifs des ATP parce que c’est nécessaire et afin d’être dans la moyenne de ce que pratiquent les autres écoles d’art ». (DL du 9/6/22).
Pas gêné celui qui multiplie les discours sur l'accès à la culture que les autres étranglent, sur le pouvoir d'achat à défendre...
P.CLOUAIRE VEUT REFILER LES ATELIERS à L'UIAD ...
Sur le second « Il y a des réflexions pour voir dans quelle mesure l’Université inter-âges du Dauphiné pourrait gérer ces ateliers en partenariat avec l’Esad, dit-il. C’est l’un des scénarios auquel on est en train de réfléchir. » Bref passer du public à l'associatif qui fait comme il peut.
... " POUR DES RAISONS FINANCIÉRES"
Le tout pour des "raisons financières". Ainsi les mêmes qui jettent l'argent par les fenêtres pour un "observatoire du temps présent " à l'esplanade ( 210 000 € en fumée) ou bien 160 000 € pour des toilettes sèches ou à éolienne qui ne fonctionnent pas, pour ne citer que quelques exemples n'hésitent pas à frapper dans l'accès à la culture pour tous.
LA LONGUE SÉRIE DES SABORDAGES CULTURELS
La série est longue depuis les Musiciens du Louvre, le sabordage de nombre de festivals, la réduction de la subvention à MC2 , la mise à l'écart des créateurs de la programmation des théâtres, la fermeture du "Ciel" deux ans, la bérezina du " Magasin" , les fautes avec les copains à St Marie d'En Bas, les restrictions subies par le Musée de Peinture que ne compense pas... la dernière " fête des Tuiles" qui a été un échec flagrant.
LES TÉMOIGNAGES DE TOUS BORDS
Le metteur en scène Joël Pommerat avait parfaitement décrit cette politique de régression culturelle et depuis lors de nombreux médias de gauche , tels " le Monde" et " Libération" ont été contraints de s'interroger sur les lamentables politiques culturelles des municipalités Verts.
Pour Grenoble, le journaliste Frédéric Martel ( France Culture) a dressé un inventaire au scalpel qui nous change de la complaisance locale.
QUAND LES ACTEURS CULTURELS DE LA VILLE SE MOBILISERONT-ILS ?
La seule question qui se pose est de savoir à partir de quand les acteurs culturels de la ville dépasseront-ils leurs appartenances politiques pour défendre la liberté , la création, l'accès de tous à la culture, mis en cause avec constance et détermination par la municipalité Piolle?