» LE MAIRE DÉCIDE TOUT, DE FACON AUTORITAIRE »
Jean-Marc Cantèle n'est pas n'importe qui dans la secte Avrillier: il a été Président des Verts/Ades, la mystérieuse " association" qui conduit les coups tordus depuis une trentaine d'années avec les mêmes inamovibles dirigeants. Comme Vincent Fristot, Christine Garnier, qui en sont issus et sont toujours en poste, il a été désigné à un poste d'Adjoint au Maire entre 2001 et 2008.
LE CLAN FAMILIAL AVRILLIER/COMPARAT AUX MANETTES
Aujourd'hui c'est encore Vincent Comparat qui la préside : sa compagne , Maryvonne Boileau était Présidente de Grenoble-Habitat dans le premier mandat de Piolle et sa fille, Laurence Comparat Adjointe au Maire. Tandis que la mère des enfants de Raymond Avrillier, Claire Kirkyacharian était propulsée Première Vice-Présidente de la Métro. Toute cette consanguinité politique ayant été révélée par "Grenoble le changement " - dans l'indifférence des médias- ce beau monde a été exfiltré discrètement...
Pour en avoir été un acteur de premier rang, JM Cantèle connait le fonctionnement interne du système très clanique et secret. Sa révolte contre Piolle est donc extrêmement symbolique de son effondrement.
JM CANTÉLE ( Verts/Ades) : " Le MAIRE DÉCIDE TOUT DE MANIÉRE AUTORITAIRE"
En effet l'ex-Président de l'Ades a même participé avec éclat à la manifestation anti-Burkini lancée par l'opposition municipale avant la décision du Conseil Municipal. Et maintenant il récidive avec force dans le DL ( 24/5/22) en révélant le fonctionnement de la majorité municipale entièrement soumise au pouvoir d'Eric Piolle : "on s’aperçoit que comme ailleurs, il n’y a que le maire qui décide tout et de manière autoritaire. "
Avec Philippe Lenoir et Michel Vermorey, Jean-Marc Cantèle décortique le "comment" de la tricherie qui a présidé au vote sur la délibération Burkini.
LES ÉLUS CONTRAINTS D'ADOPTER DES TEXTES AUXQUELS ILS S'OPPOSENT
Eric Piolle a imposé aux élus de la majorité qu'ils appliquent la règle selon laquelle « le droit au vote différencié existe, en cas de conflit majeur ou de désaccord politique majeur, mais qu’une fois que l’inscription d’une délibération à l’ordre du jour du conseil municipal a été validée, le groupe majoritaire doit assurer son adoption. »
LE VOTE DE CONSCIENCE N'EST PAS PERMIS
" Le vote différencié existe" ... à l'intérieur du groupe. Mais dès que la décision est prise il faut la voter en séance publique. Le vote de conscience n'est pas permis ! Y compris pour une décision qui ne figurait pas dans les engagements pris devant les grenoblois. La férule d'Eric Piolle n'a laissé aucune marge aux principes républicains que certains membres de sa majorité faisaient valoir.
" LES 13 ONT OBÉI à LEUR MAITRE, Eric PIOLLE, MÊME S'ILS N'ÉTAIENT PAS D'ACCORD"
Il explique donc ce qu'il appelle " la comédie des contres" par le fait que 13 votes contre, 2 absentions et un absent ont été tolérés par Sa Grandeur parce que l'ensemble s'engageait à faire passer la délibération et respectait donc la discipline de fer, même contre leur intime conviction. "ils avaient d’une certaine façon accepté que la délibération passe ! Ils ont laissé faire" précise Jean-Marc Cantèle. Et Michel Vermorey d’ajouter : « Les 13 ont obéi à Éric Piolle, leur maître, même s’ils n’étaient pas d’accord. »
LES ÉLUS HOSTILES ONT JOUÉ LA COMÉDIE DEVANT LES GRENOBLOIS
Eric Piolle ne sort pas grandi de cette nouvelle preuve d'autoritarisme inapproprié compte tenu du sujet . Mais Anouche Agobian, Salima Djidel, Sandra Krief, Élisa Martin (première adjointe), Laure Masson, Barbara Schuman, Amel Zenati, Maxence Alloto, Pascal Clouaire, Alan Confesson, Jérôme Soldeville, Lionel Picollet et Hakim Sabri (adjoint aux finances) qui ont voté contre, Klaus Habfast qui n’est pas venu à la séance publique et a refusé de donner un pouvoir et les deux élus majoritaires qui se sont abstenus (Maud Tavel et Emmanuel Carroz) ne sortent pas valorisés non plus de s'être livrés à cette"comédie". En tout cas les abstentions et l'absence de K.Habfast s'expliquent par l'obéissance consistant à faire passer une délibération à laquelle on s'oppose ! Tout comme le vote " pour" de Keira Capdepon qui est "contre".
R.AVRILLIER PÉRE, PARRAIN, ANCÊTRE de CES MÉTHODES
Ce démontage implacable d'un système d'une infinie brutalité et cynisme, effectué par un compagnon de route de Raymond Avrillier, père, parrain, ancêtre de ces méthodes, est effarant. Raymond Avrillier s'était contenté de"désapprouver du bout des lèvres le vote du burkini" " (Le Figaro 21/5/22) et de se réjouir dans son site que l'opposition saisisse la justice!
UNE PARODIE POUR TROMPER LES GRENOBLOIS
Mais s'attaquer à l'autoritarisme de Piolle, dénoncer l'interdiction de défendre des valeurs au sein de la majorité et l'écoeurante parodie d'un vote biaisé, déguisé pour tromper l'opinion démontre un très profond malaise. Car ces dissimulations et cette organisation secrète ne peuvent pas avoir été inventées à cette occasion. Les Rouge/Verts grenoblois qui pratiquent le pouvoir depuis 1995 ont du en abuser.
LA MÉTROPOLE DEMANDE L'ABROGATION, LE PRÉFET L'ANNULATION...
En menant sa croisade, Eric Piolle a permis qu'un fil soit tiré. Sa pelote se défait. Mais c'est toute sa pyramide qui s'effondre du fait de cette transparence imposée par ses amis. Les grenoblois sont écoeurés.Le Roi est nu. L'examen du déféré du Préfet de l'Isère aujourd'hui pour l'annulation de la délibération s'ajoute au vote d'une large majorité des élus de la métropole demandant qu'elle soit "abrogée" .
Brigitte BOER : " NOUS NE LÂCHERONS RIEN"
Mais au nom du groupe d'opposition, Brigitte Boer, Conseillère Municipale a rappelé hier qu' "en cas de rejet de la requête , Me Thierry Aldeguer développera tous les autres moyens de droit qui justifient la suspension et l’annulation de cette décision lors de l’audience du tribunal prévue le 31 mai prochain". "Nous ne lâcherons rien" a t -elle ajouté.
SON SYSTÉME DE FONCTIONNEMENT SUSCITE LE DÉGOUT
Le Chemin de Croix d'Eric Piolle ne fait que commencer. Le caractère idéologique de sa décision va revenir sur lui à chaque étape comme son souhait de favoriser l'islamisme et le recul de la cause des femmes. La mise à découvert de son système de fonctionnement autocratique et menteur suscite le dégout.Il aurait peut être rêvé d'un chemin plus gazonné pour sa nouvelle course à l'Elysée.
A la CGT, les camarades doivent voter à main levée.
Au Politburo à Moscou, époque Staline, aussi.
Chez Piolle, idem.
Avec notre Imposteur, la co-construction, le dialogue et la transparence ne sont que du vent pour les gogos. De même que les postes et les délégations sont réservés aux « bons » camarades.