Nicolas PINEL DÉFEND LES PROPRIÉTAIRES de VILLENEUVE
"Après avoir fait le calcul : les restes à charge pour ces propriétaires seront donc entre 3 000 et 9 000 € selon les situations. Or il s’agit de propriétaires peu fortunés, de logements qui perdent chaque année de la valeur, et sont quasi-invendables ». Quand le prix moyen de vente sur Grenoble en 2022 « est à 2 887 € le m², les logements d’Arlequin ne trouvent pas acquéreur à plus de 650 € du m²», a-t-il assuré. Avant d’enfoncer le clou : « Cette réhabilitation ne suffira pas, on le sait, à revaloriser de façon significative la valeur des biens ». Aussi Nicolas Pinel demande-t-il « d’envisager que les aides soient plus conséquentes pour les propriétaires à revenus modestes et très modestes, en visant une prise en charge à 100 % ». ( DL du 14/2/22).
UN DISPOSITIF QUI PASSE A CÔTÉ DES BESOINS
Le " Dauphiné " rend ainsi compte des propos de Nicolas Pinel , Conseiller Municipal centriste du groupe d'opposition pour défendre les propriétaires de Villeneuve très en difficultés . Au moment ou la municipalité mettait en place un dispositif très insuffisant , qui passera à côté de beaucoup et qui, fondamentalement, ne changera pas la dégradation du quartier.
LA DERNIÉRE BOULANGERIE a FERMÉ
Les solutions globales préconisées par l'opposition sont connues. Augmenter la part des propriétaires en vendant les logements HLM rénovés ou neufs à leurs occupants, dé-densifier partout ou c'est possible, installer des services publics, des élus dans tous les locaux et logements vides afin d'amener des salariés consommateurs dans ces quartiers, ce qui éviterait que la dernière boulangerie de Villeneuve ne ferme comme cela vient de se produire, créer des espaces de respiration qui revalorisent la valeur des biens , gérer les attributions de logements de façon à éviter la ghettoïsation, inventer des aides à la personne pour seconder ceux qui restent, empêcher les organismes et associations de logements des primo arrivants d'acquérir ou de louer dans les copropriétés de ces quartiers afin de cesser de les tirer vers les difficultés....
C'EST LA FAUTE à ... CARIGNON !
Evidemment , dans l'impossibilité de nier les résultats , la gauche, les Verts et Emilie Chalas (LREM) -pleurant leurs suffrages pour sauver son siège- ont fait remonter les malheurs des Villeneuve à... la municipalité Carignon. En 27 ans ils n'auraient pas pu les corriger mais seulement les aggraver!
LE QUARTIER S'EST GHETTOÏSÉ FIN DES ANNÉES 90
Sauf qu'Alain Carignon a eu la part belle de rappeler que la paupérisation du quartier et sa ghettoïsation dataient bien des années 2000 comme en a témoigné dans "L'Humanité" ( 12/8/10), Serge Parisel, principal du collège entre 1998 et 2002 : « La Villeneuve comptait 620 élèves avant mon départ, 260 aujourd’hui. Et la plupart sont des derniers de classe. Un prof ne voudrait pas y mettre ses enfants… j’évitais les conseils de discipline, qui plafonnaient à trois par an. Aujourd’hui, il y en a treize par trimestre et ils ont dû faire venir des éducateurs de rue à la place des pions » . La municipalité Destot a pris le pouvoir en 1995, avec Raymond Avrillier Adjoint au Logement, Maryvonne Boileau également Verts/Ades, chargée de l'habitat social pendant la période, puis Présidente de l'OPHLM jusqu'en 2008. Ils ont d'ailleurs recommandé plein pot avec les pleins pouvoirs à leur arrivée depuis 2014: il suffit d'observer l'évolution des quartiers.
E.CHALAS ( LEREM) A LA REMORQUE DU PS et des VERTS
Toute la mouvance de la gauche et des Verts répète son Mantra pour cacher ces faits, mais "une propagande répétée ne devient pas une vérité" a aussi lancé Alain Carignon. A une époque ou les élus militants pouvaient exercer des emplois fictifs, Jean Verlhac (PS), Premier Adjoint à l'Urbanisme de Dubedout, a créé en 1969 l'institut d'Urbanisme, en a pris "officiellement" la direction lui-même, en parallèle de ses mandats, alors qu'il était... professeur d'histoire. Une Emilie Chalas biberonnée à cet Institut d'Urbanisme ne peut que répéter, aucunement penser, ces problématiques. Ces quartiers le lui ont bien rendu en la plaçant quatrième aux dernières élections municipales.
LES POSTES DE L'URBANISME et DU LOGEMENT AUX MAINS DES MÊMES DEPUIS 27 ANS
Dans ces années 70, un autre militant, Jean-François Parent ( PS/Verts) dirigeait l'Agence d'Urbanisme politiquement uniformément colorée et ces derniers temps, son propre fils la dirigera! Quand on pense qu'une Maryvonne Boileau (Verts/Ades) qui s'occupait déjà du logement social en 1995 vient seulement d'abandonner ses responsabilités en 2020 mais qu'à l'urbanisme et au logement , Vincent Fristot et Christine Garnier qui officiaient déjà au début des années 2000 sont toujours la .
D'UN SIÉCLE à L'AUTRE UNE TOTALE EMPRISE de la GAUCHOSPHÉRE
D'un siècle à l'autre l'emprise des élus et techniciens du même bord sur le logement et l'urbanisme aura été hors normes, difficile même à imaginer. Ils auront tenté d'imprimer le faux par tous les moyens afin de masquer leur échec retentissant et ne rien reconnaitre aux victimes prisonnières de la nasse des quartiers. Le canal historique de la gauchosphère locale a complètement préempté les postes rémunérés et l'histoire de ce secteur, s'exonérant de toutes ses fautes afin de continuer à tenir le haut du pavé. Juge et partie. Il faut l'opportunisme politique d'une Emilie Chalas pour le cautionner.
la Presqu'ile , " écoquartier" , sort de terre, ça ne vous rappelle rien?
Alain CARIGNON OPPOSE LA SEULE CASERNE AMENAGÉE par une MUNICIPALITÉ DE DROITE et DU CENTRE
Ce qui frappe un observateur de ce débat au Conseil Municipal avec les propositions de bon sens de Nicolas Pinel afin d'aider au maintien des propriétaires est que cette histoire longue ne sert à rien à ces élus. Comme si le sort qu'ils faisaient aux habitants de ces quartiers ne devait pas être pris en compte . Seul important, une sorte de "pensée urbanistique" , derrière laquelle ils s'abritent, qu'ils invoquent comme des "sachants ". Alors qu'elle exprime une médiocrité habillée d'une technicité apparente, de poncifs " d'urbanistes" adaptés à chaque époque qui produisent toujours ces quartiers ou la promotion sociale recule, le chômage et la délinquance sont les plus élevés, l'intégration la plus faible, ou les propriétaires qui ont cru à la mixité sociale sont spoliés.
UN REFUS DU RÉÉL QU VA FAIRE DE NOUVELLES VICTIMES
Alain Carignon a beau jeu d'opposer Reyniès-Bayard , la seule caserne que le élus de la droite et du centre ont aménagé, à leurs réalisations. C'est éclatant et n'a été accompagné d'aucune leçon au monde , car en la matière, celui du devenir des hommes par un urbanisme adapté, il faut faire preuve d'humilité.
Ce refus du réel dont la gauche, les Verts et LREM faisaient preuve au Conseil Municipal, dans une unanimité touchante, va continuer à faire des dégâts et de nouvelles victimes à Grenoble.
A.S.