PANIQUE à BORD : Jean BRON VA DEVENIR UNE « PISCINE NORDIQUE »
La municipalité est le dos au mur. Elle ne peut plus même assurer ses obligations en matière d’enseignement de la natation aux scolaires du primaire qui est une obligaton légale. Jusque-là Éric Piolle campait sur le déni habituel. Les fermetures de la piscine des Iris à Villeneuve et de Vaucanson n’avaient pas d’importance. Pour ses Adjoints répétiteurs, Christine Garnier ( Verts/Ades) et Gilles Namur (Verts/FI) tout allait bien. Ce dernier vantait même le futur « lac de Villeneuve » qui verra le jour en… 2026 si tout va bien alors qu’il est difficile d’apprendre la natation l’hiver dans un lac…
IL MANQUE DÉJÀ 7 MILLIONS D'€ AU BUDGET
Mais dans la panique et le secret le plus absolu, sans que personne ne soit consulté, il a décidé de débloquer 500 000 € pour faire de Jean Bron une piscine nordique qui pourrait accueillir notamment les élèves de septembre à juin. Au passage on se demande ou il prend l’argent dans un budget auquel il manque déjà 7 Millions d’€….
" LA QUESTION DU FONCTIONNEMENT EST PLUS POLÉMIQUE "
Le principe du bassin nordique permet en effet de nager toute l'année en extérieur. La température de l'eau reste constante entre 28 et 30 ° et doit être abritée des vents. Pour « la Gazette des Communes « , « la question du fonctionnement est plus polémique. Les difficultés théoriques sont nombreuses. Les estimations de consommations sont établies à partir d’hypothèses qui fixent des paramètres décisifs tels que les températures, la vitesse du vent, la présence d’une couverture thermique nocturne. Elles sont établies par des formules complexes qui estiment les déperditions de calories d’un bassin et les besoins énergétiques liés à : – l’évaporation de l’eau depuis la surface ; – la conduction de chaleur vers la terre autour et sous le bassin ; – la convection depuis la surface de l’eau vers l’air ; – le rayonnement du plan d’eau vers l’atmosphère ; – le chauffage de l’eau d’appoint en remplacement de l’eau évaporée ; – l’électricité pour éclairage de fond de bassin et des plages ; – les appoints solaires. Les tentatives de comparaison entre bassin couvert et bassin nordique donnent des résultats contrastés ».
JAMAIS LES GRENOBLOIS N'ONT AUTANT ÉTÉ PRIVÉS DE PISCINE
Nul doute que le Grand Timonier va expliquer que ce bassin chauffé est bon pour la planète. Ce type de bassins existent déjà à Paris, à Rennes, Lille, Nogent, Strasbourg … On se demande pourquoi la municipalité arrive si tard ? Si cela permettrait de sauver en catastrophe l’apprentissage de la natation scolaire par les élèves, cette solution n’apporte rien à la rareté de l’offre de piscine l’été.
L’année dernière jamais les grenoblois n’avaient été autant privés de piscines dans leur histoire : la montée de l’insécurité en particulier à Jean Bron et le refus de la municipalité Piolle de prendre des mesures coercitives à l’entrée ont entrainé de graves perturbations interdisant de fait la baignade à nombre de Grenoblois. Cette situation va perdurer.
UNE GESTION ERRATIQUE QUI INQUIÈTE
La gestion erratique de la municipalité Piolle se vérifie et elle inquiète. Elle qui avait promis en 2014 un « plan piscine» en a fermé deux depuis ( !), colmate les voies d’eau à la petite semaine, contrainte de remplir à minima ses obligations à l’égard des scolaires. Dans la méthode solitaire sans débat ni information de quiconque, comme sur le fond, Éric Piolle prouve chaque fois la profondeur de son désintérêt de la gestion de Grenoble. Car sur les piscines aussi, une ville n’improvise pas.
Comment imaginer les enfants au bord d’un bassin en maillot de bain par zéro degrés en train d’écouter leur moniteur de natation ??? Ou bien sous les giboulées ??? Rhume et grippe assurées… Avec ce genre « d’humanisme » Piollesque, les parents refuseront d’envoyer leurs enfants.