PISCINES : L’ÉTÉ MEURTRIER des GRENOBLOIS

 

« Nous constatons depuis lundi 9 août, une montée en puissance des incivilités et des agressions verbales à la piscine de Jean Bron et des Dauphins. Notamment en fin de journée avec des groupes de jeunes qui défient littéralement l'autorité des agents de sécurité et des MNS. Ils s'approprient l'installation et personne n'est en mesure de faire respecter le règlement intérieur. En effet, ils sont bien trop nombreux pour pouvoir maitriser la situation. Chacune de nos interventions sont accompagnées de provocations voir d'insultes et d'agressions verbales.

"UN CLIMAT D'INSÉCURITÉ RÈGNE à la PISCINE" 

"Ce phénomène de groupe récurrent souligne le climat d'insécurité qui règne à la piscine entre 15h et 19h30. Même les usagers constatent notre incapacité à gérer ce genre de situations. Ils sont spectateurs de la détresse des agents. Ces évènements se rajoutent aux problèmes quotidiens (vols, incivilités, gestion de conflits…) Beaucoup sont stressés, fatigués, énervés et appréhendent le travail tous les jours. Cette situation n'est plus acceptable et nous souhaitons travailler dans des conditions de sécurité pour les agents et les usagers ».

AUCUNE INTERVENTION DE LA POLICE AVEC LES CAMÉRAS

Au mois d’août la totalité des agents municipaux des piscines Jean Bron et des Dauphins adressaient cette lettre/pétition aux élus décrivant la réalité de la vie grenobloise. Afin de camoufler son immobilisme la municipalité communique largement dans le « Dauphiné «  (30/8/21) autour des caméras de vidéo surveillance qu’elle installerait mais à propos desquelles l’Adjointe aux Sports (Verts/FI) Céline Mennetrier  rapporte qu’« aucune intervention de la police municipale en lien avec les caméras n’a eu lieu » (!). C’est dire. La journaliste Laure Mamet relate les propos lénifiants de l’Adjointe qui reconnaît bien des problèmes d’insécurité récurrents mais n’a pas à répondre de savoir pourquoi la municipalité grenobloise ne sait pas les gérer contrairement à ses voisines de l’agglomération. 

L'OPPOSITION AVAIT ANTICIPÉ LE 12 JUILLET DERNIER

Pas plus que les propositions du groupe d’opposition faites au Conseil Municipal du 12 juillet par anticipation ne sont citées : portiques pour contrôler les objets en métal, interdiction définitive de piscine pour tout manquement, interdiction aux bandes dés l’entrée….

Éric Piolle a refusé les propositions d'Alain Carignon au Conseil Municipal du 12 juillet, elles sont demandées par la commission qui s'est rendue sur place le 19 août...

A.CONFESSON (Verts/FI) DÉCOUVRE LE 19 AOÛT

Dans le compte rendu interne à la ville suite à a visite du 19 août à laquelle participait l’efficace Alan Confesson (Verts/FI ) figure parmi les conclusions la nécessité « d’ un  contrôle d'accès qui  devrait être mis en place, ce qui pourrait impliquer une prise systématique d'identité, un contrôle plus fin des entrées et une possibilité de bloquer les entrées de certains usagers (ceux concernés par les exclusions notamment). » Exactement ce qu’avait proposé Alain Carignon le 12 juillet….

"UN MAL ÊTRE MÊME EN DEHORS DU TRAVAIL..."

Etrangement dans « le Dauphiné «, selon Laure Mamet,  les agents de sécurité qui témoignent déclarent « ne pas avoir eu de problèmes importants à gérer ». Maxime Ginier-Gillet, Maitre Nageur-sauveteur pourtant signataire du texte d’alerte à la municipalité juge « que la saison estivale s’est bien passée «. Dans le texte qu’il a signé il avait même relevé que «cette angoisse (du personnel face à l’insécurité) créé un mal-être même en dehors du travail. »… Y a t -il des consignes de cacher la réalité à la presse

 

"MISES EN DANGER, REFUS D'ÉVACUER, INSULTES..."

D’ailleurs dans le compte rendu de la visite de l’Adjoint au Maire, Alan Confesson, les nombreuses situations vécues sont décrites :  « Bandes de jeunes totalement incontrôlables en fin de journée (montée sur les chaises de surveillance, refus d’évacuer, insultes envers les personnels, pris à partie d’une MNS en particulier, sauts intempestifs pour arroser les agents de sécurité et les usagers, désordre général, mise en danger autours des bassins et des usagers dans l’eau. Ni les agents de sécurité ni les MNS n’étaient en mesure de gérer cette trentaine de jeunes. Sentiment de honte envers les usagers respectueux et sentiment d’impuissance face à ces jeunes.

"JEUNE CRACHANT, INSULTES et MENACES ..."

Ou encore  « Un jeune crachant et narguant 1 MNS suite à la demande de ne pas sauter dans les lignes réservées aux nageurs «. Un homme insulte et menace violemment le chef de bassin qui demande à son fils expulsé pour plusieurs jours encore de sortir de la piscine. « Les surveillants (agents ville et saisonniers) se sentent impuissant face à ces incivilités. Ils ont du mal à dormir et ressentent de l’angoisse à venir travailler. « Et encore les intrusions des islamistes politiques ne sont pas évoquées. 

Et de citer aussi les mesures efficaces prises dans l’agglomération qui ont pour conséquence de faire se concentrer la racaille à Grenoble. Ajoutons que deux piscines manquent à l’appel -les Iris à Villeneuve et Vaucanson- et on comprend la phrase d’Alain Carignon pour résumer l’été meurtrier grenoblois en la matière «  l’accès aux bassins et leur nombre aura été le plus réduit de l’histoire moderne de Grenoble au moment où tout le monde s’accorde sur la nécessité de l’accès à l’eau avec le réchauffement climatique et l’aggravation des canicules «  .

 

JUSQU'A QUAND Éric PIOLLE VA POUVOIR TRICHER ?

Avec la municipalité Piolle personne n’est trompé en fait. Il suffit de lire le contraire de ce qu’elle affirme pour bien comprendre ce qu’elle fait. Par contre la volonté d’occulter le réel par tous moyens éclate une fois de plus. L’opacité est visiblement organisée au sommet quand on compare les propos donnés au « Dauphiné «  et les comptes rendus internes sur la réalité. Jusqu’à quand Éric Piolle va être autorisé à tricher ?  

 

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