PROPRIÉTAIRES : LE MATRAQUAGE FISCAL de PIOLLE
Les propriétaires grenoblois reçoivent un nouveau coup de matraque : ceux qui ont un logement vacant pour une raison ou une autre subiront une majoration de + 34 % de leur taxe d’habitation soit en moyenne + 160 € par an pour chacun… Sachant que par ailleurs le taux de taxe foncière à Grenoble est le plus élevé des grandes villes.
GRENOBLE A DÉCROCHÉ DES GRANDES VILLES
En parallèle la valeur de leurs biens ne fait que se déprécier. Le dernier tableau de la Chambre Nationale des Notaires publié en septembre ne fait pas exception. Les prix moyen des appartements anciens sont de 2350 euros (Grenoble) / 3130 euros (Toulouse) 4550 euros (Bordeaux) 3760 Euros (Nantes) 2960 euros (Montpellier) 3050 euros (Strasbourg) 4050 euros (Nice) 3500 euros (Lille) 5000 euros (Lyon) et 1050 euros (St Etienne)
LE PROPRIÉTAIRE GRENOBLOIS A ÉTÉ SPOLIÉ par la MUNICIPALITÉ
Grenoble va devenir plus proche de ST Étienne que de Bordeaux, Lyon ou Strasbourg. Il fut un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ou l’immobilier Grenoblois avait plus de valeur que dans ces grandes villes. Sous la municipalité Carignon. Si on compare l’évolution à la hausse chez elles et à la baisse chez nous, un propriétaire grenoblois a été défavorisé dans des proportions considérables : de l’ordre de 40 % ! En bref la classe moyenne a été appauvrie.
LE NEUF DES NOUVEAUX QUARTIERS INVENDABLE
En parallèle le neuf des nouveaux quartiers s’effondre. Par exemple, La SEM SAGES a révélé que des opérateurs de Flaubert n’ont vendu aucun appartement à des propriétaires occupants et devant l’absence d’acquéreurs cèdent en bloc à des organismes de logements sociaux faisant dépasser les 50 % de HLM sur les 2000 logements à construire : la suite de l’histoire est écrite à son début. Les acquéreurs seront spoliés.
A. CARIGNON : UNE PHOBIE ANTI PROPRIÉTAIRE
« Nous sommes frappés par votre phobie anti-propriétaire. Grenoble compte déjà un pourcentage très faible de propriétaires par rapport au grandes villes, seulement de l’ordre de 40%. Le rôle de la municipalité serait de les encourager, de les soutenir, de veiller à la valeur de leurs biens puisque ce sont des habitants de la classe moyenne qui ont cherché à assurer leur indépendance, à ne pas dépendre de l’argent public, à assurer un meilleur départ qu’eux-mêmes dans la vie à leur descendance autant de valeurs qui méritent le respect » a justement lancé Alain Carignon lors du dernier Conseil Municipal qui a entériné ces hausses de fiscalité.
ASSURER LA PROPRETÉ, LA SÉCURITÉ, LA SALUBRITÉ
Ajoutant : « Si vous voulez que les biens reviennent à la location il faut vous attaquer aux racines. Assurer les services de propreté, d’entretien, stopper la densification des quartiers, maitriser les attributions de logements, vous attaquer à l’insécurité, aux bandes à la délinquance, bref faire une ville vivable pour tous. Ces logements vides sont liés à la paupérisation générale de la ville. » En effet.
L'OPPOSITION DEMANDE DES EXONÉRATIONS de SUR TAXATION
Le groupe d’opposition a demandé par amendement que « Les problèmes d’insécurité, de délinquance d’insalubrité, de pollution, de densification ou d’absence d’espaces de respiration du quartier considéré « puissent être pris en compte pour être exonéré de cette sur-taxation. Éric Piolle et sa majorité n’ont évidemment rien voulu entendre.
LES LENDEMAINS VONT CONTINUER à DÉCHANTER
Ils poursuivent leur urbanisme mirobolant qui va spolier la classe moyenne qui acquiert dans ces ensembles de fausse mixité sociale, bétonnés à mort, tel Flaubert ou la Presqu’ile. Les lendemains vont continuer à déchanter comme à Villeneuve, Vigny-Musset. Même à De Bonne les prix au M2 ont baissé de 1000 € par rapport à ceux de l’acquisition.
COMBIEN D'ÉLUS S'INSTALLENT dans ces QUARTIERS ? AUCUN
Alain Carignon a aussi demandé combien d’élus de la majorité municipale avaient acquis un bien ou s’étaient installés dans ces « éco-quartiers » pas du tout « éco » ? Il n’a pas reçu de réponse car il n’y en a aucun. Ils n’y croient pas eux-mêmes.
STOPPER LA DESCENTE AUX ENFERS
Si les propriétaires ne s’organisent pas, ne se défendent pas en regardant la situation en face en cessant de se taire sur la réalité de la chute comparative en espérant sauver les prix, tenant des propos lénifiants pour sauver des professions dans l'immobilier, la descente aux enfers se poursuivra par les deux bouts.
Grenoble qui était la première des grandes villes avec la municipalité Carignon est devenue la dernière appauvrissant la classe moyenne qui travaille (le Dauphiné)
LES PROPRIÉTAIRES DOIVENT PASSER à L'ACTION
Les chiffres nationaux de la chambre Régionale des Notaires sont connus de tous les acquéreurs potentiels. La réalité des nouveaux quartiers bétonnés avec un pourcentage de logements sociaux qui explose est connue avec ses conséquences sur la valeur des biens. L’heure n’est plus à se voiler la face. Elle est à l’action.