GRENOBLE ET SCIENCES PO : LE TERREAU DE L’ISLAMO GAUCHISME
"France Info" est revenu sur l’actualité de l’année avec une interview de Klaus Kinzler, l’enseignant de Sciences Po Grenoble accusé d’islamophobie en mars dernier.
L’EXTRÊME-GAUCHE A MIS EN DANGER DES PROFESSEURS
Après avoir été accusé d’islamophobie par l’Union Syndicale, syndicat d’extrême-gauche à Sciences Po Grenoble, des affiches ont été collées sur les murs de l’IEP avec le nom de Klaus Kinzler et celui d’un collègue. Ces affiches diffamantes mettant en danger les enseignants ont été partagées sur les réseaux sociaux par l’UNEF Grenoble (autre syndicat de la gauche extrême). On se rappelle de la levée de bouclier à l’époque contre cette mise en danger des deux enseignants, quelques mois après l’ignoble décapitation du professeur Samuel Paty.
L’ABSENCE DE SOUTIEN DE L’ADMINISTRATION ET DES AUTRES ENSEIGNANTS
Suite aux diffamations, les deux enseignants ont dû être placés sous protection policière et n’ont plus eu le droit d’enseigner en présentiel à l’IEP. Klaus Kinzler dénonce l’absence de soutien qu’il a reçu : « Je ne sais pas trop où j'en suis. Le contact avec l'IEP de Grenoble est à zéro, je n'ai eu aucun contact ni avec des collègues ni avec ma directrice. C'est la confirmation de ce qui m'a le plus fait mal au mois de mars, ce manque de solidarité... ».
S.SAURUGGER : LES VICTIMES DOIVENT SE JUSTIFIER
K. Kinzler et son collègue se voient même reprocher d’avoir créé une crise à l’IEP et d’avoir sali l’institution. Ils devraient s’excuser d’avoir été mis en danger. On se rappelle que S. Saurugger, directrice de Sciences Po, jugeait "extrêmement problématique" les propos des enseignants. Comme toujours, par un étrange renversement sémantique, ce sont les victimes sui doivent se justifier
UNE MINORITÉ IMPOSE SA LOI
Les causes de cette absence de soutien sont profondes. K. Kinzler explique ainsi : « il y avait déjà une certaine terreur qui régnait à l'IEP où une minorité très extrémiste d'étudiants avait plus ou moins imposé une espèce de pensée unique ».
A Sciences Po, exit la liberté académique. Pas de place pour l'esprit critique et interdiction de remettre en cause ce qu'impose une minorité. Sur des sujets comme l'islam ou l'immigration, un seul discours est accepté. La majorité des étudiants reste silencieuse et se couche, même si elle n'est pas d'accord, par peur d'être ostracisée.
Le rapport du Ministère suite à cette affaire mettait ainsi en cause "une direction à la position incertaine et hésitante" et "un poids particulier des étudiants qui peut conduire à des dérives graves".
E. PIOLLE LAISSE PROSPERER LES PIRES IDÉOLOGIES
Cette « cancel culture » (culture de la censure) face aux discours jugés contraires à la bien-pensance prospère sur un terreau d'idéologies favorisées et entretenues par l'écosystème grenoblois.
Juste après les attentats du Bataclan, rappelons nous qu'Eric Piolle recevait en grandes pompes Edwy Plenel et Mediapart pour s'opposer à l'état d'urgence... aux frais du contribuable grenoblois.
La Municipalité a également subventionné le CCIF, officine dissoute après l'assassinat de Samuel Paty en raison de ses liens avec la mouvance islamiste.
Cet été, les piscines grenobloises ont encore été le théâtre d'opérations pro burkini, revendication islamiste à l'égard de laquelle E. Piolle et ses élus restent ambigus en refusant de se prononcer sur le fond du sujet.
LE MOIS DÉCOLONIAL AVEC LE SOUTIEN DE LA VILLE ET DE SCIENCES PO
En juin s'est tenu à Grenoble le mois décolonial. Un festival de thèses racialistes et indigénistes. Sur l'affiche, les organisateurs avaient revendiqué le soutien de la ville avant un démenti de la municipalité. Mais les élus de la majorité Chloé Le Bret et Emmanuel Carroz clamaient tout de même dans le Dauphiné que Grenoble "est fière" d'accueillir le mois décolonial !
L'ISLAMO GAUCHISME PREND CORPS À GRENOBLE
« Le concept d’islamophobie n’est qu’une machine de guerre inventée par les fondamentalistes pour taxer de racisme tous ceux qui critiquent l’islamisme » expliquait Luc Ferry. En martelant ce concept et en refusant toute tentative de le remettre en question, à l'instar des deux professeurs de sciences po, une certaine gauche se fait objectivement l'allié utile des islamistes.
Même Anne Hidalgo (PS) s'alarmait du "rapport à la République" des écologistes. Par ambition électorale, des responsables politiques comme E. Piolle continuent pourtant d'entretenir ces ambiguïtés et ne dérivent pas de leur complaisance coupable. Comment s'étonner que ces idéologies mortifères prospèrent ensuite et entrainent les dérives qu'a connu Sciences Po ?