GRENOBLE, CAPITALE DU TAG

"l'ambiance" de l'espace public Grenoblois sous Piolle II

 

"Le Dauphiné Libéré" consacrait ce lundi 16 août un dossier sur les tags à Grenoble. "Une cause perdue d'avance ?" s'interroge le journal. Vu le peu de volontarisme des élus municipaux en la matière, on serait tenté de répondre oui.

11 AGENTS POUR NETTOYER LES TAGS

11 agents de la Ville composent la "brigade" chargée de nettoyer les tags. Malgré toute leur bonne volonté, c'est insuffisant pour endiguer le phénomène : "on ne peut pas intervenir sur les rideaux métalliques, les volets ou les toits". 

Il faut donc prioriser les interventions. Gilles Namur, adjoint en charge des espaces publics, précise : "tout ce qui s'apparente à une injure raciale, à de la politique ou à une insulte nominative devient immédiatement une priorité". Les grenoblois ont pu le constater par eux même : alors que des tags restent plusieurs semaines, ceux qui parlent d'Eric Piolle sont en général effacés dans la journée !

Tous les jours, la ville s'embellit
LA "ZONE ZÉRO TAG" : UNE ARNAQUE DE PLUS

Comble de l'ironie, la Ville a mis en place une "zone zéro tag" qui va de la gare jusqu'à l'hypercentre. Il suffit de se balader dans le quartier pour constater à quel point la zone porte bien son nom. Un agent de la brigade le reconnait : les quartiers nord sont les plus touchés par les tags. Même la nouvelle place Victor Hugo était déjà taguée avant son inauguration !

Place Victor Hugo au cœur de la "zone zéro tag" : quel succès!
 
UNE "ZONE TOURISTIQUE" POUR LES TAGUEURS

L'attractivité de Grenoble est en berne dans tous les domaines... sauf pour le tag. Un graffeur explique ainsi très tranquillement que la ville est devenue une zone touristique pour ce milieu. L'explication est simplissime : "comme il y en a partout, tout le monde se permet d'en faire". Les tagueurs peuvent remercier la Municipalité pour son absence totale d'ambition dans la lutte contre ce fléau. 

Même les stations vélo ne sont pas épargnées...

avec le passage de la dernière "marche pour le climat", place de la Gare, cette haute "pensée " qui méritait de souiller un mur propre

50 000 M² DE TAGS PAR AN

On apprend qu'en 2020, 50 000m² de surfaces taguées ont été nettoyées à Grenoble. Un chiffre qui explose ces dernières années (40 000 m² en 2018). 

Et ces 50 000m² n'incluent pas les nombreux tags sur les devantures de commerces, non traités par la brigade. Les témoignages de commerçants désespérés se multiplient : "on en a ras-le-bos, c'est un fléau, la ville est sale". Certains ont baissé les bras, navrés que la peinture fraiche soit aussitôt retaguée. D'autres continuent de les enlever eux-mêmes, à leur charge. Là encore, Eric Piolle fait peser sur les grenoblois le coût de ses abandons. 

Chorier-Berriat est l'un des quartiers les plus touchés par les tags, avec la présence des anarcho-gauchistes logés par la municipalité : les grenoblois paient deux fois. D'abord pour les loger gratuitement ensuite pour nettoyer leurs tags ineptes 

L'IMMOBILISME DES ÉLUS

Pas de quoi faire tomber les œillères des élus d'É. Piolle. Fidèle à la politique de déni municipal, Gilles Namur affirme que c'est un "phénomène national". Pourtant, la ville de Rennes (50 000 habitants de plus que Grenoble) a nettoyé 30 000 m² de tags en 2019... soit presque moitié moins que la "capitale verte" !

Gilles Namur a beau déplorer que les tagueurs soient plus rapides que la ville, il réussit l'exploit de ne rien proposer pour améliorer la situation: "on ne va pas se faire d'illusion, on ne va pas résoudre le problème demain" avoue-t-il dans le DL  et ce malgré une page complète consacrée au sujet par Laure Mamet sans que l'opposition active sur ce sujet n'ait la parole. 

A Berriat, de modestes copropriétés qui viennent de repeindre leurs façades les voient souillées immédiatement par les anarcho-gauchistes logés par Piolle

 

GILLES NAMUR PÉRORE MAIS NE FAIT RIEN

Car G. Namur est un spécialiste en la matière. Il discourt à longueur de journée mais ne fait rien. Plutôt que de s'attaquer aux problèmes, il préfère les nier. Ainsi, c'est lui qui affirmait que "les rats ne prolifèrent pas". C'est encore lui qui expliquait au conseil municipal du 12 juillet que "le site Allibert a été nettoyé". En août, les déchets s'accumulent pourtant toujours autant sur le site. 

Un problème "simple" à régler qui dure depuis 10 ans... On n'ose pas imaginer pour les problèmes compliqués !

 

Quand il n'est pas dans le déni, il rejette la faute sur les grenoblois. Les poubelles débordent ? La faute aux beaux jours et à la multiplication des ventes à emporter. Un peu plus et il reprocherait aux habitants d'utiliser... les poubelles !

L'OPPOSITION MUNICIPALE PROPOSE UN "PLAN PROPRETÉ"

Cette abondance de tags ajoute à l'état d'insalubrité de la ville. Tags, poubelles qui débordent, décharges sauvages, multiplication des rats... Les grenoblois constatent chaque jour l'état de saleté de notre ville. Nous recevons et publions ici de nombreux témoignages. L'Opposition Municipale a fait plusieurs propositions pour enfin s'attaquer au problème de la propreté. Un sujet pas assez glamour pour ces élus Piollistes trop occupés à faire la campagne nationale de leur gourou. 

NB Ci-dessous un commentaire à l'article du DL qui dément bien Gilles Namur selon lequel "il n'y a aucun laisser faire à Grenoble" en la matière : 

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