EX ALLIBERT : PIOLLE NE VEUT PAS D’UNE FERME URBAINE
« Je propose que nous intégrions le souhait de flécher une réserve foncière significative vers l’agriculture urbaine. Nous pourrions y soutenir un projet de création de ferme urbaine afin de promouvoir une alimentation « saine et sûre », issue d’une production durable et locale pour les habitants». Par cette proposition à la Métropole et au dernier Conseil Municipal du 12 juillet, Nicolas Pinel, Conseiller municipal centriste d’opposition cherchait à éviter que la dizaine d’hectares ex-Allibert, propriété de la collectivité, abandonnée depuis une dizaine d’années soit intégralement urbanisée selon la volonté de la majorité Rouge/Verts aidée du PS et du PC.
GARANTIR UN ESPACE DE RESPIRATION
Saisir cette opportunité pour la Métropole a t-il expliqué c’est « intégrer l’agriculture urbaine dans la cohabitation souhaitée de l’économie, habitat et fonctions urbaines dans la ville. Nous garantirions un espace de respiration, indispensable pour l’amélioration de notre climat ». Sa proposition, au nom du groupe d’opposition, correspondait totalement à l’objectif officiellement affiché dans la délibération soumise aux Conseillers Métropolitains : faire de ce nouveau quartier « un élément fort de transition urbaine et écologique». Mais leurs mots n’ont pas de rapport avec la réalité. Eric Piolle et ses amis ont voté contre l’amendement Pinel.
E.PIOLLE L'A AUSSI REFUSÉE à la BASTILLE
Comme il avait refusé la proposition d’une ferme pédagogique à la Bastille, préférant laisser les promoteurs construire des logements sur ce site écologique remarquable, ce qui conduira à faire monter les voitures !
"DE LA POUDRE AUX YEUX POUR NOURIR LE CANDIDAT"
Au Conseil Municipal du 12 juillet, Nicolas Pinel a ironisé sur la parcelle d’un hectare avenue d’Innsbruck mise à la disposition d’une association pour un projet maraîcher, lequel, à terme satisfera aux besoins alimentaires de … 60 familles sur les 210 000 familles de la Métropole. Terrain gratuit, subvention à 50 %. Dithyrambiques les rapporteurs-perroquets, Chloé Pantel et Antoine Back (Verts/FI) sur « la dynamique engagée sur le territoire pour une alimentation saine et sure… «
« Action symbolique, poudre aux yeux pour nourrir le discours du candidat à la présidentielle, alibi » a expliqué Nicolas Pinel.
LA MUNICIPALITÉ CARIGNON : MOITIÉ VERT, MOITIÉ EMPLOI
Partout dans la ville -le terrain Allibert à 90 % sur Grenoble et 10 % sur Echirolles- les élus font le choix d’une densification forcenée . Il y a 30 ans, en 1991, alors que le réchauffement climatique n’était pas une priorité, un terrain industriel se libérait au sud de la ville. L’ex usine de la Viscose (Rhône-Poulenc) libérait au Rondeau une dizaines d’hectares sur le territoire de Grenoble.
Dans la foulée -sans attendre 15 ans de nuisances- la municipalité d’alors décidait de partager en deux cette opportunité foncière : la moitié pour l’extension du parc Bachelard et l’autre moitié pour créer la zone d’activités de Technisud....
N.PINEL PLAIDE POUR UN AUTRE ÉQUILIBRE DU PROJET ALLIBERT
La préoccupation des espaces de respiration était prise en compte lors de chaque opération de ce type par la municipalité Carignon. Elle est désormais totalement abandonnée par des élus qui prétendent préparer un avenir durable. En plaidant pour un autre équilibre du projet sur le site Ex Allibert, Nicolas Pinel a démontré à nouveau la contradiction frappante, intolérable entre les propos et les actes.
DE TARZE à ALLIBERT EN PASSANT PAR BEAUVERT...
Voir disparaître encore 10 hectares dans une zone de la ville densifiée serait un crève-cœur. Les obligations légales qui imposent une concertation permettront aux habitants de plaider et de reprendre la proposition d’orientation portée par l’opposition. Car mis bout à bout, depuis le parc Tarze au nord jusqu’à Allibert au sud, en passant par la place Victor Hugo ou Beauvert pas loin, la prise de conscience du bétonage intensif s’accentue. Et l’opposition est de plus en plus entendue.