POLLUTION de GRENOBLE : OU EST LA VÉRITÉ ?
Yann Mongaburu (Verts/Ades) passe allègrement de la pollution aux gaz à effets de serre. Selon la méthode classique des Rouge/Verts pour éviter de débattre de leurs résultats.
ENTRE DEUX PORTES ON PASSE de 50 % à 65 %....
Lors d'un amendement, entre deux portes, celui qui est à la Métro "Vice-Président au défi climatique", c'est à dire à rien puisqu'il ne dispose d'aucun service, d'aucun levier d'action, a fait adopter un amendement selon lequel l'agglomération se fixe pour objectif de baisser de 65 % ses émissions de gaz a effets de serre d'ici... 2030. Le rapport de Christophe Ferrari (PS) "prévoyait" une baisse de 50%.
Par cette surenchère politicienne, il parlait à son public de gogos pour qui l'intention vaut action. Car il n'existe évidemment aucun "plan" pour parvenir à l'un ou l'autre de ces objectifs.
Y.MONGABURU DÉCOUVRE QU'IL FAUT UN PLAN
Dans le "Dauphiné" (29/12/20) le Vice Président au défi climatique (restons simple) répond à Jean-Benoit Vigny qu'il se donne un an pour l'élaborer. Ainsi, après 6 ans de mandat, nos phares de l'occident, si en avance pour sauver la planète, découvriraient qu'il faut un plan pour faire sérieusement baisser les gaz à effets de serre ?
L'important pour eux est d'en parler. En 2030 on verra. Mais surtout cela permet de faire souffler un rideau de fumée sur les chiffres de la pollution.
EN 2021 GRENOBLE PREMIÈRE POUR LES JOURS DE POLLUTION
L'organisme de contrôle -ATMO- a en effet révélé qu'en 2021, Grenoble devrait être la ville de France au plus grand nombre de jours pollution dans l'année, compte tenu des nouveaux critères qui prennent en compte les particules fines les plus nocives à la santé.
109 JOURS PAR AN D'UN AIR DE MAUVAISE QUALITÉ
Mais comment de plan de protection de l'atmosphère dont les élus nous rebattent les oreilles depuis 20 ans, en plan vélo, en plan de circulation coercitif, arriverions nous à cette situation de connaitre... 109 jours par an d'un air de mauvaise qualité ?
Devant toutes les villes de France, même Lyon à mauvaise réputation, devant la vallée de l'Arve ? Ils sont très forts.
DES CONSÉQUENCES INCALCULABLES SUR L'ATTRACTIVITÉ
Dangereux pour la santé des Grenoblois évidemment. Aux conséquences incalculables aujourd'hui sur l'attractivité de notre territoire. Si ce classement est publié nationalement et régulièrement, qui choisira de s'installer ici ?
La première tâche des promoteurs de la marque "Grenoble-Alpes" serait d'intervenir auprès ... d'Eric Piolle et Christophe Ferrari pour exiger vite des mesures concrètes.
LE TRAFIC CONTRIBUE PEU AUX PARTICULES FINES
"Malgré le confinement de novembre, la pollution continue de sévir dans la région avec un épisode marqué depuis dimanche en Isère" avait déjà relevé Jean-Benoit Vigny dans le DL (29/11/20).
Les chiffres sont cruels : "Le chauffage individuel non performant est le principal responsable des émissions de polluants" et même "la part du secteur résidentiel dans l’émission de particules fines est de l’ordre de 55 %" a rappelé Atmo tandis que "le trafic contribue pour 15 % des émissions de particules fines". Seulement. Le petit vélo dans la tête de Piolle et Mongaburu n'y suffit donc pas.
ILS POURSUIVENT LA BÉTONISATION DE LA VILLE
Ils en concluent au contraire qu'il faut poursuivre la bétonisation de la ville, faire la chasse à tous les espaces de respiration, car le logement est prioritaire.
L'opération de Yann Mongaburu dans le "Dauphiné" d'hier -outre de faire croire que le cadavre politique bouge encore- a pour objet d'agiter un leurre devant les grenoblois et les médias. Pendant qu'on parle de cet objectif ambitieux, des intentions si louables de ceux qui les portent, des appuis scientifiques qui les justifient, nos Rouge/Verts évacuent tout débat sur les résultats.
Un classique que les nouveaux critères d'Atmo et le classement national sur la pollution devraient vite pulvériser. Au détriment de Grenoble.
Destot puis Piolle font pulluler les HLM :
donc davantage de voitures d’occasion polluante en ville,
davantage de foyers incapables de remplacer leurs vieilles chaudières,
davantage de camions diesels pour approvisionner les magasins,
davantage besoin de transports pour aller travailler en périphérie.
davantage de bouchons intentionnels par réduction forcée de la voirie.
Piolle, incompétent, produit toujours le contraire de ce qu’il annonce.