LE SONDAGE QUI ACCABLE E.PIOLLE
"Je vous écris en mp car mon fils et ses amis viennent de se faire passer à tabac par des albanais (c’est les agresseurs qui ont décliné leur pays d’origine) pour porter secours à une femme qui se faisait agresser et frapper à proximité du jardin de ville vers 21h30. Résultat : 2 nez cassés à 9 contre 3, c’était facile. Je ne sais plus quoi faire pour nos enfants ! la police est prévenue bien sûr. Hier aussi une femme a été agressée par cette bande de voyous de source policière. Merci de vôtre aide pour le futur ...."
88% DES GRENOBLOIS : LE MAIRE A UNE RESPONSABILITÉ
Ce témoignage -parmi tant d'autres- illustre le sondage accablant qui vient d'être publié par le DL (21/9/20). Financé par l'avocat grenoblois Hervé Gerbi, il a été réalisé par ViaVoice entre le 7 et le 11 septembre 2020 auprès de 1 008 Grenoblois âgés de 18 ans et plus.
Il en ressort qu'Eric Piolle ne peut pas fuir ses responsabilités : 88% des grenoblois estiment que la lutte contre l'insécurité est de la responsabilité du Maire et de l'Etat (68%) ou principalement du Maire (20%). Renvoyer la balle à l'Etat devient impossible pour lui puisque seulement 9 % pensent comme lui.
PRÉS D'UN GRENOBLOIS SUR DEUX SE JUGE EN INSÉCURITÉ
Prés de 80 % des grenoblois (79% exactement) font de la sécurité un enjeu prioritaire et près d'un grenoblois sur deux (47 % exactement) affirment se sentir “en insécurité”.
4 GRENOBLOIS SUR 10 VICTIMES D'UN ACTE de DÉLINQUANCE
Avec les grenoblois victimes, les proportions sont de même nature : plus de 4 grenoblois sur 10 (42 % des Grenoblois interrogés) disent avoir été victimes, au cours des trois dernières années, d’un acte de délinquance!
PREMIÈRE GRANDE VILLE POUR LES AGRESSIONS VIOLENTES
Ces résultats corroborent les chiffres du Ministère de l'Intérieur selon lesquels avec Piolle, Grenoble est devenue la première grande ville de France pour les agressions violentes et les vols à la tire pour 1000 habitants. Soit environ 8000 actes/an de délinquance de plus que la moyenne des villes de même catégorie.
T.DAUDIGEOS et F.BALLY ONT L'AIR INTELLIGENTS
Tous ces éléments renvoient les "universitaires" en culottes courtes, tels les malheureux Thibault Daudigeos, Directeur (!) de la chaire des Territoires à GEM, l'école de Management de Grenoble et Frédéric Bally qui expliquaient sans rire que l'insécurité à Grenoble est "un sentiment créé par les médias" et qui existe depuis le discours de Sarkozy (encore lui!).
JUSQU'A QUAND L'INDIGENCE et la PAUVRETÉ INTELLECTUELLE ?
La pauvreté de cette "analyse" éclate à nouveau quand plus de 4 grenoblois sur 10 sont victimes d'un acte de délinquance. On se demande jusqu'à quand ce type de propos pourra être affiché pour soutenir le pouvoir local, en toute impunité intellectuelle ?
E.PIOLLE S'ÉRIGEAIT PORTE PAROLE des QUARTIERS POPULAIRES
Alors qu'Eric Piolle était reçu hier par Gérald Darmanin auprès duquel il voulait "avec sa modestie et sa sobriété coutumières, à grand renfort de com' porter la parole des quartiers populaires" comme l'avait résumé avec ironie Alain Carignon, ce sondage tombait très mal.
LES POLICIERS MUNICIPAUX PRENNENT LA PAROLE
Le matin même les policiers municipaux témoignaient sur BFMTV et les éléments factuels qu'ils portaient à la connaissance du public n'avaient rien à voir avec "le sentiment d'insécurité créé par les médias", conclusion à laquelle sont parvenus MM Daudigeos et Bally à l'issue d'une longue étude scientifique ...
Le témoignage des policiers municipaux sur BFMTV : accablant aussi
" ON NOUS DEMANDE DE FERMER LES YEUX"
"On nous demande de fermer les yeux. La politique de la ville c'est la verbalisation et pas du tout d'aller dans les quartiers s'occuper de la délinquance" raconte une policière.
"LES POLICIERS MUNICIPAUX SONT DÉMUNIS"
Un autre policier David, témoigne : "l'arme de poing, il ne veut pas en entendre parler. Face à un individu qui a une arme à feu nous sommes démunis. Les policiers municipaux à Grenoble se sentent démunis".
UN TIERS DES CAMÉRAS NE FONCTIONNENT PAS
Le journaliste notant que sur 90 caméras, le tiers ne fonctionne pas. De plus Eric Piolle refuse la création d'un PC opérationnel, le développement des caméras de vidéo protection que Laurent Wauquiez le Président de la Région proposait de financer pour aider la ville.
G.DARMANIN VEUT AIDER PIOLLE à "RATTRAPER SON RETARD"(!)
Eric Piolle n'aurait pas du effectuer le déplacement à Paris pour rencontrer Gérarld Darmanin. Afin de se prémunir contre toute opération de com', le Ministre lui a remis une lettre rappelant l'action de l'Etat mais aussi "dans une optique de main tendue à la municipalité de Grenoble, au-delà des idéologies peu favorables à la police comme l'affaire de la fresque de 2016, je vous propose d'aider la ville à rattraper son retard en termes de sécurité publique dans les compétences qui vous sont propres" (!)
E.PIOLLE N'A FAIT AUCUNE DEMANDE D'AIDE EN 2019
"En augmentant le nombre de caméras de vidéo-protection financées en partie par le fonds interministériel de prévention de la délinquance pour lequel la municipalité de Grenoble n'a fait aucune demande en 2019 "(!) poursuit Gérald Darmanin.
Ajoutant : "En généralisant les opérations organisées conjointement et dans tous les quartiers de la ville, en renforçant les effectifs de police municipale et en l'armant". Une dégelée ministérielle qui met le Grand Timonier à terre.
L'OPPOSITION SAISIT LE CONSEIL MUNICIPAL D'UN "PLAN SÉCURITÉ"
L'opposition municipale s'est emparée à nouveau de la question. Dans un communiqué publié hier Alain Carignon, son président informait "notre groupe d’opposition proposera lundi au prochain Conseil Municipal de se prononcer sur cette aide et un plan sécurité et nous espérons qu’Eric Piolle acceptera d’écouter la voix des grenoblois."
E.PIOLLE MIS SUR LA SELLETTE DE DARMANIN à JADOT
Eric Piolle est encore mis sur la sellette pour incompétence et inaction. Après la fessée sans préavis donnée par Yannick Jadot, les jugements de Laurent Wauquiez, de Gérald Darmanin montrent son isolement croissant sur tous ces sujets essentiels.
Lundi prochain il devra répondre de son immobilisme à l'opposition. Décidément, pour lui, les débuts de semaine se suivent et se ressemblent.