A.CARIGNON VEUT RETIRER LA GESTION des QUARTIERS à E.PIOLLE

Image tirée des émeutes de mars 2019, preuve que les délinquants ont gagné la guerre face aux autorités.

Le quartier Mistral a beaucoup fait parlé de lui ces derniers jours, mais en réalité, c'est tous les quartiers sud qui sont dans une situation d'insécurité exceptionnelle.  Devenus un archipel de villes autonomes, gérés par les dealers de drogue et des délinquants, par la faute d'une municipalité qui n'y est plus présente depuis 20 ans et qui s'efface de plus en plus depuis 2014 et l'arrivée d'Éric Piolle. Puisque le maire refuse toute participation de la ville dans la lutte contre cette insécurité qui explose, allons jusqu'au bout de son idée : laissons à l'État la gestion totale des quartiers pour prendre toutes les mesures qui s'imposent et qui sont de la compétence municipale.

UNE SITUATION D'URGENCE ABSOLUE

Alors que certains tentent de faire croire que la situation particulière de Grenoble sur l'insécurité a toujours existé, comme sortie de nulle part, il est important de rappeler la réalité des faits. Grenoble est notamment devenue, sous le premier mandat d'Eric Piolle, la première grande ville de France pour les agressions violentes et les vols à la tire pour 1000 habitants, elle ne l'avait jamais été auparavant.

DEUX FOIS PLUS DE VOLS à GRENOBLE QU'A RENNES

La directrice de la police, Fabienne Lewandowski, qui s'est exprimée dans le DL au mois de Juillet, avait elle aussi rappelée la situation particulière de Grenoble. Par exemple à Rennes, qui est composée de 265000 habitants, (soit près de 100 000 de plus qu'à Grenoble !) on relève 1380 vols avec effraction en un an contre 2931 à Grenoble ainsi que 535 vols avec violence dans la première contre 943 à Grenoble. Pour prendre un autre exemple, ils sont de 151 à Dijon qui compte 200 000 habitants. 

F.LEWANDOWSKI : "ÇA DÉPASSE LA SIMPLE FLUCTUATION"

Pour continuer la comparaison, Grenoble compte plus de 12 000 vols "classiques" (ruse, à l'étalage, à la tire...) contre la moitié moins à Rennes . . « Ça dépasse la simple fluctuation. Ce n’est plus un sentiment, c’est une réalité», analyse Fabienne Lewandowski. Elle rejoint unancien Procureur de la République qui "n'avait jamais trouvé de ville plus pourrie et gangrenée que Grenoble". 

L'ATTRACTIVITÉ DE LA VILLE LARGEMENT ENTACHÉE... 

Enquête récente datant de décembre 2019 : ici on parle bien des 12 derniers mois, rien à voir avec 2010...

Thibault DODIGEOS (GEM) : C'EST LA FAUTE à SARKOZY !

En bref, on voit bien que les chiffres sont accablants pour la municipalité Piolle et que la réalité de l'insécurité est terrible à Grenoble. Pourtant, 2 "universitaires" (?)  viennent de s'exprimer dans le DL (4/9/20) pour innocenter Piolle, en émettant des hypothèses farfelues, notamment le fait que le discours de Nicolas Sarkozy en 2010, serait l'élément essentiel à cause duquel  les médias parlent d'insécurité à Grenoble !

C'EST LA PRESSE QUI CRÉE "LE SENTIMENT" D'INSÉCURITÉ...

Alors qu'à cause de l'insécurité la ville perd des étudiants, voit le prix de l'immobilier s’effondrer et son attractivité générale atteindre des niveaux jamais atteints, ces 2 "universitaires" en question pensent que c'est grâce à l'enfumage d'Éric Piolle sur l'écologie que l'on va à nouveau parler de Grenoble en mieux... cela montre à lui seul le sérieux de leur travail. D'ailleurs ils accusent les médias de développer le "sentiment" d'insécurité, car, elle, elle n'existe pas. Enseignement inquiétant pour les étudiants de GEM qui vivent la réalité de Grenoble. 

THIBAULT DODIGEOS ET FRÉDÉRIC BALLY A CÔTÉ des FAITS 

Leur raisonnement selon lequel le fait de parler des atouts de Grenoble et de sa pseudo avance dans le domaine de l'écologie (rappelons que Piolle a un bilan plus que mitigé sur ce point aussi) est aussi faux. La tentative de création de la marque Grenoble-Alpes il y a 2 ans n'a pas pu compenser le mauvais produit que fabrique Piolle et ne pourra pas redorer l'image de la ville tant que les faits d'insécurité seront aussi prégnants  à Grenoble.

ANNÉES CARIGNON : LES SUCCÈS NATIONAUX et INTERNATIONAUX

Thibault Dodigeos et Fréféric Bally n'évoquent pas  la période faste des années 80 pour l'image de Grenoble passée en tête des grandes villes de France,  quand la bataille Européenne du Synchrotron entre Grenoble et Strasbourg enflammait l’Europe, et que les journaux titraient sur le choix de l’implantation de ST Micro à Grenoble en lieu et place de l'Italie, ou encore quand François Mitterrand répondait enfin «oui» à Alain Carignon pour un nouveau Musée National de peinture à Grenoble… A cette époque, l'insécurité n'était alors qu'un problème mineur car pris en compte par la municipalité dans ses actions. 

L’ÉTAT DOIT RÉINVESTIR LES QUARTIERS

On se souvient des caves aménagées à Mistral en bureaux luxueux avec... caméras de vidéo surveillance.... sans que Actis ni aucun élu n'aient entendu un seul marteau piqueur....

L'OPPOSITION : L'IMPLANTATION des SERVICES MUNICIPAUX

L'opposition grenobloise saluait hier  l'initiative de Fabienne Lewandowski, directrice de la police, qui a mis en place des permanences au quartier Mistral, afin de rétablir le contact entre la police et les habitants et de remettre de l'activité dans les quartiers. Seulement, quelques jours après l'annonce de son installation, la devanture de cette permanence est déjà vandalisée... Ce n'est pas un simple fait divers : cela montre à quel point la délinquance a la main sur le quartier et que la moindre présence de l’État n'est pas acceptée, et ce n'est pas la première fois qu'on l'observe. Il est grand temps que les autorités réengagent le bras de fer avec la milice locale et libèrent les habitants. Sans la présence des services de la ville installés dans les quartiers comme l'opposition le préconise, il ne se passera rien.

PLUS RIEN N'EST POSSIBLE SANS LE CONCOURS DE LA MUNICIPALITÉ

Comme l'indique le groupe de l'opposition grenobloise présidé par Alain Carignon par voix de communiqué de presse cette semaine,  "La police municipale doit nécessairement pouvoir jouer un rôle dans la lutte contre le trafic de drogue pour que celle-ci soit efficace", Piolle doit arrêter son dogmatisme est enfin doter la police municipale des moyens nécessaires liés à la situation exceptionnelle de Grenoble.

E.PIOLLE DEVRAIT TENIR des PERMANENCES dans les QUARTIERS

Ils invitent également Eric Piolle, qui a salué lui aussi l'initiative de F.Lewandowski, à la suivre en organisant lui aussi des permanences dans les quartiers, ce qui "lui permettra aussi de prendre conscience de la réalité des quartiers sud, qu'il semble parfois ignorer". il apprendrait plus qu'en faisant sa promotion d'université en université d'été...

Autre compétence du maire qu'il faut utiliser pour combattre la délinquance, c'est l'attribution des logements sociaux. Piolle a créé de véritables ghettos depuis qu'il siège à la mairie et il est urgent de commencer par la racine de cette ghettoïsation dont il est responsable comme Président d'Actis.

PIOLLE REFUSE LES SOLUTIONS, IL FAUT LES LUI IMPOSER ! 

 

 

UNE IDÉE ÉMISE PAR UN SOCIALISTE EN 2015

En 2015 le Député PS Malek Boutih avait déjà évoqué cette idée. Auprès du journal Le Point, il avait ainsi dénoncé ces « élus corrompus qui passent des deals avec les voyous et les communautés par électoralisme ». Au Monde, il avait expliqué que « certaines zones très précises ne sont plus en mesure d’être gérées par le système démocratique », car, « aux mains des communautés religieuses, des intérêts ou encore des gangsters ». Toute ressemblance avec la situation Grenobloise est fortuite...

Venant d'un élu socialiste, ayant vécu la réalité des quartiers et en tant qu'ancien président de SOS Racisme, difficile pour Eric Piolle de s'en sortir avec la sempiternelle accusation de "stigmatiser les quartiers". Celui qui les stigmatise est celui qui les abandonne. 

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