LA « CAPITALE VERTE » PRIVÉE D’ESPACES VERTS
Durant le mandat Piolle, Grenoble est devenue la dernière grande ville Française pour le nombre de M2 d'espaces Verts par habitant et la première ville centre pour la densification ( hors région parisienne) multipliant les ilots de chaleur.
La pollution a augmenté dans certains quartiers de la ville selon ATMO après la mise en place du plan de circulation.
E.PIOLLE : UNE COURSE AUX LABELS
Et pourtant, à grand coup de com', en quête de reconnaissance nationale pour sa campagne présidentielle, Piolle annonce en 2019 la candidature de Grenoble au titre de "Capitale Verte Européenne" en 2022, année de l’élection présidentielle... Une course aux labels qui a déjà valu pas mal de déboires à Piolle. Retour sur une odieuse supercherie.
UN ARBITRE INTÉRESSÉ
Depuis les élections européennes de 2019, une nouvelle commission européenne a été désignée. A l'intérieur de cette commission, c'est la première fois de l'histoire de l'Europe qu'un Vert est nommé commissaire européen à l'environnement, Virginijus Sinkevičius. Or, c'est à lui que revient les décisions finales concernant le concours de la "capitale verte européenne".
Partisan de la même écologie dogmatique qu'Eric Piolle, le commissaire européen préfère visiblement récompenser la com' des autoroutes à vélo et l'étiquette "écologiste", plutôt que l'autre concurrent français Dijon, la ville de France ayant le plus d'espaces verts par habitants mais qui a le malheur d'être dirigée par un social-démocrate. Il semble bien qu'on s'oriente vers un arbitrage idéologique, plutôt qu'en fonction des faits.
Avec le sentiment étrange de dés pipés. En Europe la compétition entre villes vertes se situerait entre Grenoble, Dijon et Vilnus ?
DES CONCURRENTS EN AVANCE SUR TOUS LES POINTS
UN TROMPE GOGOS DE MALBET, MONGABURU et MERIAUX
La fausse "mobilisation" des Malbet, Mongaburu et autres Mériaux qui ânonnent des tweets comme on enfile des perles pour appeler à soutenir la candidature de Grenoble semble bien être ce qu'elle est: pour que ce soit spécialement eux, toujours dans les mauvais coups, il s'agit bien d'un trompe-gogos.
On comprend mieux maintenant comment la ville en est arrivé à ce stade là de la course aux labels alors que dans les faits la municipalité a un bilan désastreux dans le domaine de l'environnement.
E.PIOLLE EN FAIT LA CAPITALE DES EMBOUTEILLAGES....
... ET DE LA RÉGRESSION
Rappelons que durant les 6 années du premier mandat d'Eric Piolle, seulement quelques centaines de mètres de tramway supplémentaires ont été créés, et aucune amélioration du réseau n'est prévue avant 2030 !
ET LES MOBILITÉS DOUCES ?
Autre point où Grenoble n'avance pas en matière de mobilités douces : les Trolley-bus. Entrés en service à l'après guerre à Grenoble, ils ont d'abord cohabité avec les trams durant les premières années de leurs mises en service, avant d'être brutalement stoppés par la municipalité socialiste en 1999, avec l'incompréhension des Grenoblois. Pourquoi ne pas réhabiliter ce moyen de transport, qui profite de tous les avantages du bus avec une faible émission de CO² en prime ?
OÙ SONT LES INNOVATIONS ?
Grenoble a été pionnière au siècle dernier en matière de transports en communs en réalisant notamment en 1987 un des premiers tramway de France et le premier du monde accessible aux handicapés, sous l'impulsion d'Alain Carignon. On aurait alors pu s'attendre à ce que le premier maire "écologiste" de la ville développe lui aussi le réseau de transport en commun avec de nouvelles technologies et des transports plus performants. Seulement, Piolle s'obstine à ne proposer que le vélo comme seule alternative à la voiture, alors que les 2 modes de transports ne correspondent absolument pas aux mêmes usages.
UN MONORAIL A PROPULSION SOLAIRE
La liste de la Société Civile, menée par ce même Alain Carignon qui a ramené le tramway à Grenoble, proposait lors du dernier scrutin municipal l'installation d'un monorail écologique à propulsion solaire. Ce dispositif, associé à de grands parkings relais en dehors de la ville, permettrait un réel report des usagers de la voiture vers les transports en communs, et nous voudrait cette fois ci effectivement les louanges de l'Europe, friande de ce genre d'innovations. Si Eric Piolle désire autant ce titre de capitale verte, pourquoi ne s'inspire-t'il pas de ce projet?
LE SEUL VERT EST CELUI DU CANNABIS
A QUAND UNE ÉCOLOGIE DE RÉSULTATS ?
« Grenoble, martèle Alain Carignon, aurait surtout besoin d’être une capitale verte, pas seulement d’en recevoir le label. » Elu, il aurait transformé « ce qui est pour Éric Piolle une simple opération de com' pour camoufler tous ses reculs environnementaux, en mesures concrètes. En stoppant la bétonisation et la création des îlots de chaleur, en donnant la priorité aux espaces verts et aux arbres qui manquent partout, en nous attaquant à la lutte effective contre la pollution la plus dangereuse pour la santé et en procédant à une autre organisation des déplacements intégrant de nouvelles alternatives pour pénétrer dans l’agglomération. Afin que Grenoble obtienne mais surtout mérite le titre de capitale verte ».