METRO : LE CANDIDAT de PIOLLE BATTU
Eric Piolle, hier dans les couloirs de la Métro cherchant des voix....
"Si je ne suis pas dans la majorité de la Métropole, je ferai tout exploser dans les 3 mois" a menacé Eric Piolle dans les couloirs de la Métro pendant les interminables conciliabules pour tenter de faire rentrer Christophe Ferrari à la niche.
IL S'AGIT POUR E.PIOLLE DE PRENDRE TOUT LE POUVOIR
Jamais l'agglomération n'avait vécu un tel Vaudeville, avec portes qui claquent, réunions sur réunions. Comme l'a dit Alain Carignon dés l'ouverture : "vous offrez le spectacle d'une majorité qui éclate et se déchire publiquement sur une question de personne. Pourtant je n'ai pas vu que le Président Ferrari que vous aviez choisi ait été indocile, ait refusé de signer des chèques. Il n'y a aucun désaccord de fond. Il s'agit pour la majorité municipale de Grenoble et pour Eric Piolle qui vient de confirmer qu'il portait Yann Mongaburu, de prendre tout le pouvoir, sans autre projet que de prendre le pouvoir"
UN PREMIER TOUR TRÈS SERRÉ
Sur de nombreux bancs des Maires et des Conseillers Métropolitains se sont reconnus dans ce constat.
Toute l'après midi qui a suivi cette ouverture a confirmé cette description. A l'issue du premier tour Yann Mongaburu terminait avec 52 voix, Christophe Ferrari avec 51 et Dominique Escaron, Maire du Sappey avec 16 voix.
E.PIOLLE MENACE C.FERRARI
Il était 15 h. Tout le reste du temps a été consacré à des marchandages, Eric Piolle menaçant, intimant l'ordre à Christophe Ferrari de se retirer. Les Piollistes craignaient un second tour à l'occasion duquel Christophe Ferrari pouvait progresser, voire être élu en franchissant la fatidique barre des 60 voix lui permettant d'être réélu.
A.CARIGNON PARLE DES ATTENTES des HABITANTS
La rage d'Eric Piolle était palpable. Les tensions aussi. Les Rouge/verts ne voulaient pas que la Métropole leur échappe.
Seul Alain Carignon a parlé des problèmes de fond et des attentes des citoyens en évoquant le Grand Grenoble, l'attractivité du territoire, "la priorité au bien être des habitants qui passe par la création d'espaces de respiration, le rétablissement de la sécurité et de la propreté du territoire".
C.Ferrari et Y.Mongaburu quand ils faisaient semblant....
LA 5 G DES ENJEUX ÉCONOMIQUES et D'EMPLOIS
Il a dénoncé le "rien sur l'économie et l'emploi. Non la 5G ce n'est pas seulement le porno dans l'ascenseur et le comptage des Yaourts dans le frigo, ce sont des enjeux environnementaux, économiques, d'emplois, géopolitique et des chercheurs du CEA travaillent sur le dossier et ils méritent d'être respectés". Eric Piolle en était pour ses frais.
David QUEIROS (PCF) TEND L'AUTRE JOUE
Dans la guerre des gangs on a paradoxalement vu David Queiros, le Maire (PCF) de St Martin d'Hères tendre l'autre joue: celui qui a été souffleté par Piolle sur ses projets, qui est combattu quotidiennement par G.Oudjaoudi élu (Verts) de sa commune, a appelé au retrait de Ferrari en faveur de Mongaburu, le candidat de Piolle.
les élus ont passé des heures dans les couloirs à marchander
C.DESLATTES : "FERRARI LA PART NOIRE et SOMBRE de la GAUCHE"
Céline Deslattes, la présidente très contestée du Planning Familial, passée de Destot à Piolle a été chargée de battre le rappel. Voilà que l'élection de Christophe Ferrari deviendrait "la part noire et sombre de la gauche", lui qui était depuis 6 ans son porte parole à la tête de la Métro. On reconnaissait à son babillage la patte des Rouge/Verts grenoblois commençant leur nouvelle campagne de disqualification.
R.SULLI ( PCF) : "ON SE DÉCHIRE"
Après Noblecourt, Carignon et tant d'autres, le tour du malheureux Ferrari.
Si Laetitia Rabih, membre de la majorité à Échirolles a appelé à voter Ferrari, Renzo Sulli, le Maire, lui, est monté à la charge lourdement pour soutenir le candidat de Piolle : "on se déchire" a t il lancé, "comment voulez-vous que les habitants s'y retrouvent". En effet.
LES ÉLUS LREM VOTENT FERRARI
Autre pantalonnade, celle du groupe LREM d'Emilie Chalas et de Olivier Six. Ces élus étaient prêts à voter pour n'importe qui. Finalement ils ont apporté leurs voix à... Christophe Ferrari le sortant de la majorité Rouge/Verts avec Piolle. L'homme qui avait lui-même, afin de complaire à Piolle, sorti Fabrice Hugelé de sa Vice-Présidence quand celui-ci a rejoint Macron
LE SECOND TOUR BLOQUE LES POSITIONS
Les malheureux électeurs de la majorité présidentielle n'ont pas eu de représentants lors de cette première séance.
A 19 h 30 un second tour a donné des résultats quasi identiques : 53 Mongaburu, 51 Ferrari et 16 pour D.Escaron. Stupéfaction dans le camp Piolle qui constate que les invectives et menaces ne produisent pas d'effets.
LA MAJORITÉ S'ÉTRIPE JUSQU’À 22 H
Alors la séance est suspendue jusqu'à ... 22H . Les élus qui n'appartiennent pas à la majorité sont mis en attente. Les autres sautent de salle en salle, se réunissent, se disputent les postes, s'étripent, s'accordent et se désaccordent. "Un Vaudeville" pour Alain Carignon. Les gauches décident de continuer à suspendre jusqu'à ... 23 heures afin de continuer à s'affronter.
C.FERRARI N'EST PLUS LA BONNE PERSONNE EN 2020
A 23h3O Christophe Ferrari défend sa candidature qu'il annonce maintenir tandis qu'Eric Piolle lui répond qu'il était "la bonne personne en 2014 et ne l'est plus en 2020 " (!) .
Alain Carignon a pris la parole pour dénoncer "la nouvelle façon de faire de la politique du candidat à l'Elysée qu'on a vu à l'oeuvre : brutale, cynique, menaçante. On a assisté à un petit meurtre entre amis".
E.PIOLLE : AUCUNE LÉGITIMITÉ POUR IMPOSER SON CANDIDAT
Pour le leader de l'opposition "la majorité municipale de Grenoble est légale mais elle ne dispose d'aucune légitimité pour imposer son candidat sans autre projet que lui-même"
"Pour que notre agglomération rayonne attire il eut fallu qu'elle désigne un chef, qu'elle ait un cap. Ce soir elle ne dispose ni de l'un ni de l'autre. Le désir de puissance qu'a exprimé sans fard Eric Piolle en porte la lourde responsabilité".
E.PIOLLE DÉCONFIT QUITTE LES LIEUX AVEC SES TROUPES
A minuit 30 la fumée blanche sort enfin avec le résultat. C.Ferrari obtient 62 voix et Yann Mongaburu 54. Piolle déconfit quitte immédiatement la salle. Il demande à ses troupes de le suivre qui obéissent toutes.
A.CONFESSON INVECTIVE C.FERRARI
Pour eux la démocratie n'est acceptable que si ils gagnent l'élection. D'ailleurs Alan Confesson (extrême gauche) a invectivé Christophe Ferrari en passant devant lui.
LA MAJORITE EXPLOSE, N'A PLUS NI CHEF NI CAP
Bilan de "la volonté de puissance d'Eric Piolle" comme l'a qualifiée Alain Carignon : la majorité a explosé, la Métropole n'a plus ni chef, ni cap. Le candidat à la présidentielle explose au décollage.