Après les voitures, c’est au tour des piétons d’être bannis pour laisser place aux autoroutes à vélo. Si les grenoblois laissent faire, E. Piolle va achever le centre-ville jusqu’au quartier Berriat. Tuer le boulevard Agutte Sembat et la rue Casimir Brenier n’ont été qu’une mise en bouche. A son tableau de chasse au gros gibier il veut aussi inscrire le
cours Lafontaine, le
cours Berriat, fermer
l’accès à la gare, faire péricliter
le marché de l’Estacade.
C’EST COMME POUR RASER LES ARBRES, IL N’EN A JAMAIS ASSEZ
Casimir Brenier et
Agutte Sembat ignoré par le Tour de France sont aux autoroutes à vélos ce que la
place Victor Hugo a été pour les arbres. Ce n’était un début, la soif de massacre est sans limites. Vous connaissez la suite : la
rue Lesdiguières, le
cours de la Libération, l’avenue
Félix Viallet, etc, etc, la liste est interminable.
LES UNIONS DE QUARTIERS RÉCLAMENT LA CONCERTATION
Il y avait eu un ridicule simulacre de concertation pour fermer Agutte Sembat, il n’y a même pas ça pour ChronoVélo. C’est le passage direct, en force, sans discussion, imposé. Crime de lèse-majesté, le CLUQ – Comité de Liaison des Unions de Quartiers – a demandé
« d’organiser dans les plus brefs délais une réunion publique de concertation » (DL 11/10/2018). On comprend qu’ils pensent qu’on se moque d’eux :
« On a eu des réunions d’information. Mais on ne peut rien proposer, on nous expose ce qui a été décidé auparavant. »
« Les habitants doivent être inclus dans les débats, ils ont des propositions à faire mais on ne les écoute pas. »
« Il y a des craintes vis-à-vis de la vitesse des vélos en centre-ville, de la circulation des voitures, de la sécurisation des axes, des aménagements des routes. »
«
Finalement, faire passer des autoroutes à vélos en centre-ville, était-ce la seule solution possible ? Car les conflits d’usage vont être très nombreux. » (
place Gre’net 15/10/2018).
Et le Président du CLUQ de conclure :
« La SMTC et la Métropole ne peuvent pas décider des tracés seuls. Il faut se poser des questions, les habitants ont réfléchi à certains enjeux. Comment gère-t-on la coexistence avec les voitures, les piétons ? » Cours Berriat
« il va sûrement falloir arrêter la voie carrossable, pour pouvoir inclure les quatre mètres nécessaires à l’autoroute à vélos ».
LES MENSONGES DE YANN MONGABURU SONT DE PLUS EN PLUS GROS !
Le Président du SMTC Monsieur Yann Mongaburu Lui-Même a déclaré sans rire
« Le dialogue est riche avec les habitants. […] Pour preuve, dans le tracé sur le cours Lafontaine, les associations de cyclistes et de piétons ont demandé de réaliser un plateau piéton devant le lycée Champollion et l’idée a été retenue. » (DL 11/10/2018).
Quelles associations de piétons ? Il n’en existe pas. Et vous avez bien lu : un plateau piéton … traversé par une autoroute à vélos ! Ils osent tout.
LE LYCÉE CHAMPOLLION N’APPRÉCIE VRAIMENT PAS LES GROS MENSONGES
Le dialogue de Mongaburu est tellement riche avec les habitants et l’enfumage du faux plateau piéton devant Champollion tellement convainquant que le proviseur a confié son inquiétude à place Gre’net (15/10/2018) :
« 1 900 élèves par jour entrent chaque matin au lycée, cours Lafontaine. J’observe qu’aujourd’hui les vélos serpentent sans guère de vigilance autour des élèves. Qu’en sera-t-il du flux massif de vélos ? ».
YANN MONGABURU DE PLUS EN PLUS GÊNANT POUR ÉRIC PIOLLE
« On peut mentir à quelqu’un tout le temps ou mentir à tout le monde une fois, mais on ne peut pas mentir à tout le monde tout le temps » avait dit Lincoln.
Ils en sont là. Après l’aveu incontrôlé que
la pollution va impacter la santé des grenoblois au moins 10 ans de plus qu’elle n’aurait dû, Mongaburu remet ça avec le coup de la fausse concertation sur un faux plateau piéton devant les portes du vrai lycée Champollion dirigé par un vrai proviseur. Mongaburu est devenu un lourd boulet de plus aux pieds chargés de Piolle.
JACQUES WIART RIDICULISE MONGABURU
Le dialogue de Mongaburu est tellement riche avec les habitants que Jacques Wiart (Verts/PG) s’est déclaré d’accord pour discuter avec le CLUQ, mais seulement des pots de fleurs (place Gre’net, 15/10/2018). On n’en attendait pas moins de
l’élu qui supprime les feux piétons partout pour que les vélos puissent rouler plus vite, tout en expliquant aux
piétons en danger qu’il réfléchit à des solutions pour 2030. Un de plus qui ose tout, et surtout n’importe quoi.