GRENOBLE-HABITAT : M.BOILEAU (Verts/Ades) DOIT DÉMISSIONNER
Posted On 5 août 2018
Maryvonne Boileau, Présidente de Grenoble-Habitat, chargée de la politique de la ville, a écarté C.Rakoze Adjointe au Maire pour prendre la responsabilité de Villeneuve, ex Présidente de l’OPHLM sous Destot, compagne de Vincent Comparat , Président de l’Ades: elle fait vivre une situation intolérable à des victimes handicapées
Ça suffit. Encore une handicapée grenobloise qui vit un enfer du fait de la négligence de Maryvonne Boileau la Présidente (Verts/Ades) de Grenoble-Habitat. Latifa Dnidane est handicapée moteur et se déplace en fauteuil roulant. Résidente depuis 2016 au premier étage du 35 rue Blanche Monier un immeuble géré par Grenoble Habitat, elle lance un cri de colère dans le DL (2/8/18)
« L’ascenseur est constamment en panne dans l’immeuble. Étant donné ma situation, je reste alors bloquée des jours voire des semaines chez moi». Elle affirme avoir déjà eu ce même problème lorsqu’elle résidait au 14 rue Jacques Thibaud, un autre immeuble de Grenoble-Habitat, entre 2013 et 2016.
"JE N'AI PAS PU SORTIR de CHEZ MOI PENDANT DES MOIS"
Latifa dit avoir subi cette situation plusieurs fois cette année et que cela concerne également deux autres personnes à mobilité réduite vivant dans l’immeuble : « J’ai déjà été bloquée hors de chez moi et j’ai dû faire appel aux pompiers. En janvier 2017, je n’ai pas pu sortir de chez moi pendant un mois ». Selon elle, des fuites court-circuiteraient l’ascenseur chaque fois qu’il pleut. « Le réparateur m’a dit que si aucuns travaux n’étaient réalisés, cela recommencerait sans cesse »."J'EN PLEURE PARFOIS, JE NE PEUX PLUS VIVRE DANS CES CONDITIONS"
Latifa assure avoir déjà été obligée d’annuler des rendez-vous médicaux car elle ne pouvait pas s’y rendre. Sa voisine, qui se déplace aussi en fauteuil, rencontre les mêmes difficultés : « L’autre jour, il fallait que je descende pour un rendez vous médical. Ce sont mes voisins qui m’ont aidée et j’ai dû attendre le soir que quelqu’un passe pour me remonter ». La situation pose aussi question au niveau de la dignité des personnes atteintes d’un handicap moteur, selon Latifa. « J’aime bien avoir mon autonomie. Je n’aime pas qu’on me porte. Mais cette situation m’oblige à être dépendante de quelqu’un d’autre ».
« Je suis en colère, j’en pleure même parfois. Je ne peux plus vivre dans ces conditions », avoue t elle. « On est en prison, a renchéri sa voisine. Il nous faut un ascenseur pour pouvoir faire ce qu’on veut de notre vie ».DEPUIS DES ANNÉES DES IMMEUBLES SONT DANS CE CAS
Nous sommes dans la ville qui lutte contre les discriminations à tous les coins de rue dont les élus sont (en paroles) les chantres de la fraternité. On aimerait entendre Emmanuel Carroz (Verts/PG) si sensible aux minorités. Ou le Maire qui lance des appels aux migrants au Montgenèvre pour leur dire qu'ils sont tous les bienvenus.Des Tartuffes.
Depuis des années plusieurs immeubles sont dans ce cas. Dans le DL il est question du « bailleur social » car dès que rien ne marche Maryvonne Boileau et Eric Piolle qui président Grenoble-Habitat et Actis disparaissent des radars ! Le DL avait pourtant consacré une page à la fusion de ces deux organismes décidés par les deux présidents si fiers de gérer ensemble 18 000 logements sociaux (DL du 4/7/18).
le titre du DL
M.BOILEAU DISPOSE DE TOUS LES LEVIERS D'ACTION
Maryvonne Boileau, une dure du système, est aussi chargée de la politique de la ville au sein du Conseil Municipal et dispose donc de tous les leviers d’action avec son clan familial au pouvoir. Ça suffit parce que les grenoblois n’en peuvent plus d’entendre les discours dithyrambiques de ces deux élus sur leur action en faveur du logement social alors que la réalité est catastrophique sur tous les plans. Ils n’en peuvent plus : face aux situations graves et aux projets de bétonisation accélérés M.Piolle et Madame Boileau envoient des salariés pour répondre aux Grenoblois.
GRENOBLE-HABITAT : "NOUS N'IGNORONS PAS LE PROBLÈME" (!)Dans l’immeuble pas chauffé de la Presqu’ile pourtant inauguré par E.Piolle les habitants n’ont vu que M.Pierre Peyrard. A Jouhaux les locataires qui voulaient être relogés à cause de la délinquance n’ont vu …personne et ont du se soumettre au nouveau pouvoir. A Beauvert ils ont retrouvé ... M.Peyrard qui a voulu impressionner les malheureux habitants des villas HLM qu’Eric Piolle veut supprimer pour construire des immeubles.
Rue Blanche Monnier le DL n’a trouvé que M. Idir Kennouche, responsable proximité (!) de Grenoble-Habitat pour répondre aux handicapés. Et dire quoi ? « Nous n’ignorons pas le problème ».(!)
La réponse de l’organisme présidé par M.Boileau…
"DES SOUS TRAITANTS POUR PORTER LES PERSONNES..."
L’organisme soutient avoir tenté de mettre en place un dispositif d’aide pour la gestion de la vie quotidienne et le déplacement à des rendez-vous. «On a donc cherché à mettre en place le “portage” durant les pannes, grâce à de la sous-traitance, Grenoble Habitat finance ce service qui est gratuit pour le locataire. (!) On a fait appel à La Dévouée, une société de nettoyage, pour porter les courses ou le petit mobilier, par exemple, mais nous n’avons malheureusement pas trouvé de sous-traitant disposé à porter les personnes entre leur appartement et le bas de l’immeuble ».
M.BOILEAU AUX ABONNÉS ABSENTS DOIT DÉMISSIONNER
Mais les raisons pour lesquelles tous ces nouveaux immeubles aux nouvelles normes tant vantées par les élus connaissent tous des dysfonctionnements importants ? Ces choix effectués par les élus eux-mêmes pour des habitants cobayes qui en sont les victimes ? Rien bien entendu.
E.Piolle ne s’exprime que sur les sujets qu’Il a choisi. Maryvonne Boileau est aux abonnés absents. Elle vampirise sans ménagement depuis longtemps, avec son groupe, les questions du logement puisqu’elle était déjà Présidente de l’OPHLM sous Destot. Elle devrait tirer les conséquences de ce qu’elle fait subir aux grenoblois défavorisés. Il n’est pas possible qu’elle poursuive sa vendetta à la tête de Grenoble-Habitat et qu’avec Eric Piolle ils fassent comme si rien n’était en fusionnant Actis et Grenoble-Habitat comme si cumuler leurs fautes de gestion pouvait les diluer. Si Maryvonne Boileau possède une once d’éthique de responsabilité, elle doit démissionner de la Présidence de Grenoble-Habitat.