BRADAGE du PATRIMOINE: Martine JULLIAN ADJOINTE (Verts/PG) CLAQUE AUSSI LA PORTE
Posted On 27 septembre 2017
Martine Jullian ( deuxième en partant de la droite) au temps de la propagande heureuse: elle a craqué. Ici avec Alan Confesson, Hakim Sabri, Vincent Fristot, Maud Tavel . Qui sera le prochain à avoir un sursaut de dignité par rapport à ses engagements ?
Martine Jullian l'Adjointe (Verts/PG) au patrimoine a refusé de porter la délibération de bradage du patrimoine des Grenoblois. Elle a aussi refusé de la voter. Après Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot qui ont claqué la porte pour trahison des engagements pris, la "majorité" municipale se délite un peu plus.
Maud TAVEL (Verts/PG) UNE ADJOINTE TOTALEMENT OBÉISSANTE et INFÉODÉE
C'est Maud Tavel ( Verts/PG) une Adjointe totalement disciplinée et inféodée , chargé du personnel (!) qui a présenté la douloureuse au Conseil Municipal. Cette élue n'est pas très regardante sur ce qu'on lui fait faire. Comme Adjointe au Personnel elle n'a pas hésité à porter le plan d'austérité et la suppression d'emplois sans haut le coeur. Comme présidente de la SEM Innovia elle n'a pas eu d'état d'âme, ni comme femme a licencier sur ordre de son chef la seule femme Directrice Générale d'une SEM, Valérie Dioré pour la remplacer par un jeune retraité de l'université, ex Adjoint (Verts/Ades) à l'urbanisme, ex tête de liste des Verts en 2001, le sémillant Pierre Kermen un copain d'Avrillier.
LE PATRIMOINE ABANDONNÉ ATTRIBUÉ à QUELQUES COPAINS
Alors un peu plus un peu moins. Lundi le conseil municipal a prévu d'attribuer à d'autres copains ( les mêmes) le patrimoine abandonné, délaissé, décrépi. Ce que Yann Mongaburu (Verts/Ades) a tenté de façon artisanale au service de l'entreprise d'un autre élu Verts, Raphaël Marguet, la municipalité l'industrialise à plus grande échelle.
LES IMPÔTS LES PLUS LOURDS de FRANCE et UN PATRIMOINE EN RUINE
Un patrimoine en ruine à cause de la rutilante gestion PS/PC et Verts dont Grenoble est la grande bénéficiaire depuis 22 ans. Des élus qui n'ont toujours pas réussi l'exploit d'expliquer aux Grenoblois comment ils peuvent avoir à la fois l'impôt sur les ménages le plus élevé des villes de plus de 100 000 habitants et "en même temps" le patrimoine le plus en jachère qui puisse exister?
DE L'ARGENT DE POCHE POUR ÉVITER LA MISE SOUS TUTELLE
L’ancien Musée de Peinture de la place de Verdun qui prend l’eau, l’Orangerie du bd Jean Pain qui s’effondre, mais aussi des bâtiments tels que le pavillon sud de la caserne de Bonne, la villa Clement entre Grenoble et la Tronche, la piscine couverte des Iris à Villeneuve que la municipalité a fermée faute d’assurer son entretien, mais encore l’ancien couvent des Minimes rue du Vieux Temple tout est à vendre ou à louer.
A nouveau visiblement au bord de la mise sous tutelle - le plan d'austérité n'a pas suffit- la municipalité Piolle veut se faire de l'argent de poche avec les bijoux de famille.
ALPEXPO QUI NE PAIE PAS SES LOYERS EST CONSERVÉ...
Par contre ce qui relève du secteur économique et de la concurrence, qu'elle gère si mal, tel Alpexpo qui ne paie ni ses loyers ni ses dettes, dont la vente pourrait représenter des recettes conséquences est conservé : il faut préserver les postes des amis et la possibilité de bétonner un peu plus le sud de la ville.
Bien entendu la liste de ce bradage municipal sans queue ni tête a été établi à la va vite, sur un coin de table et il est regrettable qu'au sein du Conseil Municipal les "oppositions" s'associent à cette mascarade. Elles ne contrôlent évidemment rien puisque les dés sont pipés au départ.
ARBITRER ENTRE UN ATELIER de RÉPARATION de VELOS et UNE ANIMATION CITOYENNE
Au lieu de la transparence d'appels d'offres internationaux permettant une grande ouverture des projets et les possibilités de recettes maximales, la municipalité ferme le jeu à l'entrée. Seuls des "projets" vont être reçus alors qu'il s'agit bien de vente et de location. La commission va certainement arbitrer entre la création d'un atelier de réparations des vélos ( Orangerie) déposé par un membre du comité de soutien et une "animation citoyenne " pour l'ancien Musée. Pourquoi ne pas pérenniser l'exposition temporaire des peintres contre l'autoroute Grenoble-Sisteron parmi lesquels figurait Jean Jonot (Verts) un soutien de la municipalité ? Un beau projet d'occupation pour la place de Verdun. On voit tous ou sont les dindons de la farce.
La gabegie des élus de gauche et des Verts: l’eau pénétre dans l’ancien musée …
UN IMMENSE GÂCHIS SE POURSUIT POUR GRENOBLE
Sauf qu'en l'absence de moyens financiers ces cautères sur une jambe de bois ne résoudront rien pour le patrimoine concerné et la ville ne percevra pas de recettes significatives, manquant ainsi une double occasion de s'en sortir budgétairement et de tirer Grenoble vers le haut. Un immense gâchis qui se poursuit.
Le retrait de Martine Jullian démontre que plus elle s'enfonce, plus la majorité perd des plumes . A chaque étape de son chemin de croix des membres se rebiffent. Aujourd'hui Eric Piolle ne pourrait plus présenter le plan d'austérité brutal qu'il a fait avaler en juin 2016. Sa majorité ne pourrait plus l'imposer.LES USAGERS des BIBLIOTHÈQUES ENTERRENT la "DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE à GRENOBLE"
Lundi les usagers des bibliothèques ont définitivement enterré " la mort de la démocratie participative à Grenoble" . Devant la mairie après avoir appelé ceux qui sont attachés à "la morale en politique" ( suivez mon regard) à se manifester ils ont mis le feu à un cercueil. Pendant ce temps dans le Conseil Municipal Eric Piolle avait à nouveau sélectionné la nouvelle question que les " conseils citoyens indépendants" pouvaient lui poser . Quelle était celle que les grenoblois se posent dans toute la ville aujourd'hui, qui ressort de toutes les conversations , des débats des Unions de Quartiers et de associations? " la légalisation du cannabis".LES CONSEIL CITOYENS " INDÉPENDANTS" INTERROGENT PIOLLE SUR... le CANNABIS
Le hasard faisant bien les choses c'est justement celle qu'Eric Piolle posait publiquement au mois de juillet . A ce stade de pantomime le Grand Timonier Grenoblois et ceux qui le mettent en scène ressemblent de plus en plus à leur caricature. Grenoble est en train de passer de Piolle-Pot à Kim Jong-un. Mais ce virtuel s'effondre comme un château de cartes. Des élus de la majorité qui ont une once d'éthique de comportement devraient rejoindre ceux d'entre eux qui reprennent leur liberté tels Martine Jullian, Guy Thuscher ou Bernadette Richard-Finot.
Pour une fois, je vote des félicitations à ceux qui quittent le bateau Piolle.
Réalisme ou ils quittent le navire avant qu’ils coulent?