SALETÉ DES QUARTIERS : « LE DIAGNOSTIC EST JUSTE » POUR P-A JUVEN, ADJOINT AU MAIRE (Verts/LFI)

« Le diagnostic qu’ils font est juste, c’est un enjeu de santé publique. Il faut coordonner une politique de santé qui inclut les services de la Ville, les partenaires extérieurs comme la Métropole, le bailleur social et les habitants » a répondu Pierre-André Juven, Adjoint (Verts/LFI) selon le DL (8/11/24). Une délégation d'habitants du quartier Abbaye/Jouhaux était venue devant les locaux du CCAS pour rencontrer les élus après avoir exposé des photos du "musée des horreurs".

Montrant des photos de dizaines de blattes grouillant autour d’une bouche d’égouts, de dépôts massifs de fientes de pigeons,  des montagnes de détritus, de multiples trous à rats. La prolifération des rats et des cafards due à cette saleté est devenue insupportable. Ce qui se constate là, se voit dans toute la ville. 

UNE GRANDE PREMIÈRE : LES ÉLUS RECONNAISSENT LA SALETÉ

Mais s'agissant à l'Abbaye du collectif des locataires d'Actis, soutenus par le DAL aux mains d'une frange de l'extrême gauche, les Rouge/Verts grenoblois ne peuvent pas laisser le NPA à la manoeuvre. Alors que jusque là Eric Piolle et ses Adjoints apportent un démenti courroucé à toutes les accusations de saleté de la ville - sauf exception quand Lucille Lheureux avait dénoncé la droite qui salissait la ville ! -  traitant Alain Carignon de colporter des fakes, d'inventer une situation qui n'existe pas, ici Pierre-André Juven et Isabelle Peters la Première Adjointe (PCF) ont reçu les protestataires avec le service de propreté urbaine.  Reconnaissant la saleté. Une grande première. L'approche des élections ?

P-A JUVEN (Verts/LFI) : "IL FAUT COORDONNER..." 

Les habitants réclamaient des nettoyages, de meilleurs ramassages, des bennes temporaires, une dératisation... Les réponses de la municipalité montrent comment les élus se foutent du peuple : « Il faut regarder quelles sont les infrastructures au niveau du quartier. Le diagnostic qu’ils font est juste, c’est un enjeu de santé publique. Il faut coordonner une politique de santé qui inclut les services de la Ville, les partenaires extérieurs comme la Métropole, le bailleur social et les habitants. »
À quand un quartier tout propre ? « Difficile à dire », regrette l’adjoint. Car tout ne dépend pas de la Ville. (DL du 8/11/24).

Alain Carignon avait constaté le désastre et rencontré les habitants du secteur le 17 septembre dernier et encore alerté la municipalité au Conseil Municipal

... LES ÉLUS VERTS/LFI ...

Rappelons que l'Adjoint chargé de la propreté (il ne porte pas cette appellation, mais préfère " Adjoint à la Fraîcheur") s'appelle Gilles Namur (Verts/LFI). Le Président d'Actis (appelé le bailleur) est Pierre Bejjaji du groupe Piolle à la Métro. Le Vice-Président aux déchets/Poubelles/tri de la Métro est Lionel Coiffard du groupe Piolle. Au bout de 10 ans, Pierre-André Juven parvient à la conclusion qu'il "faut les coordonner".

Au "Dauphiné" il ne peut pas répondre à "Quand un quartier propre?". Difficile à dire. On ne sait pas s'il s'agit de cynisme ou d'incompétence. Mais on ne peut exclure les deux.

ALAIN CARIGNON AVAIT DÉNONCÉ LA DÉGRADATION DU QUARTIER...

S'ajoute à ces lamentations le fait qu'au Conseil Municipal du 30 septembre, Alain Carignon avait notamment porté les problématiques de ce quartier, de la rue Dupleix, du parc Condé. Suite à ses rencontres avec les habitants, il avait dénoncé cette dégradation, les déchets, les rats, les voitures abandonnées ... 

.... QUI N'EXISTAIT PAS POUR ERIC PIOLLE 

De sa hauteur, son mépris et sa suffisance, Eric Piolle lui avait répondu en parlant de "propos tordus, d'obsession de salir, de propager des mensonges, de n'avoir aucune limite dans la démagogie", affirmant "nous sommes impliqués, au travail, vous êtes déconnecté"... À une autre époque il avait accusé... les copropriétés ou le vent de salir. 

AUCUN ÉLU DE LA MAJORITÉ N'AVAIT OSÉ REAGIR

Les grenoblois de ce quartier et des autres sont les témoins de cette "implication" Piollesque ! Ils n'ont jamais vu le Maire. Mais Pierre-André Juven et Isabelle Peters qui ont dit le contraire de Piolle aux habitants n'ont pas pipé mot lors de la diatribe piollesque. Ni aucun élu de la majorité dont on peut penser (espérer?) que certains connaissent la réalité de ce que vivent les habitants de ce quartier en termes de dégradation. 

P-A JUVEN CONTREDIT PIOLLE 

Ainsi au Conseil Municipal, Eric Piolle peut il accuser un élu qui lui rapporte une situation réelle de colporter des fakes, sans qu'un membre de la majorité n'ait la liberté de rappeler la vérité. 

Mais le "diagnostic juste" des habitants reconnu par Pierre-André Juven et Isabelle Peters vient contredire  le déni d'Eric Piolle. Ce qui est devenu vrai à Abbaye-Jouhaux, rue Dupleix, parc Condé est vrai dans toute la ville. Partout les habitants n'en peuvent plus.

Sur Tik Tok la vidéo de Medhi Ben Fredj, nettoyant la rue Lieutenant Chanaron en plein centre ville avait fait hier 1,1 millions de vues

L'ALERTE PROPRETÉ EST LANCÉE DANS TOUS LES QUARTIERS

L'alerte est lancée de tous les côtés, par tous les moyens. L'opposition, les citoyens, les collectifs, les réseaux sociaux. À Alain Carignon, Eric Piolle a demandé de s'adresser "au fil de la ville". Comme si tout le monde n'avait pas d'abord cherché à résoudre les problèmes par ce moyen.

UNE RÉORGANISATION S'IMPOSE 

Mais leurs dimensions dépassent les moyens du Fil. Une réorganisation s'impose comme le propose sans cesse le groupe d'opposition. Une gouvernance unique ville/Métropole en particulier que le Vice-Président Piolliste avait reconnu comme étant une solution sans jamais la mettre en place.

LE TRI SELECTIF A RECULÉ AUSSI 

En disposant de tous les leviers directs sur ce sujet, les élus de la majorité municipale ont totalement échoué à rendre l'espace public propre, agréable et convivial. En même temps ils ont fait reculer le tri sélectif à cause de cette organisation défaillante. Nombre de poubelles marrons ne sont plus utilisées ou pour autre chose que leur vocation. 

IL NE SE PASSERA RIEN AVEC EUX

Les propos lénifiants de Pierre-André Juven qui reconnait que cette saleté est aussi un problème de santé publique démontrent qu'il ne se passera rien. Sur un dossier aussi concret il faut également espérer et attendre l'alternance pour que d'autres élus s'en saisissent enfin. 

Ci-dessous quelques images sur le vif de la ville prises ces 5 derniers jours. Ce que Eric Piolle appelle "propager des mensonges" quand Alain Carignon demande des mesures.

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