RATS : LA TRISTE SPÉCIFICITÉ GRENOBLOISE
Alors que le Dauphiné Libéré consacre un grand dossier à la prolifération des rats, force est de constater que la position des élus Piollistes à ce propos est une hérésie pour la santé publique.
UNE POPULATION EN HAUSSE…
Le docteur en toxicologie animale et en écologie Romain Lasseur rappelle ainsi en préambule que, même si les chiffres sont difficiles à établir précisément, les rats prolifèrent de plus en plus dans toutes les villes françaises. Pour établir le compte, on recense le nombre d'interventions des professionnels de la dératisation, et celles-ci connaissent une belle hausse.
… EN RAISON DES DÉCHETS
Principale raison avancée expliquant cette prolifération : la quantité de déchets, et notamment alimentaires, laissés à la disposition des rats qui sont attirés et sortent alors pour s'en saisir. Les incivilités de type abandon de restes de nourriture dans l'espace public sont clairement pointés. Mais aussi l'organisation du ramassage des ordures ménagères.
DÉCHETS : "NOUS SOMMES TRÈS MAUVAIS"
Pas besoin d'un dessin : Grenoble est une catastrophe en la matière. Chacun peut constater les problèmes de déchets qui prolifèrent (poubelles qui débordent, dépôts sauvages dans les rues, corbeilles pleines...). Déjà en 2017, le Président le métropole Christophe Ferrari reconnaissant lui-même que “nous sommes très mauvais” pour le tri et le recyclage...
DES VILLES VOLONTARISTES...
Le Dauphiné Libéré se penche sur le cas de ville qui sont très volontaristes face aux rats. À Vienne (ville LR), des containers enterrés et des campagnes de dératisation endiguent la prolifération. Idem à Avignon (divers gauche), avec en outre une politique assumée d'amendes pour les dépôts sauvages. À Valence (LR), les dératiseurs évoquent une ville préservée grâce à une "vigilance assidue concernant la gestion des déchets". Et pendant ce temps, Grenoble ne fait rien.
... ET D'AUTRES À LA « POLITIQUE ÉCOLOGIQUE DOGMATIQUE »
Et c'est là une autre source de prolifération identifiée par Romain Lasseur. Il fustige une « politique écologique assez dogmatique sur ces sujets-là qui nous dit qu’il faut protéger les rongeurs parce qu’ils ne sont pas dangereux ». C'est là la deuxième spécificité grenobloise comparée à d'autres villes : une vision candide du rat, au mépris des enjeux de santé publique.
"UNE VRAIE BOMBE SANITAIRE"
Le docteur rappelle également que « le rat en ville est une vraie bombe sanitaire », rejoignant l'avis de l'académie de médecine publié il y a deux ans. L'institution avait pris position suite à la multiplication des discours banalisant les rats et avançant qu'ils sont inoffensifs : "face à l’ingénuité de ces propos, qui bénéficient parfois d’une écoute favorable il importe de rappeler que le rat reste une menace pour la santé humaine". Et de rappeler la liste de problèmes causés par les rats : peste, typhus, bartonellose, leptospirose, salmonelle, septicémie, nombreuses bactéries, fièvre avec syndrome rénal, hépatite...
LES "SURMULOTS" PROTÉGÉS
La ville de Paris, chez qui l'appellation "surmulots" pour rendre plus acceptables les rats avait fait grand bruit, était visée par l'académie, mais Grenoble également qui a fait de même. Nous avions même un temps d'avance dans la bêtise, avec l'adoption un an plus tôt d'une délibération visant à "réhabiliter ces animaux qui méritent autant d’attention et de respect que les animaux domestiques ou sauvages". Pour le dire plus clairement : la majorité municipale en a fait une espèce quasi protégée.
UN DISCOURS DANGEREUX...
Cette dérive idéologique de la cause de la défense animale, qui relève du fantasme irrationnel d'une nature qui serait par essence bonne, est appuyée par des discours dangereux qui minorent les risques. Interrogée par le DL, la confondatrice d'une association de défense des animaux à Paris, Amandine Sansivens ne retient volontairement que la leptospirose pour laquelle "il existe un traitement", explique que "les rats transmettent des maladies comme tous les animaux y compris les humains entre eux" (!) et, clou du spectacle, qu'"il y a plus de morts aujourd’hui dus à la pollution de particules fines que dus au rat" (comme si lutter contre l'un empêchait l'autre) !
... REPRIS PAR LES PIOLLISTES
Une telle déconnexion atteint des sommets de ridicule et on pourrait croire à un sketch tant elle est caricaturale. Mais ça n'a rien de drôle, car ce discours catastrophique pour les enjeux de santé publique est repris par les Rouge/Verts grenoblois qui sautent les deux pieds joints dans les "fakes news" pour justifier leur inaction. Le compte-rendu d'une récente réunion à l'Abbaye, où le sujet avait été au coeur des complaintes des habitants, n'évoquait ainsi que la leptospirose comme risque pour les seuls professionnels et expliquait qu'il ne s'agit d'un "réel problème de santé publique" que "dans les DOM-TOM (climat humide)".
LE DOGMATISME ET LA NULLITÉ
D'un côté la municipalité Piolle refuse de s'attaquer au sujet par dogmatisme qui verse carrément dans l'anti-sciences puisque le discours tenu s'oppose aux avis des professionnels de la santé. De l'autre, elle ne cesse de se cacher derrière l'idée qu'il faut faire dans la "prévention et la sensibilisation" alors qu'elle est incapable d'assurer la propreté de l'espace public. C'est particulièrement criant avec ce dossier : le dogmatisme se conjugue à la nullité. Et comme d'habitude les Grenoblois trinquent.
Il n’y a pas que Le Dauphiné Libéré qui parle des rats à Grenoble :
https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/grenoble_38185/689-euros-par-mois-pour-vivre-avec-les-rats-et-les-excrements-l-enfer-de-fatima-et-ses-enfants_52729753.html
https://www.francebleu.fr/infos/societe/rats-excrements-face-a-l-insalubrite-d-un-logement-des-manifestants-occupent-le-siege-de-grenoble-1658754042
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/des-rats-gambadent-place-sainte-claire-au-centre-de-grenoble-1584648389
https://www.placegrenet.fr/2020/02/13/rats-fourriere-grenoble-fo-craint-leptospirose-demande-delocalisation-agents/531946
Encore quelques mandats d’écolo-gauchistes et Grenoble sera devenue la planète des Singes.
Entre rats, on se serre les coudes…
LES RATS VONT GAGNER LEUR PARI…
Au point où nous en sommes il ne reste que deux solutions:
1 – on améliore notre collecte des déchets et on éradique les rats.
2 – on ne change rien et on laisse les rats faire la collecte à notre place.
Le VRAI PROBLÈME, ce sont les déchets alimentaires qui jonchent les rues et les poubelles qui débordent de nourriture ».
La ville est une cantine à ciel ouvert où les rongeurs viennent gueuletonner. Les pigeons et les corvidés (surtout), de plus en plus nombreux dans la ville et les parcs ne sont pas absents du banquet.
« Quand on veut tuer son chien on l’accuse d’avoir la rage ».
La solution n’est pas de trucider aveuglément et cruellement des animaux malins et intelligents, qui envahissent la ville par opportunisme.
Ils trouvent de quoi se nourrir à profusion et aisément, pourquoi se priveraient-ils ?
Que LA VILLE AGISSE, qu’elle NETTOIE les rues, VIDE LES POUBELLES et informe les citoyens.
On peut dire que le niveau politique est… au raz du caniveau.
…donc Grenoble défend mordicus le rat…
Et je les devine VRAIMENT capables de parfaire davantage leur abrutissement animalier.
Les insectes opprimés, type cafard, blatte, moustique tiigre, frelon asiatique ou punaise de lit seront réhabilités par ces militants en lutte contre la « violence systémique » en France.
Donnons des prénoms à nos bestioles qui squattent nos placards.
Quelle Mairie de cancrelats !
Pourvu que Sandra Krief n’attrape pas des poux, comme Aymeric Caron…
À Henrico.
Je mise pour la solution 2.
Sachant que pigeons et corbeaux leur fileront un sérieux coup de main.
… ou de bec, pardon…
QUE CETTE VILLE EST CRACRA !
Il me semble que la majorité compte une élue d’un parti animaliste d’où l’impossibilité formelle de dératiser.
Cela dit, qu’en pensent les SDF qui doivent s’en protéger dans la rue ? Et les parents qui ne peuvent emmener leurs enfants dans les parcs publics ?
Tout cela respire l’inconséquence.