ACTIS : LA CATASTROPHE DE LA GESTION DES VERTS/LFI
Le Dauphiné Libéré du jour consacre une pleine page au témoignage d'un couple locataire d'ACTIS, qui confirme la médiocrité et l'absence d'humanisme de la gestion des Verts/LFI, qui tiennent le bailleur social depuis 10 ans (successivement présidé par Eric Piolle, puis Elisa Martin, puis le Maire Vert d'Eybens Pierre Bejjaji).
PAS DE CHAUFFAGE DEPUIS TROIS ANS
La situation de Madame et Monsieur Elouadi est édifiante. Locataires d'un appartement ACTIS situé Rue de Stalingrad, leur chauffage ne fonctionne plus depuis... trois ans. Ils n'ont pas d'eau chaude non plus et se douchent en remplissant une casserole d'eau chaude. Ils dorment avec un matelas à même le sol dans leur salon (la pièce la plus chaude), avec 3 ou 4 couettes pour supporter le froid. Les fenêtres ne ferment même pas.
DES INFILTRATIONS D'EAU DEPUIS 10 ANS
Ajoutez au tableau que depuis plus de 10 ans, l'appartement connait des infiltrations d'eau. De graves soucis d'humidité en résultent, bien visibles dans l'appartement à la tapisserie décollée et rempli de bassines d'eau alors que l'eau goûte du plafond. Ces soucis forcent le couple à engager de nombreux travaux qui ne corrigent malheureusement pas le problème structurel, tant et si bien que plus aucune assurance ne veut les prendre en charge.
ACTIS LES MENACE D'EXPULSION
Le fait que le bailleur social, présidé depuis 10 ans par les Verts/LFI de Piolle, laisse des locataires vivre dans un tel appartement est déjà une honte en soi. D'autant plus que le couple alerte sur sa situation depuis tout ce temps. Mais ACTIS s'est en plus permis il y a un an de leur envoyer une menace d'expulsion pour un arriéré de louer, aujourd'hui remboursé. Pendant ce temps, Emilien Terme du Dauphiné Libéré relève qu'ils payent chaque mois 400 euros pour l'eau chaude et le chauffage... dont ils ne bénéficient pas !
LA VILLE ORDONNE DES TRAVAUX AU BAILLEUR
Il a fallu qu'il engagent une avocate, Maitre Mathilde Villard, et que celle-ci saisisse le service hygiène de la ville de Grenoble pour que celui-ci fasse une injonction de travaux. "Plus de six mois après ces conclusions, la situation s’est encore aggravée" relate le journaliste. Il faut bien comprendre le degré stratosphérique de médiocrité et d'absence de suivi des dossiers par les élus en charge : les services du Maire Vert Eric Piolle ordonnent au bailleur présidé par son collègue métropolitain Vert (ils siègent dans le même groupe) Pierre Bejjaji d'engager des travaux... et ça n'avance pas.
ACTIS CONDAMNÉ ET MIS EN DEMEURE
Résultat des courses : ACTIS (qui au passage ment en affirmant que les problèmes de chauffage et d'eau sont réglés !) a été condamné fin septembre à verser une provision qui sert d'avance s'il devait y avoir un autre procès aboutissant à une plus grosse indemnisation. Le tribunal reconnait donc les problèmes subis par les locataires et la responsabilité du bailleur. L'avocate du couple a également mis en demeure ACTIS pour demander leur relogement et des travaux.
L'ABSENCE DE COORDINATION ET DE SUIVI DES ÉLUS...
Avec cette histoire, l'article du Dauphiné Libéré (à lire ici) pointe parfaitement les dysfonctionnements du bailleur géré par les Verts. Ces problèmes ne sont malheureusement pas isolés : en janvier dernier, nous relations le cas de ces locataires ACTIS du Lys Rouge privés de chauffage pendant un mois, réduits à vivre dans des appartements glacials. Avec là encore la démonstration éclatante de la nullité et l'inutilité des élus : la compagnie de chauffage (présidée par le roquet LFI Alan Confesson) n'avait pas pu résoudre le problème avant plusieurs jours car elle n'avait pas les clés des appartements vides du bailleur ACTIS (présidé par Bejjaji... qui siège aux côtés de Confesson à la métropole) !
... QUI VONT JUSQU'À SE DÉSAVOUER EUX-MÊMES
Pour bien mesurer à quel point ils ne contrôlent rien, ne gèrent rien, ne font attention à rien ni personne, on peut aussi citer le cas de cet immeuble ACTIS rue du vieux-temple évacué cet été car il s'effondre. Le Maire Eric Piolle avait publié un arrêté de mise en sécurité d'urgence pointant “l’insuffisance des suites données par le propriétaire aux préconisations ressortant des différents diagnostics établis depuis août 2020”. Il fustige donc tranquillement l'inaction du bailleur présidé en 2020 par... le même Eric Piolle. Un canard sans tête.
LA FARCE DU "PERMIS DE LOUER"
Pendant ce temps, les mêmes nous font de grands discours sur la politique du logement et sur l'avenir de Grenoble en 2050 alors qu'ils ne parviennent pas à corriger des problèmes aussi terre-à-terre (autre exemple : des locataires d'ACTIS privés de terrasses car menaçant de s'effondrer et vivant dans le noir en raison des planches installées pour les maintenir en place). Ils ne sont pas capables d'assurer le minimum pour vivre décemment dans les appartements dont ils ont la charge, mais ils donnent des leçons aux autres en instaurant un "permis de louer" pour fliquer les propriétaires en contrôlant la salubrité et la sécurité de leurs appartements : et s'ils commençaient par se l'appliquer à eux-mêmes ?
LES APPARTEMENTS VIDES À GOGO
Forcément, avec de telles conditions de nombreux appartements d'ACTIS sont vides. Rue de Stalingrad, dans l'immeuble du couple Elouadi, le journaliste relève "des appartements désertés". Au Lys Rouge où le chauffage ne fonctionnait plus, les appartements inoccupés depuis des années sont légion. À Hoche également, les locataires fuient, et on peut égrener la liste quartier par quartier. S'ajoutent les problèmes d'incivilités, l'insécurité, les dealers utilisant des logements ACTIS pour leur trafic : ça donne une idée de pourquoi la métropole compte 17 000 demandeurs de logement social dont la moitié veulent quitter leur appartement/quartier actuel, et pourquoi ce chiffre ne se résorbe pas.
RAPPELER LES RESPONSABILITÉS
Depuis 10 ans, ACTIS a successivement été présidé par Eric Piolle (Verts), par Elisa Martin (LFI), et par Pierre Bejjaji (Verts). Grenoble-Habitat par Maryvonne Boileau (Verts), Barbara Schuman (ex Verts/LFI) et Claus Habfast (Verts/LFI). Plus largement, le même camp politique gère l'urbanisme et le logement à la ville comme à la métropole depuis 1995. On voit les résultats.
Nous le rappelons encore une fois car dans ces dossiers, les véritables responsables ne sont que trop rarement pointés du doigt, les élus jamais questionnés alors qu'ils sont aux commandes, laissant les services aller au feu pour eux. C'est pourtant à ces résultats très concrets que l'on peut juger de leur travail, de la mise en application de "l'humanisme" qu'ils revendiquent à tour de bras et de leurs multiples chartes, et du crédit que l'on peut accorder à leurs promesses pour l'avenir.
Ces sinistres anomalies reflètent bien
l’indifférence et l’incompétence de la secte piollesque à l’égard du patrimoine et des grenoblois : ces élus rouges/verts sont là pour se servir, et non pas pour servir !
Si nos élus-fonctionnaires avaient un fixe et une part variable, c’est à dire une prime sur résultats, comme les cadres d’entreprise, ils travailleraient sans doute davantage et mieux.
Idem pour les ministres.
Nos élus oseront-ils dire que Grenoble manque d’artisans ?
Ou que leur « bouclier social » est insuffisant ?
A Grenoble, sanctions individuelles et punitions collectives enchaînent, au rythme des « Affaires » (parfois juteuses, souvent douteuses) mal menées par une poignée d’HISTRIONS, de pitres et de bouffons, solidement installés dans leurs rôles.
« Mais qu’importe si l’HISTRION sans foi ne traîne sur les planches qu’une âme usée et débite mécaniquement son rôle, pourvu que le spectateur ait la virginité de sa croyance au génie de l’artiste. » (HC Talleyrand, 1857)
Sondage récent montre que les français sont de plus en plus hostiles aux HLM et ce malgré la loi socialiste/communiste qui s’appelle la loi SRU.
Article du Figaro daté d’aujourd’hui 21/10/24 « la création de logements sociaux passe de plus en plus mal auprès du voisinage » :
https://immobilier.lefigaro.fr/article/la-creation-de-logements-sociaux-passe-de-plus-en-plus-mal-aupres-du-voisinage_8254ac92-8d2f-11ef-a160-e954fd69dce9/
Pas étonnant, même les copropriétés privées sont maintenant les victimes et on ne va pas remercier les promoteurs pour leur complicité et duplicité dans ce système.