GRENOBLE-HABITAT : LA FUITE EN AVANT FINANCIÈRE POUR TENIR JUSQU’AUX ÉLECTIONS
"Comme l'a très bien dit Alain Carignon et il fondamentalement raison la dessus, ça va durer deux ans et dans deux ans il y a la bataille de la présidence de la Métropole " a lancé Laurent Thoviste, adjoint au Maire de Fontaine et Président du groupe centriste au Conseil Métropolitain. Auparavant il avait détaillé le rapport inquiétant sur la gestion de Grenoble-Habitat dont le propre Président, Klauss Habfast (Verts/LFI) avait reconnu devant lui la mauvaise gestion !
Le Conseil Métropolitain venait hier au secours de la municipalité de Grenoble exsangue, plus en capacité de remplir son rôle d'actionnaire principal de Grenoble-Habitat. Après des affrontements Ferrari-Piolle qui ont alimenté la chronique depuis de longs mois.
LA LISTE IMPRESSIONNANTE DES DYSFONCTIONNEMENTS
Allégement des charges de fonctionnement, révision du coût du logement produit, problèmes structurels, redéploiements indispensables, la liste impressionnante des dysfonctionnements sont énumérés dans le rapport même soumis au Conseil Métropolitain.
LE BESOIN DE PROFESSIONNALISME
Le conseil mandaté par le Conseil Métropolitain réclamant "la prise de conscience que la rigueur et le professionnalisme n'étaient pas en opposition avec le logement social" (!). Appelant à "un plan de retour à l'équilibre et de revenir à sa mission".
LE VICE-PRÉSIDENT (PCF) N'A PAS UN MOT SUR LES PROBLÈMES
Évidemment le Vice-Président au logement, Jérôme Rubes (PCF), n'avait pas un mot ni aucune réponse sur ces sujets. Il n'est pas concerné. L'argent public n'a pas d'odeur, le contribuable est pressurisable à l'infini. Peu importe que la continuation produise le même résultat.
16 MILLIONS D'EUROS NE RÉSOLVENT RIEN
Mais tous les intervenants, tels Michel Savin et Dominique Escaron du groupe d'opposition divers droite, ont bien expliqué qu'apporter 16 millions d'euros à Grenoble-Habitat ne résolvait rien. Il s'agit seulement d'un apport en capital qui permet à Grenoble-Habitat de tenir la tête hors de l'eau.
KLAUSS HABFAST (Verts/LFI) RECONNAIT QU'IL GÈRE MAL
L'actionnaire principal demeure la ville de Grenoble car les Rouge/Verts reconnaissants eux-mêmes qu'ils gèrent mal, veulent quand même garder les rênes. Logique. Pourquoi ne pas conforter par un apport d'argent frais ceux qui gouvernent mal ? Christophe Ferrari a cédé sur ce point.
UN BESOIN DE 40 À 45 MILLIONS D'EUROS
Seulement, la mise hors d'eau et hors d'air de Grenoble-Habitat appellera a termes entre 40 et 45 millions d'euros d'investissements sur la base de la trajectoire financière engagée. Dont Grenoble n'a pas et n'aura pas le premier sous. Pour réaliser 80 logements sociaux par an en objectif pour 2026.
LA MAJORITÉ MÉTROPOLITAINE COUVRE
Klauss Habfsat qui a été condamné dans l'affaire de la gestion d'Alpexpo préside Grenoble-Habitat après Maryvonne Boileau de la secte Verts/Ades de Raymond Avrillier. Leur bilan aux manettes est inscrit dans les chiffres, mais la majorité métropolitaine couvre.
UN ARBITRAGE POLITICIEN
Le tout après une tragi-comédie, des batailles, des portes claquées, des affrontements publics entre les Rouge/Verts Grenoblois et les fidèles de Christophe Ferrari à la Métropole. L'arbitrage final est seulement politicien. Le logement social n'est qu'un habillage.
Ce qui frappait à entendre les discours des membres de la majorité, c'était leur faiblesse. Pas une fois ils ont assumé leur responsabilité. Le logement social est une planque pour la dépense publique, un alibi pour mal gérer dans une métropole elle-même au bout du rouleau financier.
LES GAUCHES S'ÉCHANGENT LE CONTRIBUABLE
Le Conseil Métropolitain a donc bouché les trous de la ville de Grenoble, actionnaire majoritaire, qui n'a plus les moyens de faire face à ses obligations. Pour éviter que le bateau ne coule, la Métropole injecte 16 millions d'euros pour faire plaisir à Piolle. Les gauches s'échangent le contribuable grenoblois contre le contribuable métropolitain. Dans un "court-termisme" effrayant quand on constate toutes les conséquences de leur action.
LA MAJORITÉ MUNICIPALE VEUT TOUJOURS LA PEAU DE FERRARI
L'attelage brinquebalant de la Métropole est de plus en plus inquiétant au fur et à mesure qu'on se rapproche de l'échéance. Comme l'a rappelé Laurent Thoviste les Rouge/Verts grenoblois veulent toujours la peau de Ferrari. Piolle entre en campagne (!) en janvier prochain en assistant aux voeux du Maire de chacune !
L'épisode de Grenoble-Habitat est à ranger dans cette série noire désolante qui est pourtant la marque de la gouvernance du territoire. Il mérite mieux.
Quelle calamité d’avoir ces élus assoiffés de pouvoir mais qui ne sont pas au niveau de leur fonction!
Et qui s’accrochent comme des moules sur leur rocher….
Manoeuvres, combats de « chefs »….
Pour ça , ils dépensent toute leur énergie et au passage notre argent.
533 jours encore
Pourrait-on avoir davantage de chiffres ?
– nombre de logements vides,
– total des loyers impayés,
– charges de réparation des dégradations,
– évolution du ratio nb de salariés/nb de logements à gérer, sur 30 ans.
Au Piolistan, Roi et roitelets Soleil, entourés de Reinettes des Neiges, règnent sur un Pays Enchanté.
Le Beau, le Bien, l’Inclusif…, iLS SAVENT.
Et leurs rayons de réchauffer les cœurs purs, brûler les cœurs impurs, aussi vite envoyés au Diable.
Mais dès qu’il se met à tomber pluie, balles et autres calamités administratives, ILS NE SAVENT PAS.
L’Etat, la Métro ou le contribuable grenoblois solvable sont alors priés expressément de briller à leur place, afin que le Beau, le Bien… subsistent jusqu’en 2026 (au moins)…puis s’éternisent…
Comme dirait un Piolliste repenti, conscient du sens du vent :
« À quoi bon se faire chier avec de la gestion, compta ou droit public, alors qu’il suffit d’agiter un drapeau, arrosé de slogans, pour faire Peuple ? ».
Il conseillait à Sébastien Delogu ou Raphael Arnault de venir respirer le bon air de Grenoble, sûrs d’être reçus comme des Princes…
Que Grenoble Habitat coule, bon débarras.
En ce qui concerne la majorité métropolitaine, elle n’a été élue par aucun citoyen à part ses propres pairs.
Donc des gens de gauche qui élisent d’autres gens de gauche.
Rappelons aussi que la politique urbanistique reviens à ces gens de gauche alors que les maires sont, eux, élus par les citoyens.
Une fois de plus, le collectivisme à l’oeuvre.
Mr Piolle comme d’habitude parle d’ un fait mineur (le voyageur du train)pour détourner l’attention et laisser supposer que des grenoblois agressent ( SA personne bien sûr ) et mentent.
Quelque part il fait quand même l’ autruche devant des protestations légitimes.
S’ il n’ a rien à gratter pour attirer un certain électorat ( cf ses petits tweets concernant des conflits internationaux choisis) il est sourd, muet et aveugle.
Les ficelles sont tellement visibles!