M.BOILEAU (Verts/Ades) : LES PLAFONDS TOMBENT SUR LES LOCATAIRES

Dans le "Dauphiné" Romain Metairie, le journaliste qui en rend compte parvient à ne pas citer le nom de Maryvonne Boileau la Présidente (Verts/Ades) de Grenoble-Habitat, alors que les plafonds des immeubles qu'elle gère s'effondrent. Une forme d'exploit journalistique.

LES ROUGE/VERTS ONT IMPOSÉ UNE TERMINOLOGIE

Le nom même de "Grenoble-Habitat" est à peine prononcé. Du bout des lèvres. Il est beaucoup question du "bailleur social". Les Rouge/Verts grenoblois ont imposé cette terminologie qui fleure bon l'anonymat, les bureaux sans nom ni visage. On imagine une entreprise en cause sans que le nom du PDG ne soit prononcé....

E.PIOLLE (Actis) M.BOILEAU (Grenoble-Habitat) S'ÉCHAPPENT

Ainsi Eric Piolle Président d'Actis et Maryvonne Boileau Présidente de "Grenoble-Habitat échappent médiatiquement à leur responsabilité. Ils acceptent d'assumer leurs fonctions quand il y a un ruban à couper. On les retrouve alors avec leurs titres sur le journal et les médias locaux. Cette technique en dit long sur eux.

UN PLAFOND S'EST EFFONDRÉ

Rue Blanche Monnier, à force de n'être jamais entendus et alors qu'un plafond s'est effondré une habitante et une vingtaine de locataires de se sont rendus au siège de la société que préside Mayvonne Boileau la Conseillère municipale par ailleurs chargée de la politique de la ville...

"LE PLAFOND LUI EST TOMBÉ DESSUS"

C’est l’effondrement d’un plafond, dimanche 15 décembre, dans la chambre d’une locataire, qui a convaincu les habitants de mener cette action coup de poing raconte le DL. « J’étais en train de manger avec ma fille de 4 ans, ma mère et mon cousin lorsque j’ai entendu du bruit. J’ai vu un torrent d’eau dans ma chambre, raconte Audrey, 33 ans. C’est quand mon frère passait la serpillère que le plafond lui est tombé dessus. Là, il a mal au dos. »

"CHAQUE FOIS QUE J'APPELLE, ON ME PARLE MAL"

Autour d’elle, le cas inquiète. « Peut-être que demain ce sera un autre appartement et ainsi de suite », fulmine Chahra, résidente de la rue Blanche-Monnier, depuis la construction de l’immeuble en 2013. « Dès le début, il y a eu des problèmes : les joints des balcons tombent, l’une des portes ne ferme pas, ma chambre est toute tachetée, l’ascenseur est en panne, liste-t-elle. À chaque fois que j’appelle Grenoble Habitat, on me dit d’arrêter, on me parle mal. Ils ont déjà envoyé des personnes pour regarder, j’ai moi-même pris des photos, mais rien n’a été fait.»

PAS DE CHAUFFAGE DEPUIS 3 MOIS

Juste à côté, Ahmed explique vivre sans chauffage depuis trois mois : «Je devais changer le thermostat de la chaudière. Sauf que le soir même j’ai eu une coupure d’électricité chez moi. Une fois remise en route, je n’ai pas pu remettre la chaudière. Lorsque j’ai appelé Grenoble Habitat, on m’a renvoyé vers un autre organisme et ainsi de suite. J’étais comme une balle de tennis dans un court ».

M.BOILEAU FAIT VENIR LA POLICE

Ils réclament que des travaux soient menés dans ces bâtiments. Romain Métairie fait état "d' une ambiance particulièrement tendue" alors que les locataires étaient accompagnés du collectif Action Citoyenne. "Les forces de l’ordre ont été dépêchées sur place afin de demander aux protestataires de redescendre dans le calme, et de manifester devant l’entrée de l’établissement." C'est l'habitude pour M.Boileau.

E.PIOLLE PÉRORE SUR SA POLITIQUE du LOGEMENT

Il s'agit de réalisations récentes évidemment. Toute cette politique du logement dont Eric Piolle est si fier. On se rappelle que sur la presqu’île, l'hiver dernier, dans un immeuble HLM qu'il venait d'inaugurer Lui-même, vanté comme le plus innovant en économie d'énergie, les locataires pelaient de froid. Il avait fallu la visite d'Alain Carignon aux locataires pour faire monter la température.

LA MUNICIPALITÉ GAGNE DU TEMPS JUSQU'AUX ÉLECTIONS

Comme avec les enseignants et la semaine de 4 jours, comme partout sur tous les sujets, le dos au mur, la municipalité cherche à perdre du temps afin de tout refiler à ses successeurs. Rue Blanche-Monnier elle a fixé la réunion au 23 janvier pour "faire un point d'avancée technique". Le jargon habituel pour ne rien faire. A un moins et demi des élections elle sera tranquille sur ce dossier aussi.

Mais dans quel état va-t-elle laisser Grenoble ?

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