LE PATRIMOINE, ENCORE ET TOUJOURS OUBLIÉ À GRENOBLE
Alors que les journées européennes du patrimoine battaient leur plein ce week-end, les édifices patrimoniaux de Grenoble sont encore et toujours l'un des gros angles morts de la municipalité Piolle, complètement oubliés et délaissés.
L'OPPOSITION AVAIT PROPOSÉ UN "ITINÉRAIRE DU PATRIMOINE ABANDONNÉ"...
L'an dernier, à l'occasion de ces mêmes journées, le groupe société civile d'Alain Carignon avait proposé aux Grenoblois et présenté à la presse un "itinéraire du patrimoine abandonné". Un circuit mettant l'accent sur ces joyaux patrimoniaux qui sont dans un état de délabrement avancé, et ce sans que la municipalité ne daigne voir le problème et agir pour stopper la dégradation de ce qui fait l'histoire de notre ville.
... ET CONSTATE UN AN PLUS TARD QUE RIEN N'A CHANGÉ
Ce samedi, les élus du groupe Alain Carignon, Charah Bentaleb, Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Chérif Boutafa, Dominique Spini, ainsi que Clément Chappet, se sont symboliquement rendus à l'Eglise Saint-Louis, place Félix Poulat. L'occasion de constater qu'un an après leur "itinéraire du patrimoine abandonné", rien n'a changé. Les édifices pour lesquels ils alertaient sont restés dans le même état, si ce n'est pire.
Les explications d'Alain Carignon sur le patrimoine abandonné.
SAINT-LOUIS : LE CLOCHER SE "VÉGÉTALISE" !
À Saint-Louis donc, une végétation dense pousse à même le clocher... y compris des arbres. Malheureusement on ne peut pas se féliciter de cette "végétalisation" de la ville qui fait tant défaut ailleurs, car cela fragilise bien évidemment l'édifice. La devanture est souillée par les pigeons (nuisibles désormais quasi protégés au même titre que les rats à Grenoble). Et l'intérieur est également dans un triste état, avec la peinture qui s'écaille en plusieurs endroits.
SAINT-ANDRÉ VA FÊTER SES 800 ANS DANS UN PITEUX ÉTAT
Un peu plus loin, place Saint-André, la collégiale du même nom n'est pas plus reluisante. Les pierres de la façade extérieure sont très abimées. À l'intérieur, on retrouve là encore peinture écaillée et murs en piteux état. Cette église historique fêtera pourtant ses 800 ans en 2028 : la municipalité n'ayant rien anticipé pour l'occasion, aucune mesure n'étant prise pour la rénovation, c'est un anniversaire qui risque bien d'être un peu sinistre.
LA VILLA KAMINSKI TOUJOURS SQUATTÉE
Rue des Alliés, non loin de l'atypique quartier Louvois et ses villas de type art déco (que les habitants s'attachent à préserver), on retrouve la très originale villa Kaminski. Ce bâtiment de style moderniste a été classé édifice remarquable par la ville. Et pourtant, elle est squattée depuis des années par des activistes d'extrême-gauche qui ont considérablement dégradé cette propriété de la municipalité. Les élus piollistes n'y trouvent rien à redire et laissent ceux que le Maire considère comme étant de sa "famille politique" souiller les lieux.
L'ANCIEN MUSÉE DE PEINTURE TOUJOURS SINISTRÉ
Place de Verdun, c'est l'ancien musée de peinture qui est dans un état très grave. L'opposition avait dû saisir la CADA pour obtenir le rapport commandé par la ville qui chiffre à 20 millions d'euros les travaux nécessaires pour sa restauration et son réaménagement. Somme que n'a évidemment pas la municipalité, exsangue financièrement après 10 ans de gestion rouge/verte. Aussi cet édifice magnifique reste aujourd'hui sous-utilisé, avec quelques petites expositions au rez-de-chaussée. On est loin du lustre qu'il mérite.
CHAPELLE DES PÉNITENTS : UN "APPEL À PROJET"
Seul élément de patrimoine pour lequel les choses ont évolué : la chapelle des pénitents (rue Voltaire), elle aussi très dégradée malgré son mobilier splendide. Bien sûr la municipalité n'a rien entrepris pour la rénover ; mais elle l'a mis en vente dans le cadre de ses fameux "appels à projets" pour refourguer le bébé, à à peu près n'importe qui puisqu'il n'y a pas vraiment de critères fixés. La méthode est pourtant un échec cuisant puisque sur 6 appels à projets du genre en dix ans, 1 seul a abouti...
LES ALERTES DES ASSOCIATIONS N'ONT PAS ÉTÉ ENTENDUES
Bref. On constate que la municipalité Piolle n'a tenu compte d'aucune alerte. Ni celles de l'opposition, ni celles des associations spécialisées. En novembre dernier, celles-ci avaient décrété "l'état d'urgence patrimonial". Elles déploraient tous les problèmes évoqués précédemment, et pointaient clairement le désintérêt municipal. Il n'y a aujourd'hui même plus d'élu en charge du patrimoine historique : dès lors comment la ville pourrait-elle avoir un semblant de stratégie sur le sujet ?
LES ÉLUS PRÉFÈRENT S'INQUIÉTER DU PATRIMOINE DES AUTRES
Fidèles à leur mauvaise foi légendaire, les rouges/verts voient comme d'habitude la paille chez le voisin à défaut de voir la poutre chez eux. Puisque des travaux ne leur coûteraient rien car l'immeuble est privé, l'apparatchik Margot Belair (Verts) s'était ainsi soudainement inquiétée pour l'état de l'Immeuble Le Mercure (rue Colonel Dumont). Elle avait ainsi annoncé réunir une table-ronde, mobiliser le service santé et environnement et veiller à ce que chaque dossier respecte les règles d'urbanisme. On aimerait voir le même empressement de cette tartuffe pour le patrimoine municipal évoqué précédemment.
LA MÉTHODE PIOLLE : UN ARBRE POUR CACHER LA FORÊT
"C'est tout à la fois l'âme et l'histoire de Grenoble qu'on abîme. Avec une augmentation de 30% des impôts, la municipalité se révèle incapable d'assumer ses missions essentielles" résume Alain Carignon sur sa page Facebook. Sur ce sujet comme sur tant d'autres le matraquage des propriétaires grenoblois n'a en effet rien changé.
Les élus de la majorité municipale sont bien conscients de l'état du patrimoine qu'ils méprisent. Pour camoufler leur abandon, ils ont monté une opération qui se veut un coup de comm' cynique : la restauration de la tour Perret, principalement avec l'argent des autres collectivités, et dont l'inauguration est prévue à quelques mois des municipales. La ficelle est grosse. Pas sûr que cela suffise à tromper les Grenoblois vu l'état des autres édifices patrimoniaux.
Bien sûr que l’entretien du patrimoine coûte de l’argent. Et se gère.
Mr Piolle & co ne verraient-il pas, par exemple , à la place
de l’église du centre ville, une terrasse de bar à bière qui serait tellement plus populaire? Je suis sûre que ses amis lui seraient reconnaissants. Idem pour le musée de peinture.
La villa Kaminski leur est déjà attribuée.
C’est leur vision de « gérer » le patrimoine grenoblois.
Il suffit encore de quelques années de cette même politique idéologique….pour ruiner des siècles d’ Histoire qui sont NOTRE bien commun.
Et la tour Perret restaurée se voit comme le nez au milieu de la figure surtout depuis la mairie …. C’est donc un emblème de com’ très satisfaisant.
Vivement Grenoble le changement !
Piolle et ses élus restent bras ballants :
– patrimoine abandonné,
– sécurité abandonnée,
– piscines abandonnées,
– trottoirs et caniveaux abandonnés,
– activité commerciale ignorée,
– entreprises ignorée,
– …….
Des élus payés à ne rien faire :
pas belle la vie (pour eux) ? Ils vont ensuite s’insurger de voir les électeurs voter pour le RN…
Grenoble et laissée à l’abandon quand je vois combien je paye de taxe foncière ça me dégoute. après on nous dit il fait bon vivre à Grenoble laissez moi rigoler. Pour ma part j’ai déchiré ma carte d’électeur. pourquoi voter aujourd’hui? Je ne crois en plus personne. J’ai l’attention de déménager de Grenoble.
En déchirant votre carte d’électeur vous donnez une joie supplémentaire à Piolle et ses amis: un électeur qui pourrait voter contre eux et aider à les sortir y renonce. Bravo
C’est bien triste de constater tout çà abandonner son patrimoine
Remarque quand on constate l’état de l’hôtel de ville on imagine le reste
Sans parler de l’Orangerie. Quand je vois comment les autres villes valorisent leur patrimoine pour en faire ressortir toutes les beautés, et quand je regarde ma ville ainsi dévastée, j’oscille entre la rage et le désespoir.
Nous vieillissons tous, EXACTEMENT au même rythme, nous vieillissons tous en direct.
Même un jeune, dans la force de l’âge et des enragements politiques et culturels dominants, n’accélère pas le temps, ni le repousse…
Ce Piolliste, Il vieillit… mal… parfois…
Des églises, du patrimoine historique grenoblois à l’abandon, l’exalté en phase avec l’idéologie actuelle espère une reconversion :
– en espaces de co-working.
– en lieu de vie militant (comme la villa Kaminski).
– en bar atypique (Gre manque de bistrots ?)
– en asile pour réfugiés et démunis.
L’exalté vieillit à notre vitesse, même en se précipitant vers l’avenir.
S’il se sédentarise à Grenoble (beaucoup après s’être defoulés ici préfèrent vieillir ailleurs), il racontera dans 20, 30 ou 40 ans la « qualité » du vieillissement grenoblois, ses effets pervers peut-être…
« Si j’avais su voir nos vestiges… ».
La gauche est historiquement, et a toujours été, athée et anticléricale, anticatholique, évidemment.
Que voulez vous que ça leur fasse de voir que des églises se dégradent ?
S’ils le pouvaient ils les feraient raser.
Comme ils ne le peuvent pas, ils laissent le temps les dégrader.
La villa kaminski est occupée par des gauchistes qui l’ont dégradée, car ça ne leur appartient pas, ils ne l’ont pas achetée, ne l’ont pas payée, pourquoi en prendre soin ?
La villa kaminski est à l’image de la loi SRU, une idée de revanche sociale de la gauche.