L’EXTRÊME GAUCHE LANCE UN APPEL À UNE NOUVELLE CAMPAGNE DE TAGS

"Pour visibiliser les meurtres de l’État et son racisme, en mémoire d’Idir et de tous les autres. À partir de la rentrée, appel à investir massivement les murs de vos villes. À vos tags, banderoles, pochoirs, collages... # La prison tue #abolition du mitard #pas de justice pas de paix". Le site d'extrême gauche "contre les systèmes de domination" (CRIC) lance "un appel à investir massivement les murs de vos villes partout, tout le temps, à vos tags, banderoles, pochoirs, collages à partir du 4 septembre".

Grenoble va être à nouveau submergée de ces slogans infantiles, selon lesquels les nouveaux résistants sont en lutte contre la répression fasciste d'un état assassin....

COPROPRIÉTÉS, ÉDIFICES PUBLICS DÉGRADÉS

Cet appel relayé par tous les groupuscules locaux laisse présager des jours malheureux pour les grenoblois déjà envahis de tags dégradants, les copropriétés modestes étant particulièrement victimes, accroissant la chute de la valeur des biens qui spolie les travailleurs. Mais également les édifices publics, le patrimoine comme on l'a vu quartier des Antiquaires ou sur le Lycée Champollion.

UNE IDÉOLOGIE FOLLE

Cette folie destructrice au nom d'une idéologie tout aussi folle fait des dégâts considérables. Elle est encouragée par la municipalité sur deux plans : Eric Piolle et ses élus répètent les mêmes mantras extrémistes sur tous ces thèmes, entretiennent ce discours haineux, ce climat de suspicion et de menace.

GRENOBLE CADRE DE TOUS LES EXCÈS LFI

Grenoble avec ses deux Députés LFI, le manifestant professionnel Hugo Prévost et Elisa Martin, embourbée dans les affaires, est le cadre de tous ces excès. Relevons au passage qu'Eric Piolle a fait la rentrée scolaire en toboggan avec le premier, compagnon de route du délicat Louis Boyard, plutôt qu'avec son ex Première Adjointe qu'il aurait gratifiée d'une petite enveloppe mensuelle. La preuve d'un début de gêne entre les deux....

LA VIOLENCE N'EST PAS SEULEMENT MURALE

Mais cette violence n'est pas seulement murale. Après l'agression dont a été victime Clément Chappet, candidat LR à St Bruno, celle de jeunes militants de droite au centre ville,  l'agresseur de  Bernard Dupré, l'Adjoint au Maire de la Tronche, colleur d'affiches d'Olivier Véran a été elle aussi minimisée par la justice.  Il a été reconnu coupable de vol avec violence mais finalement condamné à 70 heures de travail d’intérêt général.

UN TRAITEMENT MÉDIATIQUE ET JUDICIAIRE DE FAVEUR

Chaque fois des circonstances atténuantes sont trouvées et en tout cas jamais cette brutalité physique n'est dénoncée comme étant le retour de la bête immonde, des années noires avec les menaces qu'elle ferait peser sur la démocratie. Le traitement médiatique et judiciaire est toujours différent, assurant à cette famille politique objectivement fascisante - puisque remettant en cause la voie démocratique - un traitement de faveur.

UN CLIMAT DE LUTTE, DE PEUR ET DE CRAINTES

Le Cric qui lance cet appel à la mobilisation des tagueurs cite tous ses alliés notamment Le Tamis, Ici Grenoble, Le Postillon ,Indymedia Grenoble, Démosphère, Grenoble sous surveillance... Il oublie (volontairement ?) le squat de la rue des Alliés, le centre de ressources anti-capitaliste du 38 rue d'Alembert, Extinction-Rebellion, Alternatiba... À des degrés divers chacun participe à la création d'une "culture ambiante" de luttes, sans même toujours les définir, pourvu qu'on lutte, afin de créer ce climat de peur et de craintes dans lequel cette gauche extrême ce meut comme un poisson dans l'eau.

M.TAVEL ET G. NAMUR LAISSENT FAIRE

Le résultat est connu. La ville est traversée de vandales qui souillent tout ce qu'ils trouvent en toute impunité. L'adjoint politiquement impuissant, Gilles Namur (Verts/LFI) a même avoué que Grenoble est une ville de tourisme pour les tagueurs. Ils sont assurés de l'impunité, non surveillés par des caméras, non verbalisés. Le célèbre épicier du boulevard Foch, Momo, qui avait eu le courage d'alpaguer un tagueur de sa façade, de l'enfermer et de le tenir dans sa boutique a appelé la police municipale qui a refusé de venir. Les consignes de Maud Tavel, l'adjointe "responsable" (Verts/LFI) sont claires. Non armée la police municipale ne va pas au contact....

DES NERVIS CRÉENT DES ZONES à EUX

Cette inaction permet de laisser libre cours à ces nervis qui créent des "zones antifa "ou "anti raciste" dans lesquelles ils font, eux, la police. Ce sont eux qui jugent qui a le droit de s'exprimer ou non. Ils ont effacé tout pluralisme sur les murs de la ville, espérant que celui-ci disparaitra ensuite dans la sphère du débat public. Chacune de leurs avancées à pour objet de limiter les échanges autour de leurs thèses qui ne tiennent pas debout. Aucun pays au monde n'adopte leur "modèle" selon lequel en prenant à quelques riches tout le monde travaillera moins en gagnant plus. Le plus approchant étant le Vénézuela, riche pays ruiné par ces thèses. L'aboutissement étant qu'ayant perdu les élections, Maduro, le Président, propose une loi "anti-fasciste" pour rester au pouvoir.... CQFD

DES SOUILLURES SUPPLÉMENTAIRES

Ce sont des semaines de souillures supplémentaires de la ville qui attendent Grenoble. Cette dégradation provoque l'écoeurement et le départ d'une partie de la classe moyenne, ce qui réjouit la municipalité qui fait feu de tout bois avec ses alliés à la rentrée.

L'UHCV ALERTE LA MUNICIPALITÉ

Certaine réactions comme rue Lieutenant Chanaron montrent que tout le monde ne se laisse pas faire, ne baisse pas les bras. La réaction de l'Union des Habitants du Centre Ville (UHCV) a montré aussi combien une grande partie de la population n'en peut plus.

UNE MAJORITÉ MUNICIPALE D'ESSENCE TOTALITAIRE

Cette nouvelle offensive de l'extrême gauche alliée à Piolle devrait permettre d'augmenter la prise de conscience de la signification politique de ce laisser faire. Il ne s'agit pas d'une négligence, d'une incompétence mais bien de l'accompagnement d"une "pensée" qui s'installe sous une forme agressive dans tout l'espace public. Par sa forme et son fond, elle est représentative de l'essence de ce qui reste de la majorité municipale : une secte de culture totalitaire qui veut tout le pouvoir pour elle seule. Et c'est d'abord la qualité de vie des grenoblois qui trinque. Avant pire s'ils avaient un pouvoir plus large.

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