UN IMMEUBLE GÉRÉ PAR LES ÉLUS MENACE DE S’EFFONDRER
S'agissant d'un propriétaire privé alerté depuis des années sur les persistances de fissurations et déformations sur les maçonneries et menuiseries extérieures et intérieures d'un immeuble et qui n'aurait pas pris de mesures qu'auraient dit les élus Rouge/Verts grenoblois ?
On imagine la flèche de "l'arc humaniste" (!) et les membres de sa secte redoublant de vociférations contre les propriétaires, annonçant qu'après avoir bloqué les loyers, institué un "permis de louer", ils allaient contrôler tous les immeubles privés et imposer des travaux rendus obligatoires...
LES LOCATAIRES AVERTISSENT ACTIS ...
Et bien 4 rue du Vieux Temple les locataires alertaient le propriétaire en vain. « Depuis octobre 2022, on a alerté Actis plusieurs fois. En mars 2023, un étai a été installé dans l’encadrement de l’une des fenêtres. Nous avions renvoyé un courrier en novembre. Mais ils nous disaient que tout allait bien, qu’il n’y avait pas de danger », raconte Romain Petit, membre du Médiastère, l’une des associations locataires du bâtiment (DL du 13/7/24).
... E. PIOLLE DÉNONCE "L'INSUFFISANCE DES SUITES DONNÉES" (!)
Tout à coup la municipalité est contrainte de prendre un arrêté de péril le 8 juillet et de faire évacuer précipitamment tous les locataires. Le plus amusant, si on ose dire, est le texte de l'arrêté pris par Eric Piolle. Il pointe : “l’insuffisance des suites données par le propriétaire aux préconisations ressortant des différents diagnostics établis depuis août 2020”. Eric Piolle étant Président d'Actis de 2014 à 2020, Elisa Martin lui succédant, puis l'élu Piolliste Pierre Bejjaji, il pointe donc ses propres insuffisances !
MÉDIATIQUEMENT LES ÉLUS ÉCHAPPENT À LEUR RESPONSABILITÉ
Cet enfumage aboutit au fait que nulle part dans l'article de Albane Pommereau il n'est question des élus responsables de la situation. Si ce n'est un "bailleur" très anonyme. Dans le cas d'un propriétaire privé, cette faute majeure de gestion d'un immeuble serait immanquablement pointée fortement. Rappelons que la ville et Actis sont dirigés par les mêmes...
ILS DONNENT DES LECONS SUR L'HABITAT INSALUBRE
Evidemment les locataires du 4 rue du Vieux Temple contraints d'évacuer en 48 h sont catastrophés. Il y a des familles, des artistes, des associations. Personne ne semble mettre en cause les élus concernés, qu'il s'agisse de Pierre Bejjaji, d'Eric Piolle ou d'Elisa Martin. Ces derniers sont d'ailleurs aux abonnés absents : trop occupés à donner des leçons sur l'habitat insalubre et la qualité exigée des logements...
RUE BLANCHE MONNIER : "ON VIT DANS DES GROTTES"
Les manquements de ce type sont pourtant multiples. On se souvient, rue Blanche Monnier des terrasses d'un immeuble récent qui menaçaient de s'effondrer aussi. Le choix malheureux du bois avait eu pour conséquence qu'il était attaqué par des champignons. N'ayant pas su prendre en mains ce dossier, les locataires d'Actis ont été interdits de terrasses, la boiserie se déstructurant, les joints qui maintiennent les baies vitrées lâchant. Des fissures apparaissent dans des logements. La fermeture par des planches avait induit une considérable perte de luminosité. "On vit dans des grottes" résumaient les habitants.
LE SCANDALE DE L'IMMEUBLE ABC SUR LA PRESQU'ILE
Cette gestion calamiteuse concerne aussi bien l'ancien que le nouveau. Le Grand Timonier annonce sans cesse des choix mirobolants d'immeubles construits selon des procédés novateurs extrêmement couteux pour le contribuable et souvent catastrophiques.
Le scandale de l'immeuble ABC, sur la presqu'ile, vient de rappeler les conséquences de toutes ces folies.
2,4 MILLIONS D'EUROS D'ARGENT PUBLIC : CA N'A JAMAIS FONCTIONNÉ !
L'opération ABC a bénéficié de 500 000 € de subventions de la ville, de 500 000 € de la métro, de 900 000 € de Grenoble-Habitat et de 500 000 € de la caisse des Dépôts : "1000 € par M2 de surcoût" avait chiffré Guy Tuscher, un élu de la liste Piolle ! 2,4 millions d'euros de subventions publiques pour le "premier bâtiment de France autonome en énergie"...
UN ARGENT QUI A MANQUÉ RUE DU VIEUX TEMPLE
Les batteries qui stockaient sur le toit une partie de l’électricité produite par les panneaux solaires ont été retirées parce qu’il y avait un risque incendie. Le risque d'incendie n'avait pas été anticipé à la conception ! Il ne reste donc que le décor de ces 688 panneaux. L’usine de recyclage des eaux installée au sous-sol, qui est censée alimenter les douches, éviers et toilettes grâce à l’eau de pluie, ne fonctionne plus non plus. Elle sera démontée...
Ces 2,4 Millions d'euros auraient été bienvenus au 4 rue du Vieux Temple pour conforter l'immeuble. Mais le travail de base ne permet pas la communication nationale du Grand Timonier candidat à l'Elysée.
LES PANNES D'ASCENSEUR PEUVENT DURER DES SEMAINES
Ces donneurs de leçons aux propriétaires privés sont lamentables à l'égard de leurs propres locataires. Des dizaines de dizaines de personnes à mobilité réduite ont été victimes d'un handicap supplémentaire par les pannes prolongées d'ascenseurs pouvant durer plusieurs semaines ou répétitives.
La dernière au 9 rue Bévière à Grenoble où les habitants enragent. Depuis un mois et demi, l’ascenseur de leur immeuble dysfonctionne. Personnes âgées ou handicapées, jeunes mamans, tous souffrent, raconte Ancelin Faure (DL du 14/7/24). Un handicapé est enfermé depuis deux mois dans son immeuble.
SOLARIS INAUGURÉ PAR PIOLLE : UN HIVER SANS EAU CHAUDE
On a eu l'immeuble d'Actis de la rue des Augustins qui menaçait le restaurant scolaire, le 49 avenue Jean Perrot, neuf, inondé par des infiltrations touchant des appartements et des parties communes, le Solaris toujours sur la Presqu'ile, inauguré par Piolle lui-même, où rien ne fonctionnait, même pas l'eau chaude, la menace des réparateurs de ne plus venir réparer les ascenseurs à Mistral sans protection... À Teisseire une locataire n'a pas pu utiliser sa salle de bains pendant des années, à la Bajatière on n'était pas chauffé...
K. HABFAST (Rouge/verts) : "DES PROBLÈMES RÉCURRENTS DE VANDALISME"
Au 9 rue Bévière, comme partout, les locataires pointent les attributions de logements irresponsables d'Actis ou de Grenoble-Habitat. Ce dernier (présidé par Klauss Habfsat, condamné pour favoritisme) reconnait des « problèmes récurrents dans l’immeuble à cause d’actes de vandalisme ». Mais il ne reconnait pas sa responsabilité dans ces actes de vandalisme induits pas ses attributions de logements.
LE LOGEMENT SOCIAL REFUGE DE C. CHATELAIN (Rouge/Verts)
Les dirigeants d'Actis et de Grenoble-Habitat, élus Piollistes se protègent derrière les services, mettent en avant des cadres pour noyer le poisson et une bureaucratie renforcée. On ne compte pas les "chargés de mission" pour s'occuper des rapports avec les locataires.
Le logement social a été d'ailleurs le refuge de Cyrielle Chatelain, l'actuelle Présidente du groupe Verts à l'Assemblée Nationale. Cette apparatchik sur fonds publics était officiellement chargée d'étudier la fusion d'Actis et de Grenoble-Habitat. On sait ce qu'il en est advenu. Tout cet argent fait défaut aux réponses concrètes qu'attendent les locataires.
LES ÉLUS AUX ABONNÉS ABSENTS
Pourquoi Pierre Bejjaji et Klauss Habfast, élus Piollistes Présidents d'Actis et de Grenoble-Habitat, ne sont ils pas joignables et pourquoi n'affectent ils pas les crédits afin d'éviter qu'un immeuble ne s'effondre, ou ne changent ils pas leurs attributions de logements afin que les ascenseurs ne soient plus victimes de la délinquance logée par eux ?
FLAUBERT : ILS ACCÉLÈRENT
Ils ne tirent aucune conséquence de leurs échecs. À Flaubert, ils continuent. On ne sait pas ce qu'est devenue l'idée des immeubles en terre, mais se construisent ceux qui sont en bois. Ils poursuivent la bétonisation à mort avec 2000 logements dont 50 % de HLM... On y reviendra puisque Gilles Namur et Margot Belair, deux Adjoints de la secte politique, ont organisé une opération de propagande... sans habitants, mais avec Serge Massé qui en rend compte (DL du 15/7/24).
UN COÛT HUMAIN ET FINANCIER TRÈS ÉLEVÉ
Cette impéritie a un coût humain, un coût financier très élevés. Le secteur de l'urbanisme et du logement est l'un de ceux ou le discours sur la qualité de vie et l'adaptation au réchauffement climatique est probablement le plus éloigné de la réalité créée par la municipalité.
AUCUN ÉLU CAPABLE DE TRAITER LES PROBLÉMATIQUES FACTUELLES
Mais, de plus, elle ne dispose pas en son sein d'un seul élu capable de traiter les problématiques factuelles à la portée du premier venu : anticiper la dégradation d'un immeuble, réparer les ascenseurs (!), gérer l'attribution des logements afin d'éviter la ghettoïsation. Assurer un service de proximité efficace. Ses discours qui prétendent disposer de toutes les réponses pour 2050 sont complétement délégitimés par son insuffisance crasse de 2024.
On a aussi l’immeuble, vide, inhabité rue Renauldon, tout fissuré. Les habitants du quartier ont averti de sa chute possible.Namur, dans une réunion de quartier a encore endormi de blabla tout le monde.Bien sur, ce n’est pas la faute de la mairie….Pourtant, cet immeuble est vide depuis au moins 5 ans…il y a des filets pour protéger les piétons des chutes de pierres…il n’y a personne a virer et reloger..Juste, il peut s’écrouler et nous tomber sur la tête….
La rue renauldan une des rues les plus crades de Grenoble qui mène au pont piéton sur les quais, les touristes hésitent même à passer par cette rue….
Les contentieux avec Actis -et sans doute aussi Grenoble Habitat- sont nombreux sur Grenoble et en Isère : mauvais choix de prestataires, chantiers de constructions mal suivis (donc porte ouverte aux malfaçons), manque d’entretien, non prise en compte des réclamations… Aux exemples ci-dessus, ajoutez un bâtiment Actis à raser totalement à La Tour du Pin. et bien dautres cas cités sur Internet
La cause est simple: un mauvais Président. Donc de mauvais cadres, une mauvaise gestion, et par la suite tout l’ensemble -tel Actis ici- dysfonctionne.
L’incompétence crasse et dogmatique de Piolle ruine Grenoble, Actis ruine ses locataires, Grenoble Habitat ne fait guère mieux….
Un désastre.
Les HLM ne font pas partie de la solution mais des problèmes.
Quand aux propriétaires privés qui sont allés perdre de l’argent à Flaubert, j’ai envie de dire c’est leur problème, fallait pas acheter dans un endroit avec des logements sociaux.
La différence c’est que les propriétaires privés c’est leur argent, pas celui du contribuable, alors que le moindre centime dilapidé à construire des HLM qui sont des nids à problèmes, c’est de l’argent public.
Plusieurs excellents commentaires dans ce site :
https://magazin.epjt.fr/la-mixite-sociale-un-edifice-fragile
« Reste que le concept même de mixité sociale est très largement contesté par les sociologues. De nombreux experts se demandent si la cohabitation des classes moyennes et des pauvres peut réellement réussir à tirer vers le haut les plus modestes. Et cela va à l’encontre de la nature des comportements sociaux : généralement, les gens s’installent auprès d’un voisinage qui leur ressemble ».
» Les divisions sociales sont un trait permanent de la ville, précise le sociologue urbain Thomas Kirszbaum. Et les situations de mixité sont presque toujours transitoires. Tôt ou tard, la ségrégation finit par s’accroître ».
« Les politiques s’attardent à contrecarrer des comportements sociaux. La mixité sociale ne se décrète pas : lorsque les gens ont le choix de leur voisinage, ils préfèrent se rapprocher de leurs Pairs. Et donc, même s’il y a de la mixité durant un temps donné, elle n’est pas vouée à perdurer. On constate aussi que lorsque les gens déménagent, ils vont dans des quartiers similaires [christine lelévrier sociologue et maitre de conférences à l’institut d’urbanisme de Paris] ».
« Des élus, menaçant de s’effondrer gèrent un immeuble »
(et pas qu’un à Grenoble…)