LES ÉLUS GRENOBLOIS FAVORABLES AUX SIGNES RELIGIEUX À L’ÉCOLE

Au lendemain de la prise du pouvoir par l'extrême gauche à Grenoble, les élus Rouge/Verts accentuent la pression et s'engouffrent dans tous les excès pour pousser ce qu'ils croient être à leur avantage. Ils ont ainsi participé largement place de Verdun à la manifestation prévue dans la perspective d'une victoire "fasciste" (!), maintenue mardi malgré l'échec du Rassemblement National.

On retrouvait tout le noyau dur et sectaire des élus, Isabelle Peters, Emmanuel Carroz, Kheira Capdepon, Chloé Pantel, Pierre Mériaux, Lucille Lheureux accompagnés de la passionaria, Laurence Comparat, ex Adjointe au Maire remerciée, fille de Vincent Comparat, le président de la secte Ades de Raymond Avrillier.

PAS DE SIGNES RELIGIEUX À L'ÉCOLE : RACISTE ET ISLAMOPHOBE

Ces élus ont soutenu sans broncher la demande d'abrogation de la loi de 2004 sur les signes religieux ostentatoires à l'école, assimilant cette législation à des lois "racistes et islamophobes". La majorité municipale piétine ainsi la sanctuarisation de l'école et le principe de la laïcité qui a été longtemps consubstantiel aussi à la gauche. Libérer l'homme de toutes ses prédestinations pour en faire un citoyen libre et éclairé était l'objet même de la République.

ILS PRÉPARENT DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT

Pour satisfaire l'islamisme politique et obtenir ses voix, les élus municipaux piétinent tous les principes, toutes les valeurs. Flatter ce communautarisme politique dangereux apporte un bénéfice électoral à courte vue comme on l'a vu dans certains quartiers avec les votes en faveur d'Elisa Martin et d'Hugo Prévost, les deux Députés (LFI) de Grenoble. Mais ils préparent des lendemains qui déchantent.

MANIF "POUR LA DÉMOCRATIE" ET... SACCAGE DE LA FACADE DES RÉPUBLICAINS

Enfourcher ce cheval de bataille deux  jours après un scrutin marqué par des violences comme celle dont a été victime un Adjoint au Maire de La Tronche, Bernard Dupré, démontre bien à qui on a à faire. D'ailleurs en marge de cette manifestation « pour la démocratie et le progrès social » (!), la façade du siège des Républicains, place Paul Vallier - très près de la place de Verdun - a été saccagée.

DES NERVIS PRÉTENDUS ANTIFAS, FASCISTES EN HERBE

Si les mots ont un sens, la demande de mise à mort d'un élu, l'accusation de "collabos", de "racistes" sont particulièrement graves, outre les dégâts matériels que doivent supporter les malheureux copropriétaires de l'immeuble ainsi spoliés deux fois, avec l'augmentation de 30 % de la taxe foncière. 

Comme avec l'Adjoint au Maire agressé à la Tronche, il n'est venu aucune condamnation à gauche. Alain Carignon, Nathalie Béranger, Brigitte Boer ont réagi en appelant un fois de plus "tous les démocrates qui étaient déjà restés silencieux quand des militants de droite avaient été passés à tabac par des nervis prétendument « antifas » qui ne sont que des fascistes en herbe, à se mobiliser pour défendre la démocratie et le pluralisme".

Bien entendu ni Piolle, ni aucun des élus présents à la manifestation de la place de Verdun n'a condamné ces exactions. Ils cautionnent les mots et les actes.

APPEL À METTRE FIN AU JUMELAGE AVEC RÉHOVOT

D'ailleurs, selon Place Gre'Net, à la manifestation de mardi, le comité Urgence Palestine a aussi appelé la Ville de Grenoble à la « cohérence » en mettant fin à son jumelage avec la ville Israélienne de Réhovot. Notamment sous le regard énamouré d'Emmanuel Carroz, l'Adjoint (Rouge/Verts) chargé des jumelages. Qu'il s'agisse de laïcité ou de paix qui implique de parler à toutes les parties, de Pierre Mériaux à Lucille Lheureux, en passant par Kheira Capdepon, Chloé Pantel, aucun élu n'a décidé de quitter la manifestation pour exprimer un quelconque désaccord avec ces demandes. Bien au contraire.

UNE BANALISATION DE LA SHOAH ET DE LA RÉSISTANCE

Cette instrumentalisation du "fascisme" menaçant est une forme soft de révisionnisme certainement consciente puisqu'elle aboutit à une normalisation de la shoah et à une banalisation de la résistance. Si la période que nous vivons est la même, alors les évènements de la seconde guerre mondiale et ce qui les a précédés étaient peu de choses pour ses acteurs. 

LE FASCISME EST NÉ À GAUCHE

De plus la propagande à satiété est fausse : le National-Socialisme, vrai nom du fascisme, a été inventé par un socialiste Italien, Mussolini, le parti Hitlérien Français, le PPF, a été créé par Jacques Doriot, le N°2 du PCF, Député Maire de St Denis, concurrencé par... le Rassemblement National Populaire (mais oui) créé par Marcel Déat, ex Député socialiste, ancien Ministre du Front Populaire. Hitler lui-même est issu du Parti Ouvrier Allemand... Mais l'histoire c'est "l'esstrême droite"... 

EXACERBER LES EXTRÊMES

Revenir sur la loi de 2004 sur les signes religieux ostentatoires à l'école est évidemment dans la ligne de l'autorisation du burkini dans les piscines municipales que le Conseil d'Etat a condamné. Utiliser le drame insupportable de Gaza en appelant à rompre tout dialogue avec le peuple israélien va dans le même sens. Exacerber  les extrêmes en détruisant tous les ingrédients du vivre ensemble à la Française qui impliquait un projet commun dépassant les appartenances.

TOUT TOURNE AUTOUR DE LA MORT ET DE LA VIOLENCE

Le paravent de la lutte contre un "fascisme" fantasmé a pour objet de cacher cette marchandise avariée. Elle permet d'écrire sur les murs de Grenoble que "la transphobie d'Etat tue", que "le Lycée Champollion protège les violeurs et les lesbophobes" (!), que "la police est raciste et la justice complice", que "Darmanin est un violeur islamophe" (?), ou encore "loi antitrans, loi meurtrière", que "la France est un état raciste, sexiste , sécuritaire"... Comme on le voit avec les mots sur le siège des Républicains, tout tourne autour de la mort et de la violence en créant une sorte d'excuse de minorité qui permet tout.

LA LOI DE LA JUNGLE, LA LOI DU PLUS FORT

Cette destruction souhaitée de l'Etat, protecteur des faibles, a pour objet de créer la jungle avec sa loi du plus fort. L'extrême gauche avec tous ses groupuscules, ses nervis qui ne détestent pas les agressions physiques afin de réduire au silence, l'idéologie qu'elle impose, se croit dominante dans une telle configuration.

LES DÉMOCRATES N'ONT PAS À S'EXCUSER, À SE JUSTIFIER

Les démocrates partisans du pluralisme, hostiles au communautarisme, défenseurs de la laïcité, seul rempart efficace contre l'islamisme politique n'ont pas à s'excuser, se justifier. Ils n'ont aucune accointance avec "l'esstrême droite" qui ne menace d'ailleurs rien à Grenoble. La seule violence dont la ville est victime est celle que l'extrême gauche répand sans vergogne.

CES ÉLUS ONT-ILS LEUR PLACE DANS L'ARC RÉPUBLICAIN ?

Rappeler les principes et les valeurs foulés aux pieds par ceux des élus de la majorité municipale qui sont encore rangés derrière l'autoritarisme dominateur d'un Piolle cornérisé, est un devoir absolu. En cautionnant mardi place de Verdun, la demande d'autoriser les signes religieux à l'école et la rupture de tout dialogue avec la ville jumelle de Réhovot, Isabelle Peters, Emmanuel Carroz, Kheira Capdepon, Chloé Pantel, Pierre Mériaux, Lucille Lheureux se sont à nouveau couverts de honte. Si l'arc républicain à un sens, on ne voit pas ce qu'ils font encore dedans.

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