STATIONNEMENT RUE DE STRASBOURG : PIOLLE RECULE JUSQU’AUX MUNICIPALES

Rue de Strasbourg, Piolle recule partiellement : il maintiendrait le stationnement jusqu'aux élections municipales pour passer l'échéance. La place de Metz, elle, verrait toujours la suppression du stationnement.

Sylvain Laval, le Vice-Président de la Métropole chargé des déplacements a pris prétexte des coupes sombres de budget auxquelles est contrainte la Métro (moins 100 millions d'investissements) pour réduire ceux de la rue de Strasbourg.

PIOLLE DOIT AVALER PROVISOIREMENT SON CHAPEAU

Face à ce double étranglement, budgétaire par le manque de moyens financiers et politique par la position de Sylvain Laval, décideur final, Eric Piolle doit avaler provisoirement son chapeau. Quand on connait son égo démesuré, on imagine son état. La configuration des travaux tels qu'ils seront engagés lui permettrait pourtant de supprimer le stationnement au lendemain des élections municipales s'il parvenait à faire élire une nouvelle municipalité Rouge/Verts et ses alliés.

DES ALLIÉS DE PIOLLE SUR LESQUELS LES HABITANTS NE PEUVENT PAS COMPTER

Les habitants et les commerçants n'ont en effet aucunement pu compter sur ces derniers, les exclus actuels de la majorité, parmi lesquels la girouette Maxence Alloto (PS repenti) qui a soutenu la fermeture de la rue de Strasbourg comme Adjoint au commerce (!) et l'aurait votée s'il n'avait pas été sorti par Piolle comme un malpropre. Après avoir pourtant voté aussi l'augmentation de 30 % des impôts...

LES HABITANTS ET COMMERCANTS DE JEANNE D'ARC ONT LES MÊMES DEMANDES

Mais ce recul temporaire rue de Strasbourg pose plus de problèmes qu'il n'en résout pour la municipalité. Que répondre aux habitants et commerçants de la rue Jeanne d'Arc qui ont les mêmes revendications ?  Dans leur cas, de plus, l'alternative de la voie cyclable rue Léon Jouhaux tombe sous le sens. Elle est plus large, ne compte quasiment pas de commerces et directement reliée au réseau cyclable au sud. Tandis que Jeanne d'Arc est plus étroite, plus végétalisée et bordée de commerces dont certains seraient menacés sans accès.

Rue Jeanne d'Arc il s'agit de 6 millions de travaux dont ne veulent pas sous cette forme habitants et commerçants.

LA FOLIE VERTE TOURNE AU SCANDALE

Les incohérences qui tournent parfois à la folie verte s'accumulent à un point qui devient incompréhensible. Elles tiennent pour la plupart à l'infaillibilité supposée du Guide, le Grand Timonier, placé à la tête de Grenoble. Le scandale de la presqu'ile au coût faramineux, qu'il s'agisse de l'immeuble ABC qui ne fonctionne pas (2,4 millions d'euros) et du pavillon de la mobilité vide (12 millions d'euros), démontre que les fulgurances imposées par Piolle se paient très cher.

DES ÉCHECS ET UNE ADDITION SALÉE

Pour l'immeuble ABC, ce sont Maryvonne Boileau et Klauss Habfast qui ont appliqué bêtement les ordres. Le pavillon de la mobilité, c'est le sous phare aussi prophétique, Yann Mongaburu. Derrière la sémantique pompeuse, ne demeure que l'échec total et l'addition salée pour les grenoblois.

LE RECUL RUE DE STRASBOURG DONNE DES IDÉES COURS BERRIAT

Tant que la municipalité demeurera arcboutée sur son dogmatisme, elle échouera. Ce ne sont pas ses objectifs qui sont contestés, mais sa méthode. Le recul rue de Strasbourg devrait donner des idées cours Berriat. De ce côté-là de la ville il est possible que la portion contestée entre le cours Jean Jaurès et l'estacade ne soit pas réalisée non plus avant les municipales. L'alternative défendue par l'Union de Quartier - " des opposants politiques" selon Namur - serait ouverte.

NOTRE-DAME / SAINTE CLAIRE VEUT RÉAGIR...

ça bouge aussi maintenant du côté de Notre-Dame-Sainte Claire où des contestations judiciaires pourraient éclore devant la baisse des chiffres d'affaires. L'annulation de la fermeture de la rue cuvier qui tuait un artisan a été obtenue par le redoutable avocat du droit administratif, Me Thierry Aldeguer. Il a également fait annuler la piétonisation totale de la rue Lesage qui empêchait un couple avec un enfant handicapé de rentrer chez eux. Gilles Namur avait agonit de sarcasmes tous ces requérants, refusé d'entendre l'opposition qui lui demandait d'attendre la fin des procédures pour engager les travaux. Il doit maintenant rétablir la circulation dans les deux mois, défaire ce qu'il a fait et payer des amendes !

REFUS DE QUELQUES PLACES AV. WASHINGTON : 500 PLACES AU SIÈGE DE LA MÉTRO

La suffisance du Guide ayant été contagieuse, elle a atteint ses subordonnés. Partout les projets imposés suscitent le rejet et les recours se multiplient. Avenue de Washington, les habitants se battent pour obtenir quelques places de stationnement indispensable au bon fonctionnement du quartier. La majorité municipale qui les leur refuse construit siège de la Métropole avec... 500 places de parking en face du parking vide du stade des Alpes.

A. CARIGNON : L'OPPOSITION REVIENDRA SUR LA DÉCISION CONCERNANT PRÉMOL

C'est aussi le cas du "lac baignable" de Villeneuve (près de 5 millions d'euros), pour la MJC et le Théâtre Prémol. Dans le premier dossier il est probable que sa réalisation sera retardée et en suspens aux municipales. Dans le second Alain Carignon a fait savoir que l'opposition proposerait de revenir sur la décision municipale et rétablirait le projet commun Théâtre/MJC

DANS 18 MOIS, UN RÉFÉRENDUM AUX MUNICIPALES POUR OU CONTRE CES PROJETS

La plupart de ces sujets vont devenir l'enjeu des élections municipales dans 18 mois maintenant. N'étant pas mis en place, les grenoblois pourront se prononcer en toute connaissance de cause et d'effets. Pour la liste de la société civile élargie et renouvelée qui pourrait être conduite par Alain Carignon, rue par rue, quartier par quartier, ce sera un référendum pour ou contre ces projets. Avec sa méthode toujours brutale, cumulée aux affaires pendantes, Eric Piolle créé les conditions de la défaite de son camp.

ÉVITER QUE L'INÉLUCTABLE NE SOIT ENCLENCHÉ

Jamais peut être l'intervention des grenoblois, les moyens de droit n'ont été plus indispensable pour empêcher les égarements municipaux en les retardant. Jamais les interventions citoyennes, les lanceurs d'alerte n'ont eu plus d'utilité qu'à 18 mois de l'échéance municipale pour éviter que l'inéluctable ne soit enclenché.

AU CONSEIL MUNICIPAL LE GROUPE D'OPPOSITION DÉFEND LES ALTERNATIVES

Aujourd'hui au Conseil Municipal le groupe d'opposition d'Alain Carignon co-présidé par Brigitte Boer va proposer des amendements sur tous ces sujets afin de les porter devant l'assemblée municipale. Les grenoblois disposent d'un relai compétent et déterminé qui avance de plus en plus face à une majorité partiellement décimée et agonisante. Cette fin de printemps pluvieux en annonce de meilleurs.

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