LA MAIN MISE SUR LA CULTURE PASSE DE PLUS EN PLUS MAL : PIOLLE CONSPUÉ
" Il ne semble pas que je sois d'extrême droite, Monsieur le Maire, sinon les habitants du Village Olympique ne m'auraient pas choisi comme leur porte parole" réplique Hakima Necib a Eric Piolle qui tentait de la disqualifier samedi matin alors qu'elle l'interpellait sur la question de la MJC Premol et du Théâtre du même nom.
L'attaque contre cette femme de gauche, ex Adjointe (PS) de Michel Destot, par ailleurs responsable d'un collectif de citoyen qui intervient dans le débat municipal était particulièrement mal venue. Elle montre aussi la pauvreté de la sémantique des Rouge/verts grenoblois : tout ce qui n'est pas d'accord avec eux est d'extrême droite.
LE QUARTIER EST TRÉS DÉCU PAR LES ÉLUS DE GAUCHE ET ALLIÉS
La décision de retirer à la MJC la gestion du Théâtre Prémol qui appauvrirait la dynamique socio-culturelle du quartier passe très mal et les ambigüités de la gauche officielle aussi.La décision de n'attribuer que la moitié de la subvention annuelle afin de placer les opérateurs sous la menace, approuvée par les élus PS ( Cécile Cénatiempo et Hassen Bouzeghoud ) Renaissance ( Emillie Chalas et Dephine Bense) et exclus de la majorité ( Pascal Clouaire et Maxence Alloto) à beaucoup déçu dans le quartier. Seul le groupe d'opposition d'Alain Carignon a été clair.
E.PIOLLE POSAIT DEVANT LA BIBLIOTHÉQUE QU'IL A FERMÉ
Intervenant après la fermeture du Plateau, la municipalisation de la Cordée et la prise en mains de la programmation des Théâtres ( municipal, le 145 et le Théâtre de Poche) , la suppression de festivals , de la subvention aux Musiciens du Louvre , la perspective de la fin de la MJC Mutualité ... cette nouvelle attaque dans un quartier de Politique de la ville très en difficultés montre la brutalité de la municipalité. Eric Piolle osait d'ailleurs venir devant l'ex bibliothèque fermée du Village Olympique!
Même MC2 en son temps avait été victime de coupes sombres municipales pour la première fois de son histoire avant de se placer sous la protection de la Métropole qui a délégué Laetitia Rabih ( PS) pour la présider.
P.CLOUAIRE AVAIT DÉNONCÉ " LES COUPES CLAIRES"
L'analyse globale de la politique culturelle municipale a donné lieu à des condamnations nationales, comme celle du dramaturge et metteur en scène Joël Pommerat dans " Libération" et à une critique sans concession de la part d'un journaliste de gauche de France Culture, Frédéric Martel .
Même Pascal Clouaire, alors Adjoint au Maire de Piolle, avait reconnu devant Frédéric Martel "les tensions inutiles, les coupes claires et les erreurs de casting. Comme il aurait aimé qu’un grand projet artistique voie le jour dans la ville". Mais par solidarité politicienne , il a lâché le Théâtre Prémol.
Lucille LHEUREUX DANS LA LIGNÉE DE Corinne BERNARD
De Corinne Bernard, alors Adjointe aux cultures (!) à Lucille Lheureux l'actuelle, la rengaine municipale ne change pas. La seconde a pourtant multiplié les bévues, les bourdes, les fausses déclarations autant que la première ,qui a été éjectée. On imagine le sort de Lucille Lheureux...
Au lieu de tendre l'oreille, la majorité municipale ferme les écoutilles. Il ne reste plus que le site "Grenoble en commun" pour publier une "interview" de Lucille Lheureux répétant ses mantras devenus ridicules ou provocateurs. La dernière est édifiante.
LA " LIBERTÉ " DE CRÉATION EST ENCADRÉE PAR LES DOGMES MUNICIPAUX
La "liberté " de création est encadrée par les dogmes municipaux. Lucille Lheureux confirme que "le pourcentage de femmes au plateau, à la technique, répartition des genres par métier, pourcentage femmes de intervenues" entrent en compte dans le subventionnement. Ce qui permet à la ville de déterminer ses soutiens financiers sur ses critères politiques et de brider la création.
"NOUS ATTENDONS DE TOUT ACTEUR QU'IL PROGRESSE SUR SON EMPREINTE ÉCOLOGIQUE"
Elle étouffe la création culturelle par des chartes, obligations contraignant de servir son idéologie. Elle ne s'en cachait pas dans " Libération" ( 18/10/22)) : "Nous attendons de tout acteur soutenu qu’il se donne les moyens de progresser sur son empreinte écologique, sa mixité, son ouverture vers tous les publics".
Claire MOULENE ( Libération) " LA MUNICIPALISATION FORCÉE DE THÉÂTRES"
Dans le même journal Claire Moulène fustigeait "la municipalisation forcée de théâtres, la suppression de têtes d'affiches, la gestion catastrophique du Centre d'art Contemporain, sans compter les coupes sévères infligées au Musée de Peinture et aux Musiciens du Louvre ou à la MC2, symbole de la décentralisation culturelle à la Malraux que Piolle veut enterrer "
UNE CHARTE POUR PASSER DANS LES FOURCHES DE L'IDÉOLOGIE MUNICIPALE
Dans " Grenoble en Commun" Lucille Lheureux annonce qu'une " charte culturelle des transitions" a été "rédigée par une soixantaine d’acteur-rices culturel-les et constitue un premier niveau d’engagement pour toutes les structures soutenues par la Ville". Outre la ridicule écriture inclusive, cette annonce démontre que des acteurs culturels sont contraints de passer par les fourches caudines de l'idéologie municipale . C'est ainsi que des troupes ont mis des vélos sur scène pour complaire au financeur!
Milan KUNDERA: " L'ARTISTE EXCLUT TOUTE IDENTIFICATION à UNE POLITIQUE"
Tout le monde n'a pas les moyens de s'aligner sur la liberté absolue recommandée par Milan Kundera: "la position de l'artiste exclut toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité. Une non identification consciente, opiniâtre, engagée".
LE FONDATEUR DES ARTS DU RÉCIT S'OPPOSE AU PROJET MUNICIPAL
Mais en voulant abattre sa grosse patte sur la MJC et le Théâtre Prémol la municipalité fait l'effet d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Car le Village Olympique est trop fragile et abimé pour supporter une nouvelle amputation. Comme l'a expliqué Henri Touati son fondateur et longtemps directeur, les Arts du Récit que Piolle voudrait installer pour séparer MJC et Théâtre , n'ont rien à faire à Prémol. Leur rôle est au contraire la dispersion sur le territoire tandis que le spectacle vivant est à la fois le théâtre, la musique, la danse et ... le récit.
A.XIBÉRAS ( UNION DE QUARTIER) ACCUSE LES ÉLUS DE CACHER LES PROJETS
La " conduite de Grenoble " dont Eric Piolle a bénéficié samedi au Village Olympique montre que les habitants ne se laissent plus faire. Outre Hakima Necib, André Xibéras, un responsable de l'Union de Quartier a fustigé le silence des élus qui ont caché les projets, citant particulièrement Chloé Pantel, Adjointe au Maire. Cette élue Rouge/Verts joue un rôle dangereux sur plusieurs dossiers graves. Est-elle consciente de sa responsabilité?
" LE BUDGET DU SECTEUR JEUNESSE DIVISE AUSSI PAR DEUX"
Un autre habitant a saisi le micro pour qu'on n'oublie pas que " le budget n'est pas divisé par deux seulement pour la culture mais également pour le secteur jeunesse ce qui veut dire qu'en théorie notre activité s'arrête au 30 juin".
Cette municipalité aura crevé tous les plafonds du mépris à l'égard des quartiers populaires et de la promotion culturelle et sociale. Abritée derrière la protection de l'extrême gauche, elle détruit tout ce que tant de passion et dévouement ont patiemment construit.
LE VRAI VISAGE DE CETTE MUNICIPALITÉ
Un comportement seulement approchant d'une autre municipalité de droite déchainerait les oppositions, la ville serait couverte de tags, les manifestations de protestation se succéderaient. Mais à constater ce qui s'est passé samedi au Village Olympique, la prise de conscience de ce cynisme municipal semble avancer fortement. Il n'est pas exclu que les grenoblois comprennent quel est le vrai visage de cette municipalité
Je dois être d’extreme droite de penser qu’il y a eu une main mise dogmatique des verts sur la culture, détruite à Grenoble.
Une très mauvaise gestion bien sur.On a l’habitude…
Que cela se voit, de fait et que donc le blablabla sirupeux du maire ne sert plus à rien.
Evidemment, on est vite catalogué facho quand on met le nez du maire dans son caca…
Caricatural.
ça commence à être chaud pour le Père Vert !
J’ai envie de citer Maria Vittoria Mangiarotti :
« Je crois fermement qu’il appartient à la culture de sauver le monde…
La Culture, définie comme les traditions, l’art, la musique, les narrations, le cinéma et l’histoire, est la seule alternative dont disposent les humains pour pouvoir se connecter intellectuellement avec leurs semblables, et c’est la seule façon pour un individu de se projeter aux autres et de parler du monde. »
Cette municipalité fait tout le contraire! Elle détruit tout ce qui nous lie et promeut tout ce qui nous divise ! Leur idéologie mortifère est en train de tuer Grenoble… et si on laisse faire leurs semblables, ils tueront la France!
Il faut résister et redonner vie à la beauté !
La technique fasciste employée par Piolle de mise sous contrôle aura-t-elle le bonheur de voir renaître des expressions artistiques en réaction ?
Ce serait tellement bien…
Oui, comme Josserand, j’espère voir émerger à Grenoble une génération artistique affranchie de tutelles idéologiques.
Un créateur ne devrait jamais obéir docilement à des L Lheureux, pour satisfaire les exigences morales d’une ville crispée sur ses bases.
Le « cahier des charges » imposé par la Mairie pour orienter une prestation artistique écrabouille la liberté de création.
Les oeuvres « officielles » qui cochent toutes les bonnes cases peuvent être d’un ennui redoutable !
L’Art de donner la leçon progresse trop vite à Grenoble…
Fermeture de bibliothèque, culture en berne sont les marqueurs clairs d’une dictature, de la part d’un incompétent qui veut régner sur une ville de gogos obéissants.
Hélas Pigeon ne faisons-nous pas partie de ces gogos?