AVENUE DE WASHINGTON : NOUVELLE TENTATIVE DE FAKE MUNICIPALE

Face à la contestation persistante des projets d'aménagement de l'avenue de Washington réalisés contre les habitants, Gilles Namur (Rouge/Verts) a tenté une nouvelle fake : opposer Jean-Noël Pusel, le Président de l'Union de Quartier, à André Rocher et aux riverains de l'avenue. 

Le site d'information en ligne Place Gre'Net révèle que Gilles Namur accuse Jean-Noël Pusel de "double discours" lui demandant de "trouver un compromis" n'épousant pas les demandes des riverains. La méthode mensongère de l'Adjoint au Maire répétiteur est maintenant connue. Il est l'homme du mensonge érigé en système. Sylvain Laval lui a "vertement" répondu récemment à propos de fausses informations données au Conseil Municipal lui-même sur le secteur Notre-Dame. 

JEAN-NOËL PUSEL (PDT UNION DE QUARTIER) DÉMENT G. NAMUR

Ici c'est Jean-Noël Pusel qui dément tout "double discours" et réitère sa position: « Il veut nous enlever toutes les places de stationnement, on n’est pas d’accord, c’est tout. On ne peut pas éliminer la voiture comme cela, je le lui ai dit. Il y a les résidents, la construction de plus de 200 logements… Ils vont se mettre où ? » (Place Gre'Net). Gilles Namur a perdu toute crédibilité auprès des grenoblois.

ISABELLE PETERS (PCF) FUIT LES RIVERAINS

Les autres élus, telle Isabelle Peters la Première Adjointe (PCF) chargée du secteur choisit, elle, le silence, répond rarement aux courriers et attend des mois avant d'accorder une réunion. C'est une autre méthode qui expose moins.

UNE PROBLÉMATIQUE TRÈS SIMPLE

Le problème est pourtant simple et rappelé par un courrier récent : "les riverains de l'avenue Washington demandent que le projet d'aménagement de l'avenue soit revu sensiblement concernant le nombre de places de stationnement. Actuellement, le projet ne prévoit que 49 places du 33 au 51 avenue Washington alors que régulièrement s'y gare plus d'une centaine de véhicules."

UNE DENSIFICATION QUI SE POURSUIT

Le stade attire des joueurs et des visiteurs, le quartier se densifie comme partout (la municipalité a même construit un HLM sur l'espace nature du stade !), il existe un programme Cogedim au sud de l'avenue des Jeux Olympiques (138 places de stationnement pour 152 logements), à l'Abbaye (250 logements pour 38 places de stationnement ). La problématique du stationnement s'aggrave même si les ménages ont moins de voiture (1,30 véhicule par ménage).

LE STATIONNEMENT EN ÉPI PERMET D'AUGMENTER L'ENGAZONNEMENT

En proposant des places en épi dans la partie sud de l'avenue de Washington, les riverains permettent d'augmenter la surface engazonnée, réduisant ainsi l'effet ilot de chaleur. Ils attirent l'attention sur la difficulté de stationnement que vont rencontrer tous les auxiliaires de vie qui interviennent dans ce quartier vieillissant. Ils refusent aussi que la municipalité enlève les rochers de la rue Marius Riollet obtenus de haute lutte pour empêcher les voitures brûlées régulièrement sous leurs fenêtres. Car ça aussi c'est Grenoble.

LA MAUVAISE FOI DE GILLES NAMUR EST ABYSSALE...

Face à cette réalité la mauvaise foi de Gilles Namur est abyssale. À place Gre'Net, il fait part de sa lassitude : « c’est un sujet qui tourne en rond. Ça fait plus de quatre ans qu’on discute de ça ». Comme il ne bouge pas d'un iota, il juge qu'on tourne en rond. On retrouve la même réthorique quand Alain Carignon soulève la question au Conseil Municipal. La majorité moque la répétition - comme si elle ne répétait pas elle-même sur le sujet ! - et les autres oppositions ne suivent pas toujours se laissant facilement enfumer par cette tactique.

... IL CIBLE ANDRÉ ROCHER

Gilles Namur fait de même avec André Rocher, en le "ciblant particulièrement" (Place Gre'Net), qui « écrit quasiment tous les mois depuis quatre ans » à la Ville. On voit mal ce qu'il pourrait faire d'autre pour tenter d'empêcher l'irréparable que les riverains auront à subir. Il n'est d'ailleurs pas seul puisque, outre l'union de Quartier, tous les Conseils syndicaux des immeubles concernés sont unanimes ainsi que Chorfa Zohra, Représentante C.G.L. 38 ( Confédération Générale du Logement).

SEUL LE GROUPE D'OPPOSITION NE SE LAISSE PAS MANOEUVRER

Tenter de délégitimer les personnes, de diviser pour régner, les techniques des Rouge/Verts ne varient pas. On ne sait pas ce qu'il en sera pour les riverains de l'avenue de Washington, mais au Conseil Municipal seul le premier groupe d'opposition co-présidé par Alain Carignon et Brigitte Boer, ne se laisse jamais manoeuvrer et ne cherche jamais à plaire à la majorité.

G. NAMUR : PAS DE PROBLÈME DE STATIONNEMENT AVEC LE STADE

Gilles Namur considère que les riverains ne rencontrent pas de problèmes pour se garer dans le quartier et que les visiteurs ou usagers du stade et du gymnase n’ont pas vocation à se garer dans l’avenue. « Quand il y a un match, les gens se garent où ils peuvent et ils marchent. Comment font les gens qui viennent au Stade des Alpes ? Ils se garent dans les rues adjacentes. C’est ce qu’ils ont toujours fait. La Ville n’a certainement pas vocation à créer un parking devant un stade ».

"IL EST HORS DE QUESTION QU'ON FASSE ÇA"

Ce n'est évidemment pas ce que demandent les riverains. Seulement un épi qui permet avec 80 places d'absorber le stationnement car il n'y a pas de places dans les rues adjacentes. « Il est hors de question que l’on fasse ça ! » rétorque Namur.

Comme rue de Strasbourg, cours de la Libération, avenue Jeanne d'Arc... partout le dogme s'impose. Ils font le bonheur du peuple malgré lui. Refrain connu. Peu importent les conséquences.

DU BON SENS, DU PRAGMATISME, DE L'ADAPTATION

Gilles Namur va pouvoir continuer à exprimer sa " lassitude". Eric Piolle son mépris souverain. Isabelle Peters sa distance entretenue. Mais de l'avenue de Washington à nombre de rues de Grenoble, des habitants pas du tout "pro-bagnole", mais qui savent que celles-ci ne peuvent pas être totalement éradiquées pour nombre d'utilités, réclament un peu de bon sens, de pragmatisme et d'adaptation.

Les grenoblois vont continuer à les réclamer avec de plus en plus de conviction et de force au fur et à mesure qu'on se rapproche de l'échéance municipale.

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