« ARABE DE SERVICE » : KHEIRA CAPDEPON (Verts) AUX CÔTÉS DE TAHA BOUHAFS…

Le site d’information en ligne Place Gre’Net révèle que Kheira Capdepon, adjointe (Verts/LFI) au Maire était aux côtés de Taha Bouhafs à l’avant-première du film Les Petites mains, le 5 avril 2024. Soirée au cours de laquelle le journaliste a été mis à l’honneur par le réalisateur selon le « Dauphiné libéré ». Soit exactement 11 jours après le Conseil Municipal du 25 mars à l’occasion duquel elle a réclamé la prise en charge de ses frais d’avocats par le contribuable pour attaquer une autre élue de la liste « Grenoble en Commun », Amel Zenati, qui l’aurait traitée « d’arabe de service » selon ses dires.

T. BOUHAFS CONDAMNÉ POUR INJURE PUBLIQUE : "JE M'EN COGNE"

Or Taha Bouhafs qualifiait ainsi sur la syndicaliste SGP Police – Force ouvrière Linda Kebbab. Des mots qui lui avaient valu d’être condamné pour injure publique raciste en septembre 2021, peine confirmée en appel en octobre 2022 et entérinée par la cour de cassation le 19 décembre 2023. « Je m’en cogne de ce que pensent une poignée de juges blancs et bourgeois », avait alors commenté l’intéressé, rappelle Place Gre’Net.

LES AFFIDÉS DE PIOLLE MONTENT AU CRÉNEAU ET JOUENT LES INDIGNÉS

Quand le groupe d’opposition est monté au créneau pour demander aux élus de la liste Piolle de laver leur linge sale en famille, de cesser d’encombrer les tribunaux de leurs règlements de compte internes, la majorité municipale avait joué les indignés par la fausse voix de Yann Mongaburu, l’élu (Verts/Ades) au rencart, qui voyait des propos sexistes dans l’expression « bataille de chiffonnières » - pour une fois la féminisation des mots étant récusée ! - et l’apparatchik Laura Pfister, adjointe (Verts/LFI) de monter sur ses grands chevaux : « on parle de propos tenus dans le cadre d’une commission, avec des propos certainement à caractère raciste ».

ILS AVAIENT MAINTENU LA CANDIDATURE DE T. BOUHAFS APRÉS SA CONDAMNATION!

Les mêmes ne voient aucune gravité dans la condamnation de Taha Bouhafs pour des injures identiques ! D’ailleurs Taha Bouhafs avait été maintenu candidat aux législatives par la coalition LFI/Verts/PS/PC après cette injure publique. Sa candidature a ensuite été empêchée à cause de soupçons d’agressions sexuelles...

LA CULTURE DE LA DISQUALIFICATION DE L'ADVERSAIRE

Kheira Capdepon démontre bien, comme le sous-entend Place Gre’Net qui évoque des "rancoeurs  tenaces", que cette fatwa lancée contre Amel Zenati tient au fait qu'elle a été exclue du groupe. Elle s'inscrit parfaitement dans la ligne de la disqualification de l’adversaire, la technique employée de longue date, la culture de la secte du groupuscule Avrillier : instrumentaliser la justice pour tenter de sortir du champ social une personne gênante. Elle n’a pas varié.

PIOLLE AURAIT CONSTITUÉ UNE LISTE AVEC DES ÉLUS AUX PROPOS RACISTES...

Comment expliquer autrement l’offensive engagée contre Amel Zenati ? Comment Eric Piolle explique t-il qu’il ait pu constituer une liste avec des membres susceptibles de tenir des propos à caractère raciste ?

... ET AVEC D'AUTRES AUX PROPOS SEXISTES ET DÉGRADANTS ?

Quand Guy Tuscher s’était désolidarisé de la majorité municipale pour non respect de ses engagements, il avait déjà eu droit à l'attaque de roquet habituelle de Yann Mongaburu afin de le démonétiser personnellement. Chaque fois l'ex président du SMTC menace, réclame en s'agitant que ça "figure au compte rendu", demande un "rappel au règlement" et autres billevesées ridicules ! Guy Tuscher avait tout à coup été accusé de "propos injurieux, sexistes et dégradants". Parce qu'il avait accusé la majorité "d'une politique bêtasse"...

E. PIOLLE INTERDIT P. CLOUAIRE DU DROIT D'AMENDEMENT

Eric Piolle lui-même est monté à la charge contre son ancien adjoint au Maire, actuel Vice-Président de la Métropole, Pascal Clouaire, qu’il a exclu de la majorité. Alors qu’il déposait un amendement bénin sur un dossier, il a contesté sa légitimité à le faire estimant qu’il utilisait indument sa Vice-Présidence : celle-ci émanant de lui, son titulaire ne disposait plus d’un droit libre d’expression dans le Conseil Métropolitain ! On sait combien il abuse du procédé avec Alain Carignon, s’asseyant sur la justice qui a réhabilité celui-ci.

Pour le clan au pouvoir et son chef, il s’agit de jeter le soupçon sur la personne afin que sa parole ne soit pas écoutée. Car sur le fond rien de ces attaques en dessous de la ceinture ne tient

"GRENOBLE EN COMMUN"(!) NE SORT PAS GRANDI

Dans l’affaire de « l’arabe de service » qui fait grand bruit, Salima Djidel et Kheira Capdepon s’attaquent à leur colistière en service commandé. Mais la large reprise par les médias – pas l’AFP pourtant si prompte à relever tout ce qui affecte la droite - ne grandit pas ce qui reste de la majorité. À l’heure où Grenoble subit tant d’outrages, que la liste Piolle s’accuse de "propos racistes" démontre son caractère hors-sol et son niveau politique.

ALPES 1 : "EST-CE QUE PIOLLE SERA LE MEILLEUR ATOUT POUR 2026 ?"

« La  « judiciarisation » des rapports dans la majorité municipale témoigne d’un problème de leadership interne et de la dégradation des relations entre les élus de « Grenoble en commun ».(…) À deux ans du renouvellement, si ce climat devait perdurer, la question de savoir si le Maire sortant qui ne se représente pas sera le meilleur atout "pour faire gagner en 2026" - comme Eric Piolle vient de s’y engager à l’occasion du 10 eme anniversaire de son élection – se posera peut être pour son successeur désigné » relève à son tour le site d’information en ligne Alpes 1.

H. BOUZEGHOUB (PS) A FAIT PART DE SON PLAISIR DE CROISER T. BOUHAFS...

La confusion à gauche et le ridicule des postures de ses élus est aggravée quand on sait que le groupe PS au Conseil Municipal a soutenu la plainte déposée par Kheira Capdepon et Salima Djidel. Mais Hassen Bouzeghoud, élu PS, assistait aussi à l’avant-première du film et selon Place Gre’Net « a fait part de son plaisir d’avoir croisé Taha Bouhafs » (!). Donc c’est suivant qui le dit : « arabe de service ? ».

L'ANTI RACISME EST UN PRODUIT DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ ÉLECTORALE

L’anti-racisme est bien pour eux un business ou (et) un produit de première nécessité électorale. Aucunement une cause à défendre. Le cynisme avec lequel ces élus exploitent le filon en fonction de leur seul intérêt politique est devenu insupportable. Les grenoblois mesurent de mieux en mieux ce qu’il en est : ils subissent les affres de l’insécurité, de la délinquance, la ghettoïsation des quartiers au nom du "Camp du Bien" et ne devraient pas prononcer un mot sous peine d’être accusés de racisme.

UNE FORME DE DÉCHÉANCE MORALE

Les grossières pantalonnades auxquelles on va assister sur le sujet avec la procédure judiciaire opposant les 3 élues de la liste "Grenoble en Commun " – à moins qu’Eric Piolle comprenant où ça mène n'y mette fin - vont achever la prise de conscience citoyenne de la vaste tromperie engagée par les Rouge/Verts et leurs malheureux alliés. S’agissant d’un thème aussi sensible que le racisme, à forts effets humains, une forme de déchéance morale n’en sera que plus grande pour eux.

 

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